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Contrairement aux croyances établies le but de l’alchimie n’est pas, celui de la transmutation des métaux en or. Et là tout les cœurs des thuriféraires philosophes, spiritualiste guénoniens et scientifiques entonnent sur l’air du Gloria : « La transmutation n’existe pas !». Ne dits pas « Amen » car vous le regretterez !
Il n’est pas non plus celui de la recherche de la vie éternelle (ou presque) grâce à l’action d’un élixir de longue vie. (re. Gloria)
Tout en n’ignorant pas les possiblilités qui s’ouvrent en ces domaines que sont les transmutations (aïl ! il faut pas dire ça !) ou les élixirs, ces deux aspect de l’alchimie ne sont pas des buts en soi.
L’alchimie est beaucoup plus que cela. Sans quoi le grand Isaac Newton ou le brillant chimiste du XIXe siècle que fut Eugène Chevreul n’auraient pas été fasciné par elle et n’auraient pas gaspillé leur temps à l’étudier.
Alors, qu’est-ce que l’alchimie ? c’est la science des causes alors que nos scientifiques analysent les effets à travers leurs différentes expériences.
Evidemment l’étude des causes (« pré-embryologiques » en quelques sortes) et celle des effets sont diamétraleent oposées et ne nécessitent pas le même esprit. C’est la raison pour laquelle un scientifique ne pourras jamais comprendre l’alchimie sauf s’il change d’esprit et de manière de procéder au laboratoire, ce qui n’est pas demain la veille, nous verrons pourquoi.
Mais cet esprit cartésien est encouragé pas l’Etat et encouragé par lui, pour une raison précise. J’en avancerais bientôt la preuve…
Mais restons d’abord sur le sens de l’alchimie, sens véritablement révolutionnaire (non violente évidemment !) qui permet de comprendre le véritable boycottage des Etats à son propos.
Nous pouvons dire que l’alchimie est l’art d’entretenir des liens avec le non créé, le « précréé » si je puis m’exprimer ainsi. D’où sa dimension fantastique car son activité est au-delà du compréensible puisqu’elle est la sciense du suprasensible qui structure toute matière et la fait « émerger » dans le monde matériel. D’où des opérations que les chimistes comprennent mal comme les expositions aux rayons lunaires ou les travaux effectué dans une semie obscurité ou encore ces référence à la genèse biblique.
Cette particularité perment de comprendre l’indispensable oratoire de l’alchimiste car ce pré-créé est indiscociable du sacré. Et le sacré n’ouvre pas ses portes aux seuls individus désireux de comprendre mais à ceux capable d’être en harmonie avec le non créé équivalent du sacré.
Tout cela n’est pas du goût, vous le comprenez fort bien, des hommes de pouvoir, qu’ils soient politiques ou religieux. Car un individu qui prend conscience n’est plus manipulable et hors d’atteinte de tout genre de marqueting.
Elle est innacceptable, car non maitrisable par les puissant, cette nécessité d’une purification permanente reposant essentiellement sur la maitrise des pensées et un christocentrisme qui porte, ou ne porte pas, de nom dans les traditions orientales. Le Tao, des toïstes, est un exemple de cette équivalence, avec toutefois cette restriction de ne pas accréditer le taoïsme actuel (habilement déformé) de notre occident qui n’a plus aucun rapport avec celui des père du Tao qui est ma référence.
Mais, qu’est-ce alors que l’alchimie ?
Elle est la voie initiatique adaptée à la curiosité et au besoin de comprendre qui caractérise l’esprit Occidental. Car Elle enseigne les lois de la natures qui demeureront toujours insaisissables par la démarche scientifique actuelle. Ces lois non cartésiennes et anti aristotéliciennes furent immortalisés par les fameux « contes de ma mère l’oie » de Perrault qu’il faut comprendre comme l’illustration des « lois mères » c’est-à-dire des « lois fondamentales » de toutes matières et de tout esprits, celles qui était enseignées dans les mystères grecs et égyptiens ainsi qu’au sein du christianisme jusqu’aux portes du XVIIIe siècle et donc jusqu’à l’éclosion, en notre pays, du cartiésannisme rationnaliste.
Le deuxième point qui caractérise l’alchimie est sa dimension sociétale et humanitaire. Là encore les rétisances étatiques se manifestent notamment par le biais de l’occultation de l’efficacité des médecines alternatives. De ce fait cette particularité est restée longtemps peu connue du public car la population des siècles passés fut souvent paupérisée. De ce fait il est tout à fit normal que dans ses espoir de survie elle n’ait retenue que les pratiques transmutatoires pour faire de l’or suceptible de la sortir de sa misère. Dans ces périodes de souffrance physique ou les maladies réduisait la durée d’existence à peau de chagrin, il est tout à fait normal qu’ait existé ce rêve, ce désir, de se placer hors de portés des souffrances et des maladies, d’où sa fascination pour l’élixir de longue vie.
Cette attitude est aisément compréhensible, mais elle n’est généralement (car il à toujours existé des finenciers avares et des truands) que le reflet d’une société en souffrance.
Pour comprendre l’alchimie il est donc nécessaire de sortir de ces rêves et espoirs légitimes qui berça et berce encore le peuple en tourment et si bien exploité par notre NATIONALE Française des jeux !
Nous avons toujours eu un état « raketeur » pour satisfaire les privilégiés. Il a poussé cette protection jusqu’à légiférer pour interdire de fabriquer de l’or[1]... ce qui laisse supposer que l’état a toujours cru à la transmutation, et que, de ce fait, les scientifiques devraient réviser leur degré de liberté.
L’adoption de l’aristotélisme et du cartiésianisme par les Académies n’est donc pas anodin, il fut fortement encouragé d’une manière plus ou moins subtile. Ceci étant dit, que les plus intelligents ou moins conditionnés comprennent. Et s’ils comprennent ils découvrirons le milieu inquisitorial dans lequel ils évoluent dont Louis Pasteur fut le plus glorieux gardien et bénéficiare par une notoriété dictatoriale encouragée dont son attitude (vol de travaux scientifiques) envers le plus grand biologiste des deux siècles précédents : Antoine Béchamp. Actuellement tout est fait pour qu’il soit oublié. C’est tout cela qui ferme la porte à l’aventure humaine.
Par leur analyse intellectuelle, rationnalistes et politiques, certaines sociétés qui se disent initiatiques sont liberticides et personnifient la honte de la spiritualité libératrice. En effet, combien de générations d’hommes et de femmes furent sacrifiées en étant forcée par des lois (et des dogmes) d’ignorer leur véritable grandeur ?
Ceci étant dit restons avec l’alchimie pour dire combien sa définition comme l’art de transmuter les métaux en or et de fabriquer une eau de jouvence est un peu courte car à l’origine de ces processus sont des lois universelle qui ne sont pas du goût pour tout détenteurs de pouvoir. D’où le discrédit permanent de l’alchimie entretenu et appuyé par une loi révélatrice n’ayant aucune raison d’être : celle d’interdire les transmutations ! En effet, si les transmutations alchimiques n’existaient pas, pourquoi cette abbérante interdiction de fabriquer de l’or ? Cette loi ne peut que s’adresser aux alchImistes, si non à qui ? Qui est capable de faire de l’or à part les alchimistes ? Pourquoi cette loi si ce n’est qu’il est possible d’en fabriquer dans des conditions rentables. Dans le cas contraire elle n’existerait pas. Tout le monde sait que les chimistes sont incapabler de transmuter du plomb en or… Mais qui alors est suceptible d’y parvenir au point que la certitude s’installa dans la chambre des députés et qu’il estimèrent nécessaire de légiférer pour l’interdire ? Chaque loi est précédée d’une enquète pour la rendre nécessaire… alors ? Nous somme dans un pays qui ne croit pas à la transmutation mais qui éprouve le besoin de promulguer une loi pour l’interdire ! C’est une loi qui dit tout simplement que le transutation alchimique existe.
C’est la célèbre séquence de film muet intitulée : « L’aroseur arosé ! »
Cela me rappelle les paroles inubliables de ma concierge qui affirmait péremptoirement dans sa sagesse légendaire, tout en astiquant un robinet : « Qui veut pisser trop loin prend le risque de se pisser sur le pantalon. »
Avec toute mon amitié.
[1] Si mes souvenirs sont bons, le Dr Joubert déposa, à la banque de France, au début du XXe siècle, un lingot d’or (pour l’échanger avec des espèces), provenant de la transmutation alchimique. Le lingot lui fut confisqué en lui disant qu’il est interdit de faire de l’or. La banque de Françe le menaça de poursuite judiciaire ce qu’elle se garda de faire pour éviter ébruiter la possibilité de transmutation. Car autant les scientifiques que la population ne doivent pas croire à la possibilité de transmutation à basse énergie (et bien des choses encore !). L’écrivain et scénariste Alain Page s’inspira de ce fait divers pour écrire son roman « Les compagnons d’Eleusis » (réédité de 2005) et « les secrets des compagnons d’Eleusis ». Un feuilleton télévisé fut tiré de ces ouvrages. Alain Page est le créateur des personnages et des dialogues de la récente série télévisée « Les Cordiers juge et flic » avec Pierre Mondy.