Vous savez cher amies et amis que j’aime m’a-muser, même si mon rire gras ne crève pas le plafond. C’est une sorte de libération de pouvoir mesurer son idiotie dont tout le monde a peur. Plus j’enregistre cette peur, plus l’imbécillité, me prends à la gorge et me fait plonger dans la stupidité qui me grise par ses rapports avec une profonde vérité.
Se vautrer dans l’autodérision est d’autant plus enivrant que la société en a horreur. C’est sûrement mon côté marginal qui me fait tomber dans un trou noir véritable pompe à bêtise qui a le don de réduire en charpie ceux qui se croient intelligents. Je suis bête, prenez note et ne venez pas me reprocher mes erreurs de jugement.
Ben oui, il pourrait y avoir des égarements dans ce que je vais vous raconter car je navigue entre les idées raisonnables et celle des zozos qui pullule à Rennes le Château. Suivez donc béatement mes concepts surréalistes et dites-moi, cher puriste, s’ils peuvent se ranger dans le grand placard des rigueurs jansénistes.
Le point est fait sur ma mentalité que vous pourrez ou non trouver un tantinet utopique voire complètement cinglé. Restons tout de même réaliste car en ce lieu d’écrivassiers où règne un vent de liberté, il faut tout de même exposer les grandes lignes de ce que je vais vous raconter. Courage, que vous soyez ou non un peu secoué par cette bêtise omniprésente dans notre viande de mortel, je vous comprend à 100%, mais que cela ne nous entrave point pour aborder avec sérénité le vif de notre sujet.
Hi ! hi ! hi ! Qu’est-ce que je me poile ! Chu…t il ne faut pas le dire… Le cercle diététique (pardon zététique) des rationalistes patentés, qui se vautre dans les critiques, pourrait me reprocher de remettre trop souvent le couvert.
Je présume que vous avez entendu parler de l’alchimiste parisien Nicolas Flamel. « Flamel fut par excellence l’alchimiste de la France. » nous dit sans ambages, dans son Alchimie, le professeur anglais E. J. Holmyar historien réputé de l’hermétisme.
Prenons note : notre artiste transmutateur de Pontoise est un monument de l’histoire qui nous intéresse. À ce titre il me semble impératif de commencer par lui.
Comme disait mon charcutier sanguinolent : « À tout saigneur tout honneur ». Non je ne déraille pas parce que du « signe » à la pierre rouge le monde entier des alchimistes s’engouffre…
Nota : Les alchimistes jouent sur les mots et le fait de saigner devient par analogie phonétique avec signer une signature liée à la couleur rouge essentielle. Cette couleur fondamentale fut conservée dans l’Église par les rubriques (écrite en rouge- du latin rubeus -, d’où leur nom) des missels, car le rouge est issu du sel. Ce genre de jeu de mot est un des aspects de la Cabale qui est le véhicule essentiel de la connaissance et dont on mesure aisément la différence avec la Kabbale hébraïque.
Si vous ne connaissez pas l’histoire de Nicolas Flamel, il faut commencer par ce grand seigneur (rire de saoul) de l’alchimie. Mille excuses aux spécialistes de l’histoire de l’ésotérisme de devoir débuter par ce qu’ils connaissent par cœur. Je vais essayer d’être bref en me limitant aux faits qui peuvent être intéressants ou significatifs. Ceux qui désirent aller plus loin peuvent se référer à mon article : NICOLAS FLAMEL, LE FAISEUR D’OR
Pour mémoire il est nécessaire de résumer l’histoire de cette vie en abordant les faits incertains de la biographie du célèbre faiseur d’or parisien. Au passage je vous recommande la lecture du beau livre de ce membre de l’académie Goncourt que fut Léo Larguier (1878-1950) : Le faiseur d’or Nicolas Flamel, publié pour la première fois en 1936 aux Éditions Nationales (collection « l’histoire inconnue » puis réédité (sans les photos) dans la collection « j’ai lu » (1969) sous le référence A 220, que vous trouverez à l’occasion pour moins de 5 euros… ne vous en privez pas, c’est très bien écrit et sa lecture est des plus instructive et agréable.
Nicolas Flamel est les plus connus des alchimistes médiévaux. Il naquit près de Pontoise vers 1330. Très jeune il s’installa comme écrivain public près de l’église Saint-Jacques-la-Boucherie (actuellement la tour Saint-Jacques est le dernier vestige). Son travail, lui assurait un revenu modeste.
Il épousa une belle et riche veuve quadragénaire, qui était de 15 ans son aînée : Pernelle Lethas. Elle devint une fidèle et intelligente compagne. Nicolas devait l’associer à ses travaux et parlait toujours d’elle avec tendresse.
Une nuit, Flamel rêva qu’un ange lui apparut, tenant un livre en main en lui disant : « Flamel, regarde ce livre. Beaucoup ne le comprendront jamais, mais un jour tu le déchiffreras.» Ce rêve aurait été inventé, en 1811, par Jean_Baptiste Gouriet (1774-1855), directeur du journal l’indépendant. Je le signale pour mémoire car on trouve ce passage dans toutes les biographies de célèbre alchimiste.
Quelques années plus tard, notre écrivain découvrit la copie exacte du livre qu’il avait vu en rêve. Sans hésiter, il l’acheta deux florins, ni plus ni moins ni moins, soit environ 0,50 € !
Nota : C’est une manière de dire que Flamel acheta un livre qui l’intrigua sans en rêver pour cela !
De retour à la maison, il s’adonna à la lecture pour découvrir que c'était un ouvrage d'Abraam le juif. Le thème en était la transmutation de métaux. Malgré ses efforts il n’arrivait pas à déchiffrer ce manuscrit.
Il se confiait à sa femme Pernelle et prenait le conseil des plus grands savants de Paris. Mais personne ne pouvait l’aider car il ne pouvait consulter de savant juif, car la plupart des israélites français avaient quitté le pays à la suite des persécutions antisémitiques. Beaucoup d’entre eux s’étaient réfugiés en Espagne. Flamel décide alors d’aller les rencontrer. Pour cela il accomplit le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Nota : Ce pèlerinage à Compostelle tout alchimiste est obligé de le réaliser au figuré, il n’a pas à se bousculer sur les routes comme actuellement. Ceci étant dit sans vouloir offenser ceux qui le font avec une réelle dévotion d’ordre religieux ou non. Le pèlerinage alchimique consiste souvent à ne pas quitter le laboratoire en veillant jour et nuit au déroulement des opérations. C’est une longue route très fatigante où le sommeil est souvent réduit à sa plus simple expression comme celui des navigateurs solitaire. Tel est le sens du livre Pilote de l’onde vive (1678) de Maturin Eyquem, sieur du Martineau. Cela est d’autant plus pertinent que les pèlerins revenaient en France par la voie maritime (voie humide ou voie du cinabre).
Après de nombreuses déceptions, il trouva finalement un médecin juif, maître Sanchez, qui se montra surpris et émerveillé en apercevant le manuscrit. Il raccompagna Flamel à Paris pour faire la traduction du texte. Mais arrivé à Orléans, il mourut. Flamel retourna seul à Paris. Grâces aux longues conversations sur l’alchimie avec son accompagnateur il put comprendre le manuscrit. Aussi, après trois années d’essais au laboratoire il réussit la transmutation le 17 janvier 1382.
Nota : Flamel livre ici le fait qu’il fut aidé pour la compréhension de Grand Œuvre alchimique. En effet, il est impossible de parvenir à décrypter correctement, sans aide, le sens des symboles alchimiques. Je dois souligner ici que Flamel ne s’est jamais mêlé à ces groupes bavards qui prétendent décrypter les symboles avec brillance et donc le bagout flamboyant caractérise les ignorants ou les « regardez moi » de tous lieux et de tout temps. Les maîtres en la matière ne « recrutent » point en ces lieux, mais dans les endroits où règne la discrétion ainsi que le silence laborieux et modeste.
Pour la suite de l’étude cette partie seulement de la vie de l’adepte est importante. Si vous souhaitez un peu plus de détails, je vous rappelle l’article que je lui ai consacré :NICOLAS FLAMEL, LE FAISEUR D’OR
Il est vrai que nul ne saurait déterminer si Nicolas Flamel fit réellement son voyage ou s’il s’agit d’une description cabalistique. À l’analyse il semble que l’alchimiste l’ait réellement réalisé mais avec des incertitudes quant au chemin suivi lors de son retour à Paris.
Si la voie maritime de l’Atlantique reste des plus normales afin de gagner l’embouchure de la Loire pour remonter ensuite le courant jusqu’à Orléans sur un bateau à voile carrée ou chaland, il est deux autres routes, l’une terrestre, l’autre à moitié maritime et terrestre.
Cette dernière emprunte la voie maritime de la Méditerranée pour débarquer, comme le fera Jacques Cœur, cet autre alchimiste, dans le port de Narbonne. À partir de là il devient possible d’éviter le Massif Central en suivant le couloir rhodanien pour gagner Paris par la route de Lyon.
Ce retour de Flamel passant par Narbonne permet d’expliquer deux choses : d’abord le 17 janvier devenant comme un lei motif dans l’histoire de Rennes le Château, ensuite pourquoi une « légende » veut que, après la mort du cardinal de Richelieu, le livre de Nicolas Flamel fut dissimulé dans le château de Cabrières, près de Millau, dont la cantatrice Emma Calvet devint propriétaire et amie de Béranger Saunière curé de Rennes le Château.
Nota : Emma Calvet fut membre de la société Théosophique, mais s’y trouvait mal à l’aise par la complexité des exposés et son excès d’orientalisme qui n’arrivait pas à satisfaire sa soif de mysticisme. Elle regrettait la perte de sa foi chrétienne et le manque de ressentir et de sensibilité. C’est justement pour combler cela que Rudolf Steiner, – dissident de la société de Théosophie – créa, en 1913, l’Anthroposophie où le suprasensible et le Christ sont les axes de sa vision du monde. Emma Calvet fut-elle Anthroposophe ? Il y a de fortes chances puisque le Christ avait repris sa place dans sa vie au point de nouer des relations avec le prêtre de Rennes le Château, relations qui deviendrons des plus intimes. Aurait-elle été chargée d’une mission par le fondateur de l’Anthroposophie comme ce fut le cas pour Déoda Roché qui reçu celle de remettre en lumière le Catharisme ? Les découvertes le diront. À la lumière de ce qui précède l’achat du château de Cabrière prend un certain sens.
Quoi qu’il en soit, Emma est parvenue à percevoir l’envers du décor comme le laisse supposer les portées musicales écrites à l’envers sur la façade de sa villa Harmonie de Montpellier, envers qui n’est pas sans rapports avec les inversions chère à Saunière et qui caractérise la langue des oiseaux ou langue des alchimistes.
Ex libris alchimique de Béranger Saunière curé de Rennes le Château.
L’histoire du pèlerinage "officiel" de Flamel doit être analysée en analogie avec son supposé périple méditerranéen.
Quant, dans la version officielle, maître Sanche meurt à Orléans cela signifie que l’OR (à la suite de son ANnée de pèlerinage) n’est pas loin et qu’il n’a plus besoin de maître et de livre pour comprendre la manière de procéder.
Donc il ne ramène pas le livre à Paris et le dissimule dans la région où il finira par être caché dans le château de Cabrières.
De ce fait il est logique que le 17 janvier soit utilisé pour signaler trois choses :
1 – La présence d’or alchimique.
2 – La présence du livre de Nicolas Flamel et donc de documents alchimiques et mystiques qui furent découverts par la noble famille de Perillos dont les membres deviendront très riches et alchimistes ainsi que par Cambriel, le plus grand alchimiste du XIXeme siècle qui vendait des draps à Limoux !
Ne soyez donc pas surpris si la stèle commémorative d’un énigmatique Gustave vison montre la voie à Notre Dame de Marseille à côté de Limoux.
3 – La présence du N inversé de Nicolas, sur la tombe de Saunière qui demande une lecture à l’envers ou sal-oc-i-n (sal = sel = rivière la sal de Rennes les bains, oc = pays d’OC ou Occitanie et soleil O et lune C, i = mercure =hydrargyre).
Avec Nicolas le lieu géographique et l’alchimie sont parfaitement définis… Cette interprétation du N inversé s’ajoute aux autres, dont j’ai déjà parlé, mais elle est ici particulièrement mise en lumière. Remarquons que le « n » minuscule n’est jamais à l’envers il se contente d’être une ARCHE…
Allez mes amis chercheurs, NICOLAS Poussin vous attend à ARQUES et tant que vous y êtes poussez vos investigations jusqu’à la jolie petite église de Palairac sur le chemin de PERILLOS.
Voilà mes amis cette poire, le fruit de mes délires qui, j’ose l’espérer, vous remettra en selle pour de nouvelles investigations.
Saint Béranger, priez pour les sauniers extracteurs de sel alchimique !
Pour aller plus loin :
L’OR ALCHIMIQUE DE SAUNIERE & la reine Christine.
UN DELIRE SUR RENNES LE CHÂTEAU
LE DERNIER GALLICAN : Saunière curé de Rennes le Château.
LE DERNIER DES
GALLICANS, réponse à des interrogations.
LA LANGUE DES OISEAUX ou des Anges
L’ALCHIMIE ET RENNES LE CHÂTEAU A TRAVERS MON INTERVIEW PAR UNE JOURNALISTE.
Que le 17 janvier soit avec vous.