Il est totalement injuste d’attendre l’opinion de ceux qui lisent votre blog. Ce sens unique ne me plait pas, et vous ne sauriez me le reprocher. En fonction de mes observations j’ai l’outrecuidance de donner mon opinion gratinée sur ceux qui viennent me lire. C’est inconvenant je le sais, mais c’est plus fort que moi au risque de me faire détester.
Pour savoir où en est mon blog, j’ai de magnifiques camemberts colorés, des courbes ondulantes à souhait, et un minuscule courrier. La loi des grands nombres, ça me fait une belle jambe ! C’est chacun de vous qui m’intéresse, pour ce qu’il est, pour ce qu’il pense, pour ce qu’il fait et non votre troupeau !
Apprenez d’abord que mon blog ne me sert pas à me gratter le ventre comme les cigales pour chanter les louanges de l’hypertrophie joyeuse de mon ego en liesse ! Non et Non, ce n’est pas ça du tout.
Oui, pour rédiger les articles je me casse l’oignon (excusez cette expression exagérément écolo.) pour vous dire plein de trucs susceptibles de vous intéresser afin d’établir un dialogue constructif. Je finis par croire que je me suis trompé, qu’un blog, ça sert à exposer ses idées pour se dorer la pilule en regardant béat, d’illustres inconnus venir manger (le mot est polis) dans votre auge ! Quant aux lecteurs on s’en fout, au diable l’avarice… L’essentiel est qu’ils tirent (le mot n’est pas grossier) les gracieuses courbes vers le haut.
Voilà, je me suis calmé, et de vous dire ce qui précède, ça m’a fait du bien. C’est probablement injuste et méchant, alors allez-y, dites ce que vous avez sur le cœur au moins nous échangerons ! Vous voulez que je vous inspire ? Je vous conseille cette formule : « Pauvre type, mais pour qui tu te prends ! » Cette autre est aussi à conseiller. « Tu t’imagines des choses, t’as une chauve-souris dans le beffroi ! » ou encore celle-là rabelaisienne qui est aussi imagée que poétique : « T’a pété les plombs, arrête de nous chier des paquets de crayons ! »
Les courbes monotones de la fréquentation de mon blog se sont soudain envolées en défonçant tous les plafonds lorsque j’ai parlé du chat capable de deviner les variations d’une courbe mathématique hypercomplexes. Il faisait ça grâce à son cerveau qui est l’équivalent de notre encéphale cérébral droit.
Croyez-vous que dans le courrier on me demande pourquoi cette capacité extraordinaire, qui est en nous, n’est pas exploitée ? Non ! on ne m’a rien demandé, et, dans le meilleur des cas on m’a posé une question beaucoup plus fondamentale en me sollicitant pour que j’explique comment il est possible de conditionner un chat !
J’en conclus que ceux qui lisent sont intéressés par des histoires. Je le comprends un peu, mais au point d’affoler l’audimat ! ! ! et de ridiculiser ce que j’ai écrit laborieusement auparavant, c’est une pilule amère difficile à avaler.
Inversement, mon audimat chute vertigineusement quand je parle d’Église, un peu comme si j’étais un triste sire cherchant à évangéliser le chaland. Là je comprends les réactions de rejets car l’Église est loin de n’avoir rien à se reprocher. En la voyant faire il vaut mieux l’ignorer. Je suis bien d’accord avec vous. Seulement voilà, je ne parle pas de l’Église actuelle qui me donne, comme à vous, des boutons quand j’en entends parler, notamment l’Église Américaine avec ses pédophiles en rang serrés. Je parle d’une autre Église beaucoup plus ancienne qui mariait ses prêtre, et Ordonnais les femmes.
Je parle, non pas de l’homme pourri par le péché tout juste bond à servir de serpillière. Non, je m’adresse à ceux qui lisent l’Évangile de St Jean a cet endroit où le Christ se tourne vers les hommes et leur dit : « Vous êtes tous des dieux. », Affirmation reprise pas les premiers apôtres disants sans être entendus : « Dieu s’est fait homme pour que l’homme puisse devenir dieu. »
L’Église dont je fais l’apologie est celle qui permet la divinisation de l’homme et où l’alchimie joue pleinement son rôle (avec les diverses ordinations qui ne sont autres que des initiations) sur cette route pas toujours facile.
Voilà, je vous ai dit ce que j’ai sur le cœur. Je vais vous confier un secret, je vous ai écrit, chers amis, car c’est aujourd’hui mon anniversaire et j’ai eu envi d’être fou. C’est aussi le seul moment de l’année où j’accepte que l’on me balance des tartes. Merci de m’avoir lu et toute mon amitié. Puisse votre immense bonté vouloir me pardonner…