Curieux titre, dires-vous, reposant sur trois points marécageux au possible : ange, alchimie et maçonnerie.
L’ange, c’est un truc comme le père Noël d’un gamin ou sa petite souris. C’est une grosse volaille qui porte des ailes comme ce rigolo de supermarché porte une barbe blanche pour la photo. Avec ça on fait jubiler les marmots gonflés de lait, en leur faisant regarder à la télé Joséphine Ange gardien.
L’alchimie s’est indiqué pour les siphonnés, les coincés du ciboulot qui veulent rouler sur l’or et changer de Porsche tout les jours, comme les SDF, et surtout dégoter un élixir remplaçant le viagra pour faire des galipettes à gogo.
La maçonnerie, s’est du sérieux puisque ça rassemble les hauts initiés (on n’a jamais su de quoi !), les fins gourmets adepte des agapes, qui mettent de beaux tabliers pour cuisiner des patates tout en chantent dévotement la Marseillaise.
Vous voyez, avec cette trilogie on est bien parti !
Ce titre ? C’est obligatoirement de la foutaise diront les membres du glorieux cercle zététique (rationalistes). Oui, cette triade échevelée et irrationnelle au dernier degré a de quoi faire ricaner les matérialistes et aussi certains psychologisants. Il en est de même des spiritualistes affiliés à une école tel le Grand Orient de France et de Navarre qui a fait dégringoler de son perchoir le Grand Architecte de l’Univers pour le remplacer par des bombons à la menthe.
Chacun dans ces courants trouve son bonheur et à ceux-là je ne puis rien dire. Ils illustrent l’adage qui affirme que « L’enfer est pavé de bonnes intentions ».
Et oui, avoir des « intentions » (surtout bonnes et dont on ne sait pas d’où elles sortent) est un conditionnement qui mène à l’aliénation. Rassurez-vous je reste dans le raisonnable je parle de ceux qui ne peuvent se tirer d’un pétrin qui les invite à penser (consciemment ou non) selon certaines règles qui les scotchent à un mode d’emploie.
Je veux m’adresser aux êtres ouverts, dépourvu de l’image de leur femme ou de leur homme idéal. Je veux parler de celles et de ceux qui ne se casseront pas la pipe pour avoir accepté les choses telles qu’elles leur sont présentées par des forces, non hasardeuses, qui font glisser leur roi ou leur reine sur l’échiquier universel. Il s’agit d’individus dont la vie spirituelle n’est pas férocement engagée dans une ornière style « gourou-boutique » ou d’ordre philosophique, religieuse ou ésotérique.
J’ai connu des agrégés, polytechniciens et centraliens plus intelligents que les autres qui surent se débarrasser de leur acquis qui devait faire d’eux, (d’après leurs profs) des élites de la nation en marche vers la gloire ! Bidon tout ça ! c’est de l’esbroufe, un piège à écervelés (et je suis polis) pour draguer ceux qui veulent à tout pris conserver les choses telle qu’elle sont et donc devenir les guides, les maîtres à penser, d’une populace grégaire. Vous saisissez pourquoi ceux qui nous dirigent sont les plus incompétents, les moins bons ? Alors, cher troupeau bêlant ne vous offusquez pas d’être dans le caca.
Lisez attentivement les « Demeures philosophales » et vous découvrirez que l’alchimiste Fulcanelli faisait partie de ces élites qui ont mal tourné.
Et oui, actuellement il faut aller à rebrousse-poil de ce que clame les politiciens et les économistes pour devenir l’élite, la vraie ! C’est seulement à vous les libre, les authentiques « francs » (maçons ou non), que je veux parler, vous qui avez le cœur ouvert qui pouvez tout écouter et ensuite trier ce qui vous est raconté sans le ramener dans un sombre cagibi qui trône cadenassé au fond de votre jardin tiré au cordeau.
Vous avez dû voir au cinéma ou à la télé ces sages des arts martiaux qui sont capables de combattre les yeux bandés ou tirer à l’arc sans se tromper de cible.
Si je qualifie de sages ces adeptes c’est que cette capacité extraordinaire ne peut être acquise que par un travail intense reposant sur une connivence avec l’univers. Cela ne peut être que par un état intérieur commun à toute réelle spiritualité, aussi bien orientale qu’occidentale. Elle consiste à voir par l’intermédiaire de toutes choses qui nous entourent. Cette capacité ne saurait s’acquérir, vous sous en doutez, avec un claquement de doigts.
Pour accéder à un pareil état vous vous imaginez aisément que ce n’est pas en regardant à l’intérieur de soi qu’on y parvient. C’est le corps qui communie avec le tout qui nous entoure. Son esprit ne doit rencontrer aucune barrière et donc se connaître. Nous voilà confronté au fameux « connaît-toi toi-même » dans l’esprit non matérialiste de celui qui l’a immortalisé.
Cela ne signifie absolument pas se poser des questions sur soi ou plus encore se faire psychanalyser. En regardant en soi on ne trouve qu’un soi étriqué, inférieur. C’est en cherchant avec compassion et bonté vers l’extérieur que l’on peut établir une communication par l’harmonie (la résonance) engendrant une communion universelle.
Soyons net : la psychanalyse qui nécessite une observation de soi conduit à une fermeture. C’est une grande erreur de chercher en soi son soi-même. C’est comme si l’on croyait qu’en coupant en rondelle le cerveau il était possible de débusquer les pensées !
Le soi des psy est un sac de nœuds qui ne peut être décrit que par des néologismes aussi obscur que l’exposé souvent filandreux qui les accompagne. Notre intérieur est une vraie perruque dans laquelle notre esprit est en vadrouille dans quelques ruelles sombres et nauséabondes. Ce truc tentaculaire ne peut se démêler, s’assainir, que par l'emploi de notre œil extérieur, celui qu’utilisent les sages des arts martiaux…
Entrer en soi s’est s’abstraire de soi en se concentrant sur le monde extérieur qui nous livre le négatif de notre être. On peut dire que c’est une fécondation de soi par oublie de soi et donc par un réel vécu de ce qu’est l’humilité dépourvue de baratin !
Évidemment pour en arriver là nous devons passer par l’étape de la lecture de ce monde extérieur qui est soi tout en ne l’étant pas. Ce que je veux dire c’est que la cabale (non hébraïque) s’inscrit dans la démarche initiatique de décryptage du lien entre les mondes car elle permet d’instaurer un échange intuitif entre le petit soi et le grand soi, certains diront entre le microcosme et macrocosme.
Ce n’est pas le rôle de cet article de vous donner les ficelles pour y parvenir. Son rôle essentiel (comme tous les articles) est d’ouvrir les horizons. Vous être obligés de me créditer ou alors de me discréditer, ce que je comprends fort bien et ne saurait vous en tenir rigueur.
Quant on est en soi = in ferno = enfer, on prend une sacrée importance. Observer son petit moi ça astique le nombril, ça le chatouille, ça lui fait plaisir. Celui qui cherche en lui-même ne fera que se durcir. Ensuite ce sera la nuit une nuit sans étoiles qui peut devenir éternelle !
Telle est la raison pour laquelle les sciences ésotériques comme l’alchimie ou les arts martiaux de très haut niveau sont en totale opposition avec l’introspection exagérée qui dure des lustres et vous empoisonne tout en vous faisant jeter l’argent par les fenêtres. Et l’on comprend pourquoi les alchimistes véritables fuient les discours psychanalytiques, tout comme ils fuient un formatage religieux ou celui infligé par un maître à penser qui obnubile la raison. Bouddha ne conseillait pas pour rien de ne jamais mettre une lumière au-dessus de sa tête !
On dit que je suis l’élève de mon maître Roger Caro. Non, j’étais, son élève avant 1992. Maintenant, et depuis près de 20 ans, je ne le suis plus tout en faisant fructifier son héritage.
Mon entourage, attaché affectivement à un souvenir veut le perpétuer dans une sorte d’immobilisme en faisant « comme avant ». Ce « comme avant » devient la seule référence, la seule vérité.
La franc-Maçonnerie en sait quelque chose notamment avec cette difficulté ahurissante pour intégrer les femmes dans certaines loges, phénomène symétrique dans l’Église.
Cet enfermement dans le passé, ce traditionalisme donc, cette peur de l’avenir est une attitude bien humaine illustrée par le folklore. Elle doit impérativement se surmonter par ceux qui souhaitent monter les marches de l’initiation.
Certes, le Grand Œuvre est immuable et tout ce qui est calqué sur lui reste éternel. Mais les sociétés changent et les adaptations s’avèrent nécessaires sans cela le traditionalisme l’emporte en fossilisant ce qui aurait dû rester vivant. Ce n’est pas pour rien que les anthropologues ont découvert que l’homme était adapté à l’adaptation. Vous voulez mourir à votre humanité ? Alors restez « comme avant » !
Les petites hirondelles ont besoin de se percher quelque part pour apprendre à voler. C’est pourquoi l’alchimiste et physicien Isaac Newton disait : « Je suis sur les épaules de géants ».
Pour finir de parler de moi à ceux qui me connaissent ou veulent me connaître, je dois spécifier que je ne suis pas attaché à une philosophie particulière, le cœur ouvert à tout, j’observe, j’expérimente, je lis (juste le nécessaire pour éviter une intoxication). C’était l’exigence de celui qui me forma autant que c’est fondamentalement la nécessité initiatique comme l’a fort bien compris Marie Madeleine Dévy en son livre Initiation médiévale (édition Albin Michel, Paris 1980).
Allons les petits, sortez de votre école ! Venez faire une ronde avec les copines et les copains de tous bords, nous allons bien rigoler en ne parlant pas des choses qui blessent tout en ouvrant notre cœur à cette empathie unificatrice.
En ne sortant pas de notre école, on ne peut sortir de son oeuf pour expérimenter une nouvelle naissance. Combien risque de se momifier dans l’ombre d’un pseudo temple, le front posé sur les bottes d’un maître où les fesses offertes à sa cravache d’une philosophie qui ne vaut que des clopinettes ! ! !
Décidément aujourd’hui je m’amuse sans vergogne au détriment des candidats aux initiations peinturlurés qu’offre la devanture de nos supermarchés de l’occulte. C’est peut-être la lunaison pascale qui approche et me fait tourner en bourrique !
L’œil est la plus belle invention sous le soleil dont il reproduit d’ailleurs le symbole qui est un cercle avec un point au milieu. Grâce à l’œil l’homme peut voir. Ce bel organe est-il fait uniquement pour l’homme ?
Le biologiste le croit fermement puisqu’il partage la même origine embryologique (ectodermique) que notre peau.
Et bien je me trompais. L’un de mes premiers « directeur de conscience » me fit faire des expériences de perception déroutantes et cela sans l’aide de drogues mais à partir d’une assez longue préparation au silence mental de plus en plus intégré comme une seconde nature.
Et là quelle ne fut pas ma surprise d’avoir cette impression extraordinaire source d’un immense bonheur de voir les choses, toutes les choses, pour la première fois.
Mon coach, illustre inconnu à la couleur de muraille, me dit alors que je venais d’expérimenter l’humilité car cette sensation de première fois n’était pas la mienne, j’avais laissé la place à quelque chose d’autre habituellement aveugle et qui à travers mes yeux eut l’immense joie de découvrir le monde. Et cette joie il me la faisait partager.
On m’expliqua qui ces êtres essayaient toujours de voir avec nos yeux mais que notre perpétuelle pensée et notre ego démesuré occupaient toutes la place en faisant un obstacle insurmontable à son désir d’observer et de s’observer.
Mon coach me rassura en me disant que je n’étais pas envahi par des diablotins et que je n’avais pas besoin d’être exorcisé !
Regardez les corps célestes ces immenses et innombrables galaxies dont les milliards de planètes sont dépourvues de vision. D’un seul coup des yeux lui sont prêtés par une fourmi qui se balade sur l’écorce terrestre. Alors c’est une joie incommensurable et cette fourmi devient précieuse puisqu’elle porte les yeux de l’univers.
Ainsi cette humble fourmi aura progressivement connaissance, d’une manière intuitive, des mécanismes de l’univers. Et cela grâce à cette communion avec l’infini céleste qui peu à peu, par osmose, se révèle en son cœur.
L’alchimiste passe sa tête à travers la voûte étoilée pour découvrir les rouages de l’univers. D’après le Liber chronicarum, 1493, Herman Schedel (1440-1514)
Telle est la raison pour laquelle les alchimistes ont la réputation d’être parvenue sans équations ou modèle cosmogénétique a comprendre les mécanismes de l’univers.
Nous sommes là d’ailleurs dans une démarche commune à tout véritable mystique indépendamment de son milieu culturel et religieux.
En ce sens nous pouvons dire que toute démarche spirituelle et sa dimension initiale, et donc initiatique, est fondamentalement laïque.
La suite change de registre.
Alors, prenons garde de ne point envoyer promener le Grand Architecte de l’Univers, ou de déclarer que le substrat des religions est délétère et que l’alchimie n’a pas de concordances à connotation religieuse traditionnelle et non traditionalistes.
Les voûtes des cathédrales recouvrent un mystère qui échappe aux rationalistes plus ou moins camouflés derrière la logique ou un néo cartésianisme.
Ce substrat « laïque » et initiatique des religions, est envahi par le chiendent des confessions actuelles qui ont sacrifié l’être au paraître et le savoir au pouvoir.
À l’aube du christianisme un disciple de l’apôtre Paul : Denis l’Aréopagite, parla de théologie mystique laquelle correspond à une connaissance secrète qui est le degré suprême de la connaissance de Dieu. Et il spécifie que les mots doivent « éclater » pour pouvoir exprimer les connaissances, et finir par disparaître. Ils doivent s’évanouir pour instaurer une connaissance directe. De ce fait la montée vers Dieu est fondamentalement une montée silencieuse.
Ainsi ce compagnon de l’apôtre Paul confirme cette nécessité du silence dans l’initiation qui ne consiste donc pas, comme chez les Franc-Maçon, à fermer son clapet pendant un certain temps, acte irrationnel et même naïf, qui consiste à comprendre le silence au premier degré !
Dans ce silence, le grand mystique d’Athènes voyait en action les être de l’univers constituant une véritable échelle entre Dieu et les hommes. C’est lui qui révéla la hiérarchie céleste dont les barreaux inférieurs était ceux de la hiérarchie ecclésiastique.
En d’autres termes les ecclésiastiques du premier siècle étaient des initiés de haut niveau qui s’inscrivaient dans un processus d’évolution juste au-dessous des Anges.
Évidemment de nos jours, cette notion est passée sous silence car les prêtres et évêques ne sont plus depuis belle lurette des initiés mais des animateurs et de ce fait ils sont souvent plongés dans des affaires sordides dont la presse se fait l’écho.
Dans la hiérarchie céleste les Anges sont les plus proches de nous. Ils précèdent immédiatement l’homme dans sa route vers la divinisation. Au-dessus d’eux se trouvent les Archanges dominés par les Archées appelés aussi Principauté (connaissant le principe initial de toutes choses). C’est la première triade. Je passe sous silence le reste de la hiérarchie, avec deux autres triades, que j’ai abordée dans des articles précédents.
Il suffit de retenir qu’il y a trois triades ce qui fait neuf niveaux.
L’important pour nous est de savoir que les Anges ne voient pas les minéraux tout en voyant les plantes, les animaux et les hommes. C’est un fait essentiel dans le sujet de cet article pour saisir une dimension fondamentale de l’alchimie et des fondateurs de la symbolique maçonnique.
Que signifie : « Les anges ne voient pas les minéraux » ? Que les minéraux constituent leur « point aveugle » comme il en existe un en toute rétine de l’œil humain, endroit où le nerf optique s’enfonce vers le cerveau pour véhiculer l’information née dans la rétine.
Mais les anges ne sont pas des hommes (pas vrai Joséphine ?). Donc les minéraux, point aveugles pour l’Ange, constituent un lieu où les informations visuelles sur notre monde et les Hommes leur sont transmis, d’une manière que nous ignorons, pour les informer.
Ainsi le minéral est « l’œil de l’ange » !
Dans notre corps se trouvent d’innombrables minéraux qui jouent un rôle souvent capital pour notre vie. Je ne vais pas alourdir le texte en les énumérant, mais je m’arrêterais à un seul capital au possible, je veux parler du fer qui est un oligoélément essentiel présent dans les sels minéraux que l’on retrouve dans les aliments.
La particularité du fer est d’avoir un numéro atomique égal à 26. En d’autres termes 26 électrons gravitent autour du noyau atomique du fer.
Ici nous rejoignons la Kabbale hébraïque ou le nombre des lettres du nom divin iod (10) he (5) vov (6) hé (5) est égale à 26.
Ne soyons donc pas surpris que le fer constitue le noyau de notre planète « vivante ».
Le fer « divin » (cab. fer de vie) est essentiel pour la vie puisqu’il est dans chaque molécule d’hémoglobine et donne la couleur rouge à notre sang.
Cela permet de comprendre pourquoi l’ange est étroitement lié à notre biochimie, qu’il « circule » dans le sang, il est associé à la « musique » de notre métabolisme et dans les processus de transmission de l’influx nerveux. Par là il agit sur nos pensées et nous inspire. La « musique biochimique » répond, par la répartition et la concentration moléculaire de ses différentes étapes du métabolisme, à la « musique des sphères ». Le « bas » ou microcosme, s’harmonise avec ici le « haut » ou macrocosme.
Partout et surtout dans notre corps, les minéraux sont l’œil de l’ange et aussi leur moyen d’action, d’où la nécessité du silence pour laisser s’exprimer l’inspiration.
Le dialogue avec l’ange n’est possible qu’en le laissant se manifester dans notre esprit vierge de toutes pensées. Le discours du moi étriqué ne s’accorde pas avec le verbe de l’univers. Il embourbe la communication.
Le minéral va donc retenir toute l’attention de l’alchimie. Et la pierre philosophale sera autant un œuf minéral que cet œil que les Égyptiens ont particulièrement prisé avec l’œil oudjat ou œil d’Horus permettant au dieu de voir l’invisible et donc d’assurer une protection. Nous trouvons là le rôle de nos anges gardiens.
L’œil oudjat des égyptiens.
Telle est la raison pour laquelle l’alchimiste devient capable de purifier les pierres précieuses, qui correspondent à l’ouverture de l’œil de l’ange.
Libération de l’œil droit de l’ange dans la cristallisation minérale. In Seraphinisch Blumebgärtlein, des œuvres de Jacob Böhmes.
On retrouve cette même démarche dans la « purification des métaux » des francs-maçons, opération qui n’a donc rien de spéculatif mais qui se déroule dans le laboratoire des alchimistes comme le furent les fondateurs de la maçonnerie. Voici un extrait du texte d’Helvétiuus, célèbre médecin du prince d’Orange dont personne n’est parvenu à déceler une supercherie :
« Pris d’une grande admiration (c’est Helvetius qui s’exprime dans son rapport du 27 décembre 1666. Il parle, après que l’alchimiste qui lui rendait visite lui a montré des médailles d’or d’origine transmutatoire), j’ai voulu savoir quand et comment il les avait acquises. Il me répondit : « Un ami étranger qui est demeuré quelques jours dans ma maison (il s’était présenté comme un adepte de cet art qu’il venait me révéler), m’a enseigné divers procédés. » C’était d’abord comment transformer des pierres et des cristaux ordinaires en rubis, chrysolites, saphir, etc, bien plus beaux qu’on voit d’ordinaire. »
On peut donc constater que le premier souci de l’alchimiste est d’ouvrit l’œil de l’ange en le purifiant.
La Franc-Maçonnerie avait la même démarche en passant de la pierre brute à la pierre cubique à pointe, toutes deux figurent sur le tableau d’apprenti. On retrouve la pierre cubique a pointe sur le tableau de compagnon.
Pierre cubique à pointe.
Ce monolithe est constitué par 9 faces, 5 pour la partie cubique et 4 pour la partie pyramidale. Ces neuf faces correspondent aux neuf « faces » de la hiérarchie spirituelle de Denys l’aréopagyte. Le sommet de la pyramide indique leur convergence vers le Grand Architecte de l’univers. C’est donc à l’intérieur de la pierre que tout se passe.
D’après GADLU.INFO.
Ainsi se comprend la raison pour laquelle les assises de la Jérusalem céleste dont parle la Bible sont en pierre précieuse :
« Son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges…
La muraille était construite en jaspe, et la ville était d’or pur, semblable à du verre pur. Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce : le premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d’émeraude, le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprane, le onzième d’hyacinthe, le douzième d’améthyste. Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle. » (Apocalypse chapitre 21, versets 11 à 21)
Outre les fondements de l’astrosophie avec les 12 perles ou planètes aux portes des 12 maisons astrologiques, nous voyons un ange correspondant à chaque planète, ce qui caractérise une hiérarchie céleste à 12 étapes. Dans la réalité nous trouvons neuf échelons. Les trois qui manquent correspondent à l’homme, à l’animal et à la plante. La Jérusalem céleste attend donc la divinisation des Hommes des animaux et des plantes.
Pour beaucoup ce que je viens de dire est difficile a avaler car nous répugnons à accepter l’invisible qui braque notre esprit rationaliste formaté par notre époque aveugle et récalcitrante à cette dimension, et cela même si la physique quantique va dans le même sens.
Je présume que les Francs-Maçons n’adhèreront pas même s’ils savent que leur initiation se paupérise au fil des ans.
Inversement je ne doute pas que les alchimistes puissent en retirer non pas un enseignement (je n’enseigne rien et tente de tricoter un fil relationnel) mais un autre point de vue sur l’oratoire et la matière qu’ils œuvrent au laboratoire.
Je ne demande à personne d’ingurgiter ma prose, surtout pas aux esprits brillants, mais de lire pour tenter de glaner des informations susceptibles de les intéresser et que je suis heureux de leur donner.
Je vous souhaite des trucs pas possibles qui vous fassent plaisir.
Avec toute mon amitié.