Cette croix d’Hendaye m’amuse car elle est pleine de surprise. Quand je la regarde, elle m’inspire toujours des choses auxquelles je n’avais jamais pensé. Peut-être me rend-elle poète ? Si c’est vrai allez savoir pourquoi !
Elle fait couler beaucoup d’encre cette petite croix qui ne paye pas de mine. Et voilà que j’en rajoute une couche à mon corps défendant. J’y suis pour rien si j’ai des choses à dire et que je suis obligé de m’exprimer au milieu d’une faune de plumitifs avides de notoriété.
N’oubliez pas l’esprit de mon blogue qui est de m’éclater et de pouvoir parler à satiété de la richesse des courants d’airs qui traversent ma cervelle. En d’autres termes, c’est pour moi un espace de liberté. Je fais tout de même en sorte que cela vous intéresse histoire de ne pas vous faire perdre de temps et vous donner envie de lire mon pot-pourri en prose fantasque et bien souvent relâchée.
Comprenez qu’avant d’aborder le rébarbatif, qui n’est autre pour moi que le sérieux aussi profond qu’une tombe, j’ai envie de blaguer pour entretenir ma santé mentale et la vôtre par la même occasion…
Pythagore n’est pas mon voisin de palier, c’était un Grec qui comptait avec des petits cailloux (un original à coup sûr). Il inventa donc le calcul y compris celui que nous avons dans les reins.
Ce grand homme comptait 1 pour un caillou puis 2 pour deux. Il ne voulait pas casser les cailloux, et cela, on peut le comprendre, il réservait ce genre d’activités aux forças.
Donc pour lui 0,5 caillou ou 1,5 caillou ne pouvait pas exister. Pays béni où l’on ne coupait pas les cailloux en quatre, ce qui évitait de se casser la tête. Mais ne croyez surtout pas qu’il donnait dans la simplicité enfantine.
Ce qu’il fabriquait n’était pas du niveau de terminale maternelle. Pourtant, cela paraissait simple puisqu’il formait des figures comme pour s’amuser. Tenez, en voici une, la plus célèbre de toutes :
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Elle a l’air simple cette figure et pourtant notre homme de l’antiquité venait d’inventer les nombres figurés parce qu’ils forment des figure comme ici un triangle. Et en même temps il nous empoisonna la vie avec une formule que lui inspira la disposition de ces dix cailloux, il devait être un peu médium pour en arriver là ! Jugez vous-même. Remarquez que si certains individus ont l’art d’accoucher d’une souris, notre Pythagore était pourvu de l’art d’accoucher d’un monstre du Loch Ness :
Oui, Pythagore trouva cette formule au début du Ve siècle avant Jésus-Christ ! Et je parie que vous ne la connaissez pas cette formule vieille de 2500 ans ! Normal, les hommes ont cherché tellement tôt à s’empoisonner la vie avec le calcul que l’on n’a aucune envie de colporter leurs jeux de cailloux.
Faisons simple, nous voyons que le 4e nombre triangulaire est 10, c’esr à dire : 1 + 2+ 3+ 4, alors inutile d’utiliser la formule pour le calculer puisqu’un coup d’œil suffit ! Pour les savatasse ça s’écrit comme cela :
Mais il faut se rappeler qu’à l’époque où saint Jean écrivait l’Apocalypse (c’était un vieux sage nonagénaire) il n’ignorait pas ses classiques que ce soit en math ou ailleurs.
Notre apôtre aimé du Christ devait jouer avec les nombres car 36 l’intéressait particulièrement, peut-être parce qu’il exprimait trois fois le chiffre 6. Toutes valeurs exaltant le trois autant par la forme que par les multiples.
Aussi ne soyons pas surpris si notre apôtre a cherché à faire apparaître, concrètement, trois fois le six en un seul nombre en calculant le 36e nombre triangulaire grâce à la vieille formule précédente (elle avait déjà un demi-millénaire), de Pythagore.
En son apocalypse, il interprète cette valeur comme un nombre à deux faces : l’une est liée à l’homme, l’autre est associé à une bête malfaisante :
« C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule ne nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. » (Apocalypse, chapitre 13 verset 18.)
Ce n’est un secret pour personne que l’homme peut être malfaisant, bestial, méchant et cruel au-delà de l’imaginable.
Cependant l’essentiel me semble dans l’utilisation des nombres triangulaires par. Pourquoi les utilise-t-il si ce n’est pour attirer l’attention sur Pythagore et ses quatre premiers nombres triangulaires ou tétractys ?
En effet, Pythagore avait un curieux comportement face à ses dix cailloux disposés en triangle puisqu’il les vénéraient au point d’avoir composé une prière pur elle ! Il l’appelait le « nombre du monde », lisez cette curieuse supplication :
« Bénis-nous. Nombre divin, toi qui a engendré les dieux et les hommes. Oh sainte Tétractys, toi qui contiens la racine et la source du flux éternel de la création. Car le nombre divin débute par l’unité pure et profonde et atteint ensuite le quatre sacré ; ensuite il engendre la mère de tout, qui relie tout, le premier né, celui qui ne dévie jamais, qui ne se lasse jamais, le dix sacré, qui détient la clé de toutes choses. »
Pythagore était avant tout un éveillé et un mystique, ce que l’on appelle « grand initié ». Je place cette expression entre guillemets car ce genre d’initié n’est plus à la phase initiale (comme l’indique le terme d’initié utilisé seul) de son processus de développement psychologique et mystique A ce titre, il n’ignorait pas ce qu’était le « templier » (voir mes précédents articles). De ce fait, l’interprétation de cette prière est inséparable des concepts alchimiques fondamentaux comme le ternaire soufre mercure et sel ou les quatre éléments associés aux principes fondamentaux indissociables de là manifestation de la vie ou encore la multiplication qui obéit au facteur 10. Ces concepts apparemment simples peuvent être associés aussi à des connaissances actuelles et futures.
Tout cela peut être difficile à concevoir sauf si nous nous tournons vers le concept actuel, et fondamental, d’inséparabilité et de résonance où l’individu convenablement préparé joue le rôle de résonateur vis-à-vis des forces universelles. Tout cela est abordé dans mes articles précédents et aussi dans Holoscopie de la spiritualité occidentale.
Oui la Tétractys est étroitement liée indépendamment de ses rapports avec l’alchimie que j’ignorerais donc ici.
D’abord, j’écris, depuis 1972, que la suite des nombres naturels 1, 2, 3, 4, correspondent aux valences des atomes sur lesquels s’est élaborée toute matière vivante : 1 = Hydrogène, 2 = Oxygène, 3 = Azote, 4 = Carbone.
Ces nombres correspondent à ce que l’on nomme valence. En d’autres termes, ce sont des « crochets » dont dispose chacun de ses atomes pour se relier à d’autres.
Par exemple, le carbone (4 crochets) pourra se lier à quatre atomes d’hydrogène (1+1+1+1 crochets), ou deux d’oxygènes (2+2 crochets) ou à un autre atome de carbone (4 crochets).
La Tétractys outre les atomes à la base de la vie est aussi lié à la structure fondamentale de la vie par la présence du quaternaire comme fondement essentiel de l’ADN.
L’ADN permet la fabrication des protéines et donc de toute matière vivante. Or son code pour fabrique toute viande repose sur quatre molécules que l’on appelle bases (puriques et pyrimidiques) ces quatre molécules uniquement sont à l’origine de tout formation de substances vivantes, sans exception, que ce soit la peau l’intestin ou les poumons.
J’attends votre question : Quels rapports avec la croix cyclique d’Hendaye ?
D’abord, il est possible de jouer sur la dispositions des points d’une manière analogue au jeus sur la sonorité des mots en cabale phonétique. En d’autres termes, la Tétractys peut être à l’origine d’une « cabale morphologique » en modifiant le nombre de points.
Reprenons la forme de la Tétractys :
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Si nous enlevons le deux points centraux de la base nous obtenons la lettre A :
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Et nous avons quatre A sur le socle de la croix d’Hendaye.
Ors, le A issu de la Tétractys est formé avec huit points. Pythagore nous invite donc à calculer le nombre triangulaire de 8. Cela donne avec la formule :
Ca y est vous avez saisi puisque le nombre triangulaire de 8 est 36 et celui de 36 est 666.
Or, dans les Pyrénées cette bête existe, c’est celle qui est enchaînée à Tarascon sur Ariège. C’est la Tarasque où dragon de l’Apocalypse qui se réveillera et ne seras pas étranger aux grands bouleversements telluriques que laisse présager la croix.
Alors, matelots, accrochez-vous à la rambarde, ça va bouger ! Mais que cela ne vous empêche pas de dormir. En tout cas Je vous assure que je n’y suis pour rien !
Avec toute mon amitié.
C’est probablement le dernier article avant de reprendre dans un mois ou deux.