Attention ! le texte, écrit en bleu, est interdit aux mineurs de moins de 21ans (avant on n’a pas la tête où il faut). Il est aussi fortement déconseillé aux personnes sensibles et bien
éduquées.
Rassurez-vous je ne vais pas vous pondre un manuel du parfait rosicrucien, il en existe déjà à des prix forts peu attractifs ! je ne vais pas non plus vous dire : « Cher Franc-Maçon, voici comment réaliser les sublimes envolées spirituelles qui caractérisent ce haut grade qui porte le nom de Rose Croix. »
Je vous laisse donc goutter, au nom de la rose, (pardon « au nom de la Loge ») les prérogatives ronflantes qui accompagnent ce pas sublime, accompagné par des êtres élevés, vers les sommets du savoir initiatique…
En passant, voici un petit conseil : Méfiez-vous de tout ce qui ronfle ! ça veut dire que l’on risque de manquer d’air et de mourir prématurément à la suite d’une apnée non désirée !
Bon, c’est une métaphore de bas étages tout ça, mais que voulez-vous, je ne puis m’empêcher de bousculer les principes des sociétés initiatiques en voie de déconfiture.
C’est pas gentil ça, c’est même anti-initiatique, c’est presque une injure à la Léo Taxil !
C’est vrai que je me damne ! Les grands initiés me réprouvent doctement avec un visage gris de la fin des jours. Alors je vais vous faire une confidence. Si je pousse mon coup de gueule je ne suis pas gentil avec vous. Si je me tais, je me ronge de l’intérieur et ce n’est pas gentil pour moi. Alors je coupe la poire en deux. Souffrez donc, cher initié, de récolter parfois une petite baffe, c’est bon pour ma santé !
De ma très basse et égoïste extraction j’ai expérimenté depuis longtemps que lorsqu’on veut s’exprimer très simplement, on prend le risque de se voir entourer d’intellos et de fins lettrés, ou encore de « bien pensants » outrés, qui vous regardent la bouche en oviducte.
Oui, vous avez compris, l’oviducte ou « cul-de-poule », ce n’est pas un grand trou sur la route mais un truc qui siège à un endroit bien précis sous le plumeau arrière de notre cocotte gauloise... J’ai enregistré votre réaction sur mon Dictaphone préhistorique : « Oh ! Quelle insanité, quelle trivialité, quelle vulgarité ! individu minable, infréquentable, je pars en claquant la porte ! ! ! »
Ben alors, si vous partez comment voulez-vous que je vous fasse découvrir ce grand mystère résumé en cette phrase célèbre : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ? ». Avouez que c’est profond ça !
Voyez-vous, chers amis, cette bouche en rond, ce n’est pas l’ouroboros des alchimistes, c’est trop petit pour ça ! c’est le signe non verbal de la déconsidération, c’est une manière offusquée de dévisager des individus qui sont mal embouchés. Mais oui, dans cet oviducte buccal entendez-vous monter quelque chose d’inamical ?
Heureusement que je ne suis pas trop mal élevé (quand je le suis beaucoup ça défrise !) mais que je parle presque pour ne rien dire.
Atterrissons… Apprenez, braves gens, que les ronds de jambes qui précèdent ne sont que la marque de mon frétillement de joie. C’est un amusement quoi ! c’est celui de partager avec vous le plaisir d’avoir retrouvé mes esprits après trois semaines de galère pour renouer avec mon rythme nycthéméral (je remercie au passage mon médecin attitré) perturbé par l’ombre des cocotiers (ces cocos-là pondent des œufs en bois, sans oviducte… une prouesse !) de la sémillante Martinique.
Calmez-vous, je deviens sérieux car il est temps d’étancher votre soif de culture… En supposant évidemment que j’ai des choses intéressantes à vous raconter dans un registre différent de l’étude zootechnique approfondie des habitantes d’une volière !
Ça y est, vous avez compris que le langage des oiseaux a une double-face, comme le dieu Janus… Bon, j’ai commencé par le mauvais côté, retournons la situation et « hue cocotte ! »
Vous ne connaissez peut-être pas Janus. C’est une sorte de girouette avec deux têtes (ce qui lui a valu le nom de Janus bifront) qui regardent des côtés opposés. Pour certains c’est celles d’un homme et d’une femme. Dans ce cas il s’agit d’un être androgyne qui n’est autre que le rebis (corps double) des alchimistes ou encore leur matière brute… pour d’autre ces deux têtes sont celle d’un jeune homme et d’un homme âgé. Enfin, ce dieu romain, représenterait le passé et l’avenir dont le présent reste insaisissable et suppose donc un troisième visage.
Le rebis à double tête des alchimiste.
Le temps de Janus.
Cette histoire de Janus liée au temps est très bien exprimée par René Guénon. Je lui laisse la parole en son article du Voile d’Isis :
« Entre le passé qui n’est plus et l’avenir qui n’est pas encore, le véritable visage de Janus, celui qui regarde le présent, n’est, dit-on, ni l’un ni l’autre. Ce troisième visage, en effet, est invisible parce que le présent, dans la manifestation temporelle, n’est qu’un instant insaisissable ; mais, lorsqu’on s’élève au-dessus des conditions de cette manifestation transitoire et contigeante, le présent contient au contraire toute réalité. »
Ainsi nous comprenons mieux le sens de l’épitaphe d’André Breton, le « pape » du surréalisme, que l’on lit :
« Je cherche l’or du temps. »
Texte que correspond au tableau du peintre surréaliste Salvador Dally. Il représente une montre molle pliée sur une branche d’arbre comme une crêpe égarée.
Je m’explique. La phrase « Je cherche l’or du temps » doit se lire « Je cherche l’hors du temps » en d’autre termes je cherche à sortir du temps, ce qui s’harmonise avec la montre molle de Salvador Dali ou le temps est chamboulé. L’artiste a montré sa connaissance ésotérique en illustrant le temps plié ou Templier. Ces moines soldats on su préserver en effets des valeurs ésotériques directement issue de la colossale bibliothèque d’Alexandrie.
Mais le coup de génie est la branche d’arbre puisque le bois contient la clé pour s’évader du temps et donc contempler les rouages de l’univers puisque sans le temps les années lumières de nos astronomes s’effacent…
Soyons bref. Le présent est l’absence de temps et apprendre à vivre le présent est inséparable de la voie initiatique. Cela peut se faire contrairement à ce que beaucoup ne veulent pas entendre. D’ailleurs de là est né le mot présent qui est le meilleur cadeau que l’on puisse faire.
Allons plus loin puisque d’après ce qui précède l’éternité est l’absence de temps. On y accède d’une manière naturelle par la mort et par notre propre volonté en suivant la voie initiatique christique ou alchimique. Mais les deux sont étroitement liés par le rayonnement cosmique de celui qui s’est manifesté à Bethléem.
Disons d’emblé que la société est en marche et que l’Église Catholique perd pied depuis 1870 et sela s’est accentué depuis le concile Vatican II. Je ne vais pas remuer le couteau dans la plaie…
Je veux dire que la voie alchimique, qui est celle des Roses+Croix est actuellement la mieux adapté à notre société. Le succès toujours renouvelé depuis près de 50 ans de l’œuvre de Fulcanelli en est l’illustration.
Après ces élucubrations on comprend pourquoi Janus (qui illustre ici les deux voies initiatiques) dont l’adaptabilité symbolique est considérable soit l’un des dieux latins le plus antique.
Janus et l’Eglise.
Curieusement l’Église gallicane ancienne du premier siècle (issue directement des compagnes et compagnons du Christ ayant débarqués aux Sainte Maries de le Mer) autant que la « moderne » générée par la Pragmatique Sanction de Bourges (1438) sous Charles VII, toute deux se réfèrent parfois à ce dieu comme s’il était investi d’une valeur mystique fondamentale qui transcende toute croyance et mythologie.
Nota : les actuelles Églises Gallicanes n’ont qu’un rapport vague avec celles issues de la Pragmatique Sanction de Bourges. Elles sont devenues des Églises proches de l’Église Catholique traditionaliste en ne faisant pas allégeance au pape. Comme le roi (chef de l’Église Gallicane moderne) est mort, elles sont ingérables et divisées.
Janus dans sa représentation la plus classique.
Dans des représentations plus élaborées comme celles que l’on trouve dans des ouvrages religieux anciens, Janus tient dans sa main gauche une clé et dans la droite un sceptre comme on peut le voir dans la reproduction ci-dessous. Mais le plus étrange est le monogramme du Christ inscrit au-dessus de la double-face, où la lettre H est surmonté d’un cœur lequel est enfermé dans un petit cartouche en forme de cœur également.
Janus dans un livre sur l'ordination des portiers
Ici la lettre H est le cœur du sujet. Elle désigne l’Esprit dont Fulcanelli a abondement disserté en ses Demeures Philosophales :
« La lettre H, ou du moins le caractère graphique qui lui est apparenté, avait été choisi par les philosophes pour désigner l’esprit, âme universelle des choses, ou ce principe actif et tout puissant que l’on reconnaît être, dans la nature, en perpétuel mouvement, en agissante vibration… C’est encore le centre et le cœur de l’un des monogrammes du Christ : I H S… » p 182-183 édit. 1964.
Nota : Remarquez le terme employé par Fulcanelli à propos du H constituant le monogramme du Christ : « Il est le cœur du monogramme », ce qui est traduit en image par le cœur qui est au-dessus du H dans la représentation ci-dessus. Fulcanelli devait donc avoir sous les yeux une reproduction de cette image, comme René Guénon l’aura également, et le reproduira, lors de la rédaction de son article sur « quelques aspects du symbolisme de Janus » publié en 1929 dans la revue « Le voile d’Isis ».
Je ne saurais insister sur l’hydrargyre (étymologiquement : eau qui roule ou liquide qui se met en boule et roule) et le soufre dont les deux initiales s’inscrivent de part et d’autre de l’H régénérateur.
Nota: l'hydrargyre est l'ancien nom du mercure (Hg) ou vif argent.
Cette curieuse association mytho-religieuse est amplement justifié pour plusieurs raisons. L’Église catholique ancienne (avant 1968) en a reconnu rapidement l’importance en établissant de nombreuses relations symboliques avec ce Janus qui donna son nom au mois de janvier, mois qui ouvre les portes de l’année. Car Janus était aussi le dieu des portes. De se fait Jean va avoir deux faces révélées par le calendrier qui place les deux saint Jean dans les portes solsticiales de l’année. Jean le baptiste sera fêté le 24 juin (Janus Cœli) au solstice d’été et Jean l’apôtre le 27 décembre (Janus Inferni). Au solstice d’hiver. L’un est en relation avec le soleil au plus bas dans le ciel, l’autre quant il est au plus haut. C’est à l’évidence une mise en relation avec le texte de la Table d’Émeraude : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut… » et le « ce » en question n’est autre que notre étoile. Cela attire l’attention sur les conditions extérieures, en particulier saisonnière, à respecter lorsqu’on œuvre au laboratoire alchimique.
Cette même table d’émeraude affirme in fine qu’il s’agit de l’œuvre du soleil ou alchimie : « Ce que j’ai dit de l’œuvre du soleil, est accompli et achevé. » Le soleil est ici aussi bien la pierre philosophale que l’astre diurne. Les deux rayonnent (l’un en haut l’autre en bas). Les lampes inextinguibles en sont un témoignage puisqu’il s’agit de pierres philosophales multipliées plus de cinq fois.
Depuis la nuit des temps l’Église dispensait sept ordinations allant de l’ostiariat à l’épiscopat. L’ostiariat, supprimé en 1972 dans l’Église Catholique, est la première étape dans le cursus clérical. Signalons en passant que l’Église Gallicane ancienne a conservé l’ostiariat qui était appelé portier ou encore Janitor, ce qui se passe de commentaire quant à sa filiation avec le dieu romain Janus.
Nota, j’attire encore l’attention à ne pas confondre Église Gallicane ancienne et Églises Gallicanes actuelles, qui sont nombreuses en nos contrées. Ces Églises ne dispensent pas une formation de théologie mystique et excluent tout ésotérisme. Elles conservent les rituels anciens à la lettre à la manière de l’Église traditionaliste. Il n’y a donc pas une recherche de sens autre que celui accrédité par la théologie officielle. La même chose peut être dite à propos de l’Église catholique.
Comme le mois de Janvier ouvre les portes de l’année, le portier ou Janitor ouvre les portes de l’église et celles de la voie sacerdotale qui est aussi le nom de la voie alchimique.
Dans ce contexte la clé est un symbole des anciens chimistes et des alchimistes qui désigne le « vitriol » vert, ce qui se passe de commentaire quant à l’origine végétale du scel qui « ferme » la matière et que le Portier devra apprendre à ouvrir. Cette dimension est exaltée par le sceptre et la couronne qui désignent sans ambiguïté l’Art Royal qui n’est autre que les doubles-faces de l’alchimie : laboratoire et oratoire.
Si vous n’avez jamais cassé de verrerie vous ignorez ce qu’est le laboratoire. Je dis ça pour ceux qui croient dur comme fer que le laboratoire n’est autre qu’eux-mêmes. Je vous préviens charitablement, si vous êtes convaincu d’avoir une tête de fourneau, je ne sais si la température sera assez clémente pour ne pas vous griller l’oviducte. Si ce malheur venait à se produire, comment ferez-vous pour pondre votre œuf ?
Héla d’une manière alchimique ou non notre monde psychologisant pullule de têtes de fourneau qui finissent par avoir le feu au mauvais endroit.
Mais revenons à notre Portier qui ouvre les portes de l’église, c’est-à-dire qu’il doit ouvrir sa sensibilité et s’ouvrir au monde. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est aussi porte livre en maintenant le livre ouvert de l’officiant. Mais sa qualité de gardien n’est pas unique, il sonne les cloches pour l’appel à la prière. Les cloches étaient sacrées et recevaient un baptême avec parrain et marraines ! Curieuse cérémonie anthropocentrique qui « personnifie » la cloche. Sa sonorité devient de ce fait sa « parole ». Point n’est besoin d’être grand clerc pour comprendre que le portier doit apprendre à écouter la sonorité des mots ou cabale phonétique.
Janus caractérise un double chemin mystique avec sept étapes initiatiques correspondants aux sept ordinations de l’Église qui prennent racine dans les lois suprasensibles qui matérialisent l’atome, constituant toute matière, avec ses sept niveaux énergétiques sur lesquels gravitent les électrons. (voir la table périodique de Mendeleïev). Le sept n’est donc pas un nombre abstrait sur lequel on peut spéculer idiotement. Il est la manifestation de lois qui furent mises en places par des esprits de la hiérarchie céleste (voir Denys l’Aréopagite) qui s’appellent les « Trônes ». Ils font partie de la plus haute triade de ce monde spirituel avec les Chérubins et les Séraphins… Mais cela est une autre histoire.
Nota. N’en déplaisent aux rationalistes matérialistes, il est bien évident que tout alchimiste a conscience de l’action des Trônes. Œuvrer sur la matière en relation avec le créateur de cette même matière est de la plus élémentaire nécessité quand on désire réaliser le Grand Œuvre alchimique qui a une action considérable sur cette matière au point de manifester des phénomènes en contradiction avec certaines lois physiques.
Le Janus à face chrétienne et rosicrucienne.
Ne nous y trompons pas, ces deux voies sont Chrétiennes, mais d’une manière différente. Toutes deux font passer l’élève par sept étapes successives. J’ai donné la raison fondamentale du sept précédemment.
Janus dans un vitrail d'église illustrant la communion primitive sous les deux espèces. Une tête bois au calice l'autre communie avec une hostie
La voie typiquement chrétienne a connu son apogée au moyen age et a caractérisé une époque qui s’étale jusqu’au milieu du 20e siècle environ. Elle est maintenant fortement en déclin et la voie rosicrucienne, typiquement alchimique, s’y substitue progressivement.
Les voies chrétiennes et rosicruciennes ont, depuis la venue du Christ, toujours coexisté. Il existait même des cohabitations puisque au sein de certains monastères des moines suivaient la voie rosicrucienne, d’où la présence de laboratoire au sein de nombreuses communautés.
La voie chrétienne se caractérise par des expériences et des sentiments particuliers dont les étapes sont résumées dans les évangiles. C’est une puissante union avec la vie du Christ au-delà de tout sentimentalisme. En ce sens la « religion du charbonnier » est un insurmontable obstacle. Et la manière dont est enseignée actuellement la religion s’éloigne inéluctablement, et d’une manière exponentielle d’année en années, de la véritable mystique chrétienne et encore plus de la théologie mystique. N’en doutez pas. Une idéologie chrétienne ne saurait remplacer la mystique chrétienne.
La voie chrétienne avait ses « maître ». En effet, des exercices particuliers s’y ajoutaient qui ne pouvaient que se transmettre oralement, d’homme à homme, car il fallait les adapter aux dispositions individuelles. C’était le rôle (bien dégradé de nos jours) de ce qu’on appelait le « directeur de Conscience ». Je ne vous conseille pas d’en choisir un actuellement car il vous conduira droit dans le mur.
Qui dit Janus dit Jean. Il est donc indispensable de se pénétrer avant tout de son chapitre 13 du lavement de pieds et de le vivre intensément, intérieurement.
Le directeur de conscience conseillera alors de susciter en soi certains sentiments bien définis. Se représenter une plante qui ne saurait pousser hors du sol alors qu’elle est plus évoluée que le sol. Elle a besoin de ce sol moins évolué qu’elle. Elle doit lui être reconnaissante. Quant à l’animal il doit être reconnaissant à la plante, et l’Homme à l’animal… discernons en passant la démarche chamanique puisque dans la mystique tout est UN.
Lorsque l’Homme aura atteint un degré supérieur de son développement, il se dira : jamais je n’aurais pu atteindre ce degré s’il n’y avait des êtres demeurés aux degrés inférieurs… Aucun être sur terre ne pourrait exister sans un plus petit que soi, à qui il doit de la reconnaissance.
Même le Christ, Dieu fait homme, ne pouvait être ce qu’il est sans les 12 disciples. Cela est démontré d’une manière grandiose dans le chapitre 12 de saint Jean… La Sauveur se penche vers les siens et leur témoigne sa reconnaissance : Lui, Dieu, donc le plus grand de tous, leur lave les pieds !
Cette scène et les sentiments qui l’accompagnent, sentiments de reconnaissance à l’égard de ce que nous avons dépassé, doivent se graver profondément dans l’âme de l’élève. C’est dans cette condition qu’il atteindra le premier degré de la voir chrétienne.
Parvenu à une imprégnation profonde l’élève aura la sensation de vagues d’eaux déferlant sur ses pieds. Ensuite, dans une vision, il se verra lui-même, à la place du Christ, identifié à lui, en train de laver les pieds des 12 disciples. Tel est le premier degré de l’initiation chrétienne ou lavement de pieds.
La deuxième étape est celle de la flagellation,
La troisième est le couronnement d’épines.
La quatrième est la crucifixion. C’est à ce stade qu’apparaissent les stigmates comme ceux de François d’Assise ou Padré Pio.
La cinquième est la mort mystique ou les liens avec l’univers se resserrent avec cette conscience d’être une partie de l’univers qui contient le tout (holoscopie) là il ressentira toute la misère du monde, c’est a nuit mystique d’un Jean de la Croix.
La sixième étape est la mise au tombeau.
La septième étape est l’ascension.
Voilà, c’est un résumé de la voie chrétienne pour montrer qu’elle existe. Ce qui précède donne une idée générale et permet de considérer les stigmatisés d’un autre œil !
De nos jours il n’est plus donné à chacun de persévérer jusqu’au bout de cette voie, aussi une autre voie existe qui repose sur la méthode rosicrucienne.
Voici un résumé des sept étapes de cette route :
1 l’étude (correspondant au Lectorat de l’ancienne Église).
2 La connaissance imaginative par la cabale et autre procédés.
3 La connaissance inspirée.
4 La fabrication de la pierre philosophale.
5 L’étude approfondie des correspondances entre macrocosme et microcosme (étude des correspondances et notions d’astrologie)
6 Progression vers le macrocosme (holoscopie)
7 Béatitude divine : le petit tout communie avec le grand tout.
N’en doutez pas, c’est un programme « musclé » ! Mais il ne faut pas oublier deux choses c’est que la pierre philosophale ne peut se préparer sans avoir franchi victorieusement les trois étapes qui la précèdent. Enfin rien ne peut se réaliser sans un christocentrisme très fort et une prégnation des étapes chrétiennes. Tel était le sens de l’Église Templière et les connaissances de tous les initiés de la bibliothèque d’Alexandrie et des Maisons de la sagesse.
Vous vous doutez qu’il y a d’innombrables choses à dire en relation avec Janus mais surtout avec les initiations. Le but de cet article était de montrer l’existence de ces voies ou les sociétés initiatiques actuelles et l’Église se présentent plus en obstacle qu’en facilitateur.
Que le Christ et Hermès vous inspirent pour choisir la voie qui vous convient le mieux.
Avec toute mon amitié à tous les lecteurs et plus particulièrement à ceux qui vivent sous les cocotiers et dont j’attends avec impatience les commentaires...