Planche du Mutus liber ou l'adepte s'en-va LES YEUX OUVERTS.
Voici un courrier qui pourrait intéresser certaines lectrices et certains lecteurs à la suite de mon article sur les francs-maçons :
DIEU, LE GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS
Question :
Au départ, quand une personne devient FM, c'est qu'il y a déjà un terrain
spirituel en cette personne qui demande à s'ouvrir, à être éclairé. Ce n'est pas comme si il s'agissait d'une école où il faut avoir un bon niveau pour réussir.
Pas besoin de discours, ce qui se passe dans les loges suffit à mettre en
condition. Le terreau est là, il suffit de le cultiver comme il se doit, et si tout se passe bien, le FM ressentira en lui les effets de sa démarche. Tout est mis en oeuvre pour y parvenir et
quand je dis oeuvre il faut aussi prendre ce terme dans un sens plus large....
Une matière brute dans un bon creuset sera mise en
valeur....
Tout être humain est mystique au fond de lui. Mais la majorité ne veut pas
s'encombrer de cet état qui les gènes plus qu'autre chose. L'environnement d'aujourd'hui y est sans doute pour beaucoup.
Réponse :
Oui, un individu désireux de progresser dans la voie spirituelle ne s’adresse plus, actuellement, à l’Église mais aux Rosicruciens aux Templiers ou aux francs-maçons.
S’il y a demande, c’est qu’il y a désir d’être aidé, guidé, « d’être cultivé comme il se doit » en fonction du tempérament et du niveau acquis par « l’impétrant ». Combien découvrent la nécessité de formation bien structurée en lisant mon « holoscopie de la spiritualité occidentale » où je met bien en évidence que si des choses fondamentales ne sont pas connue et pratiquées, l’éveil, et donc la véritable spiritualité, ne saurait éclore. En cela les anciens mystiques de l’Église comme les mystiques orientaux sont en complet accord. L’éveil capable de maîtriser totalement l’ego est nécessaire pour accéder à la véritable spiritualité. Ce n’est pas un fait qui se manifeste progressivement par psychanalyse, méditation, introspection ou opération du saint esprit ou encore par la fréquentation assidue de braves gens. Si on ne passe pas par là « culture de son terreau », donc par cette formation universelle et FONDAMENTALE, c’est comme si l’on demandait à un individu de réparer une voiture alors qu’il ignore ce qu’est la mécanique.
Un homme ou une femme qui pratique la spiritualité comme vous me le décrivez ne peut faire aucun progrès malgré sa meilleure volonté. Mieux, il risque de régresser en croyant être sur la voie…
Non, la Maçonnerie telle qu’elle est actuellement ne saurait être un bon creuset.
Voilà, je ne puis que vous parler de mon demi-siècle d’expériences en ce domaine.
Évidemment, je ne saurais m’arc-bouter en freinant des quatre fers pour refuser de remettre en question ce que j’ai compris… La balle est dans votre camp.
Avec toute mon amitié.