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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 17:16

blason Champagne

Les psychophysiologistes sont fascinés par la langue des animaux. Généralement le public est peu informé sur ce qui se trame dans les laboratoires où l’on cherche l’étincelle de l’intelligence chez ses êtres vivants qui sont bien souvent nos compagnons et dont nous ne soupçonnons pas un instant qu’il puissent penser… et peut-être même avoir une opinion sur nous !

j’en relaterais une seule qui reste fondamentale et fut la preuve que les animaux pensent.

On avait appris à un corbeau à ouvrir une boîte qui portait un point sur son couvercle pour picorer un grain contenu dans la boîte. Quand le couvercle de la  boîte portait deux points, l’oiseau l’ouvrait et picorait deux grains, idem avec 3, 4, 5,(…), point, tracés sur le couvercle.

Un jour un expérimentateur disposa quatre boîtes, avec des points sur le couvercle. L’oiseau picora exactement le nombre de grains marqués sur les boîtes, mais dans la boîte marquée cinq, il n’en prit que quatre. L’oiseau entra dans sa cage après l’expérience et l’expérimentateur s’apprêtait à écrire sur son carnet de laboratoire « expérience manquée » quand l’oiseau se mit à sauter de toutes parts dans sa cage en sifflant. L’expérimentateur le laissa revenir auprès des boîtes. Il se précipita vers la boîte 5 et piqua le grain qu’il avait oublié. Ensuite il  entra tranquillement, et satisfait, dans sa cage.

L’oiseau pense, se souvient, et juge ses actes… qui peuvent le perturber sur le plan émotionnel.

Dans un autre registre, que dire du terrier Rolf qui passait son temps sous la table des gamines où elles étudiaient le calcul. Un jour  les deux fillettes « séchaient » lamentablement. Rolf répondit à leur place en frappant avec sa patte sur la table… Il est devenu célèbre !

Il est aisé de voir ce brave chien se mettre les deux pattes sur la tête en écoutant les réponses des gamines. Aussi, pris de charité, il chercha à les aider, ce qui est de l’ordre de l’affectif…

Évidemment, les numéros de cirque ne font plus recette car neuf fois sur dix ils sont truqués et, de ce fait, la performance reste des plus banale.

Pourtant en certaines occasions, les investigations les plus soupçonneuses n’ont pu faire la preuve d’un trucage et dès lors on peut envisager une réelle pensée de l’animal, même chez les animaux les plus féroces qui le sont fort probablement pour de bonnes raisons car bien souvent l’espèce humaine est une mauvaise fréquentation... Les animaux ne torturent pas ne font pas la guerre et ne cachent pas de lingots d’or dans leur nid ou terrier.

Un des cas les plus énigmatiques, le plus célèbre de tous, est celui des chevaux d’Elberfeld, en Allemagne.

 

Au début du XXe siècle, un amateur de chevaux nommé Wilhem von Osten dressait des animaux de façon particulièrement raffinée, et, entre autres prouesses, il tenta de leur apprendre à compter. En très peu de temps, l’étalon Hans se révéla capable de le faire. Il tapait les dizaines du sabot droit et les unités du gauche. Hans indiquait ainsi le nombre qu’on lui présentait.

On lui apprit à lire par ce procédé. Il tapait du pied selon un code très simple utilisé par les « voyants » numérologues : 1 = A, 2 = B, 3 = C, etc.

Après avoir assimilé les chiffres, le cheval apprit le calcul. Son maître écrivait sur le tableau 35+15 et Hans tapait 50. Certains criaient au miracle et d’autres clamaient leurs réticences. Le remue- ménage fut tel que l’empereur lui-même s’intéressa à la question et, sur son ordre, une commission de professeurs vint étudier les exploits de ce cheval merveilleux.

Vous vous doutez, chères lectrices et chers lecteurs, que nos barbes académiques furent sommés de trouver quelque chose même s’ils ne trouvaient rien !  Cette commission de savants, fort attachés à leur chaire, remirent un rapport formel (dont il fut impossible d’obtenir une copie) : Le cheval agissait non pas en calculant, mais en se guidant sur des signes imperceptibles pour l’homme (c’est à se demander comment nos éminences grises bien humaines ont pu desceller des signes indécelables pour l’homme ! )

Nos universitaires patentés utilisèrent donc le procédé qui va faire de plus en plus fureur quand ils se trouveront face à l’inexplicable : affirmer péremptoirement comme vraies des idées préconçues… et croyez-moi, ça dure encore. J’ai pu entendre à la fac de Montpellier un professeur affirmer la même chose (sur ce même problème des chevaux calculateurs) que ses collègues allemands… un siècle plus tôt ! Ben oui on se serre les coudes et l’on devient traditionaliste dans les Académies. Courage, le couple franco-allemand se porte bien.

Quoi qu’il en soit, l’histoire des animaux calculateurs reste un sujet qui hérisse les cheveux des chauves de la Sorbonne. C’est un sujet qu’il faut écarter car il sent le soufre ou est cousin du poil à gratter. Ainsi, le grand zoologiste Hediger inventeur de l’éthologie (science du comportement animal) parle de :

« La légende imbécile des chiens et des chevaux qui s’expriment en frappant des coups ».

Cette opinion me donne une envie féroce de frapper des coups... Et à vous ?

Après cet exposé des savantasses éclairé, Von Osten fut écœuré par cette analyse de mauvaise foi. Découragé, il vendit son cheval à l’un de ses admirateurs un certain Krall, bijoutier de son état et, par ailleurs, fort riche. Celui-ci convaincu de l’inanité du rapport scientifique entrepris de poursuivre l’éducation du cheval et d’éduquer de la même façon deux autres chevaux : Muhamed et Zarif.

Krall s’ataqua à la réhabilitation des expériences de von Osten. Entre autre, il refit dans l’obscurité la plus absolue les essais les plus spectaculaires. Hans et ses deux condisciples, après avoir vu l’énoncé du problème, n’avaient aucune difficulté à la résoudre malgré les ténèbres.

Les deux nouveaux prodiges faisaient des progrès foudroyants ; deux heures de leçons par jour, au maximum, leur permirent d’exécuter en moins de deux semaines des additions et des soustractions. Quelques jours plus tard, ils abordaient les multiplications et les divisions. Après quatre mois d’instruction, ces élèves modèles s’attaquent aux racines carrées et apprenaient parallèlement l’alphabet !

La nouvelle des nouveaux succès des chevaux d’Elberfeld (ils devinrent célèbres sous le nom de la ville ou habitait leur maître) fit cette fois le tour de l’Erope et donna lieu à de très vives controverses.

Krall adjoint alors au trio un quatruème compère nommé Hänschen qui se révéla très rapidement aussi doué que ses prédécesseurs.

Il convient de dire qu’actuellement les prof d’universété se satisfons de lire les publications de leur collègues et certains n’ont pratiquement pas vu un cheval de leur vie. A l’actif de cette époque ou les chevaux de Krall contaient il convient de retenir ceci : d’estimables savants et professeurs d’université ne craignaient pas de faire le voyagé (avec l’inconfort de cette époque) pour s’informer sur place.

Dans leur esprit, il ne pouvait pas s’agir d’une faculté réelle de calculer. Pourtant, ils furent nombreux à ne pas vouloir rejeter le phénomène avant de l’avoir vu.

Cela pour dire qu’il n’est pas du tout certain qu’une telle attitude d’esprit soit possible de nos jours ; de nos jours les spécialistes « rationalistes » néocartésiens  interrogés, sans avoir vu le phénomène, aurait d’abord crié à la supercherie… en se trompant, évidemment. Mais ce n’est pas important de se tromper, l’essentiel est d’affirmer qu’un cheval est incapable de compter.

Parmi les enquêteurs plus ou moins sceptiques, mais généralement sincère, on remarquait un illustre psychologue suisse : Claparède.

Il réalisa des études sérieuses en déduira qu’il est très probable que les animaux captaient des signes involontairement fournis par les assistant comme les réactions émotionnelles.  L’interrogation subsistait, quels signes émotionnels le cheval captait ?

C’est ainsi que les professeurs Mackensie et Assagioli obtinrent l’autorisation de faire travailler le plus jeune des chevaux, Hänschen, sans la présence de Krall et des palefreniers.

Les deux professeurs écrivaient les problèmes sur un tableau noir et obtenaient des réponses  correctes dans un pourcentage de cas très satisfaisant. Ce n’étair donc pas l’attitude du maître qui dictait les réponses.

Ensuite, ils isolaient le cheval dans une pièce et, après avoir inscrit le problème à résoudre, ils quittaient la pièce. L’observation s’éffectuait par n judas, et pourtant les réponses contnuaient à étionner les observateurs.  Ils n’étaient pas à l’origine des signaux iperseptibles pour donner la réponse au cheval.

Un allemand, le professeur Hartkopf voulu éviter que le cheval puisse glaner une Information en observant l’expérmentateur à travers le judas. Les questions furent préparées par des tiers, et Hartkopf ouvrait l’enveloppe contenant la question juste avant de l’écrire et donc sans connaître  réponse lui-même et de ce fait il ne pouvait aider le cheval inconsciemment. Il laissait l cheval répondre et ensuite seulement il ouvrait l’enveloppe contenant la réponse correcte.

La réponse du cheval ne mettait que quelques secondes à venir, et ce laps e temps ne permettait pas à Hartkopf, qui n’était pas lui-même un calculateur prodige, d’effectuer l’opération. Car les questions posées à l’animal étaient loin d’être simple : on demandait par exemple la solution de la racine troisième de 29 791 ou de 103 823. Par la suite, les expérimentateurs poussèrent l’animal jusqu’à la racine quatrième d’un nombre de six chiffres, et quand on apprend que la racine de 456 776 fut donnée avec exactitude en dix secondes approximativement, on conçoit a quel point l’hypothèse des stimulus par des signes inconscient de l’auditoire devient improbable.

Ne voulant pas reconnaître une telle capacité du cheval, nos universités enseignent encore les conclusions de Claparède…

Depuis le début de cet article, vous devez vous demander quels rapports peut-il y avoir entre ce que je vous raconte et la phonétique ou cabale ?

Le prix Nobel Maeterlinck, si passionné par les mystères de la vie animale, rendit visite aux chevaux e Krall. Le poète resta seul en compagnie du cheval Muhamed et lui posa des problèmes dont il reçu immédiatement la réponse.

Très impressionné il le fut encore plus lorsque Krall présenta Maeterlinck au cheval en répétant à plusieurs reprises son nom. Il lui demanda ensuite de l’écrire et le cheval traduisit en langage cabalistique : MAZRLK.

Alors, si vous rencontrez un cheval dans son pâturage faîte attention à ce que vous dites, les prés on des oreilles.

Avec toute mon amitié.

 

Je vous informe qu’au mois de février, je n’écrirais que très peu d’articles et serait absent de FB.

 

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