Je dédicace cet article à Jean-Pierre B. Qui eut l’amabilité de me faire cadeau d’un petit livre très riche sur le Grand Architecte de l’Univers. Qu’il soit remercié ici.
© L. G. 2009, pour tout le blog.
Non ! Ne croyez pas à mon implication maçonnique, sous forme de robot téléguidé par des polissons, parce que j’écris des articles ayant trait aux activités de cette confrérie à l’état de supernova finissante. Soyez convaincu que je ne suis pas un kamikaze défloré par un gros suppositoire explosif. Vous n’ignorez pas que c’est la dernière mode chez ceux qui préfèrent la poudre d’escampette au face-à-face avec la réalité...
Pour l’ennième fois autorisez-moi à le redire avec toute la bonne foi dont je dispose : je ne suis pas Franc-Maçon. Alors, de grâce, mettez vos craintes dans la poche avec un mouchoir propre par-dessus !
Si l’alchimie théorique, symbolique, pratique (au laboratoire) et linguistique s’est perpétuées d’une manière lumineuse sur le sol, le mobilier et les murs des loges, ne me reprochez pas de le dire et parfois de l’analyser. Je suis un étranger, un profane pour les « initiés », de cette société discrète et pour certains un « alchimiste » qui se trompe. C’est peut-être vrai. N’étant pas conditionné, je suis à même de reconnaître, en ce domaine sacré, que je suis à côté de la plaque. Cela fait partie de notre conscience de la Maïa, de son monde incertain, relatif, trompeur. Pour l’instant je n’ai pas rencontré un seul contradicteur, ce qui est peut-être dommage pour son enrichissement et pour le mien. Mais j’entends beaucoup parler derrière les paravents de peur que j’ai une mauvaise haleine…Certains m’ont taillé méchamment, un costar puant. C’est à vous de savoir si je suis un suppôt des forces obscures. Alors, lisez !
Le milieu des hermétistes patentés est tellement blindé dans sa secrète connaissance que l’échange et la simplicité sont du domaine de l’illusoire. Cette banale constatation montre, sans aucune ambiguïté, que sur le plan de l’alchimie interne se profile, pour certains alchimistes, de graves erreurs qui ne peuvent conduire qu’à l’échec. Ma sœur Anne pourquoi ne voit-tu rien venir ?
La fin de l’ésotérisme du deuxième millénaire est la fin d’une manière de procéder qui ne consiste pas à claironner à tout va les connaissances, mais à les rendre plus accessible, sans formules trop alambiquées, à une humanité qui est en plein désarrois dans sa douloureuse métamorphose.
Face aux maçons, je parle en toute liberté car leur philosophie est souvent à des années-lumière de ce que signifient leurs symboles. Cela je l’ai exprimé à plusieurs reprises et je crois, l’avoir abondamment démontré dans mes précédents articles. Je ne puis donc éviter de me conduire parfois en hérétique vis-à-vis du cénacle bariolé de ceux qui doivent leurs gallons à leur paisible et confortable ancienneté. Soyez persuadé que je n’ai nullement la volonté de nuire mais je ne puis digérer le fait qu’un grade, ou qu’il soit délivré, prennent l’étiquette de cadeau pour bonne conduite, ou titre universitaire ronflant, ou encore paiement régulier de cotisation avec participations active aux bonne œuvres agrémentées d’un carnet de chèque généreux.
Seriez-vous rassuré pour votre sécurité si la valeur des généraux d’armée et des amiraux, chargés de votre protection, avaient pour unique compétence celle d’un troufion à grand gueule ? Partout un grade implique une connaissance particulière, un parcours, un aboutissement. C’est un peu comme le franchissement d’un fleuve d’une rive à celle qui est de l’autre côté. En ésotérisme il en est de même et s’y ajoute une réelle valeur spirituelle. Si cette dernière est absente nous sommes à carnaval. Je dis cela en connaissance de cause.
Un jour, j’ai été sollicité pour une conférence chez des sœurs à trois points ou j’ai rencontré une ignorance telle, mixé de bagou, que j’en ai encore le vertige ! J’ai essayé d’en parler avec leur Vénérable qui m’a rabroué en disant que chacun faisait son chemin à sa manière. C’est ainsi que je suis devenu « persona non grata » pour ces dames ! C’est comme cela que j’ai appris que nul ne bouscule impunément la paresse organisée. Me reprocherez-vous d’avoir honte pour elles, pour leur indignité confortable ? Cette conclusion n’est pas misogyne, car j’aime les femmes sans que s’y mélange une connotation vénérienne.
Je vais chercher la connaissance là où elle se trouve, même ci ceux qui la possèdent l’ignorent et véhiculent parfois une réputation sulfureuse. Je suis là où s’est réfugiée la sainte science alors ne me reprochez pas un ridicule pacte avec le diable ! Je ne pactise qu’avec le Christ, ça vous gêne, vous qui bouffez du curé ? mon orientation spirituelle ne signifie nullement que je soi un espion de l’Église qui elle aussi véhicule des connaissances mal comprises et des symboles oh combien extraordinaires. Non, je ne suis pas membre de l’Opus Dei ! Je ne suis pas, et ne puis être, catholique romain, ni orthodoxe, ni protestant Rassurez vus je ne suis pas non plus un adorateur des extraterrestres ou un fervent admirateur du Nouvel Age ou encore disciple inconditionnel de la Scientologie. Cela ne m’empêche pas d’aimer la Science-Fiction !
Restons-en là avec une précision qui vous aideras peut-être à mieux me situer : le sujet traité ici est une adaptation d’un chapitre de mon essai Holoscopie de la spiritualité occidentale qui fut publiée en 1997 aux éditions Memor de Bruxelles, livre de 500 pages composé avec passion et professionnalisme par mon éditeur et ami John Ellyton et qui fut inhumé, au fond de mes placards, après une carrière brêve.
Généralement la laïcité et Dieu ou le démiurge ou encore le Grand Architecte de l’Univers (G.A.U.) sont compris comme des valeurs incompatibles. Cette attitude est illustrée par l’exclusion du G.A.U. par certains Francs-Maçons du XIXe Siècle. Et cela s’amplifie de nos jours, puisque ce rejet de la divinité fondatrice gagne l’Église dont la barque de Pierre navigue péniblement dans un océan de chaises vides.
Au premier abord ce rejet semble logique car un individu libre ne saurait s’embarrasser de croyances en une divinité. Cela est d’autant plus évident que le cléricalisme, qui véhicule des dogmes, est sous jacent à cette foi. Le clergé est, en effet, porteur d’une liberté assujettie à des règles strictes dont la plus parts furent inventées par eux-mêmes au fil des siècles. Il est bien évident qu’un individu ne saurait se développer dans un univers carcéral, même si des habiletés de langage d’orateurs affirment qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre le dogme et la liberté.
Ceci est dit sans agressivité particulière vis-à-vis de l’Église latine dont le pape préside la destiné. Désolé, je ne sais pas dire les choses en ayant l’air de ne pas les dires. Pardonnez-moi ma nullité en rhétorique et ne vous fâchez pas tout rouge.
Toutes ces contraintes, pour la plupart assez peu édifiantes, sont rassemblées dans le droit dit droit canonique et les rituels ont couché noir sur blanc les moindres règles à respecter pour aller au ciel comme un boulet de canon. Le boulet étant évidemment attaché au pied de chaque fidèle devenu forçats. Forçats forcés à croire à ceci à cela et de bien faire attention de ne pas mettre de préservatif pour que les virus puissent continuer à vivre et ceux qui violent la règle continuent à crever. Je m’arrête car je deviens lèse majesté…
Donc, dans un premier temps, nous pouvons dire que ceux qui ont poussé dehors le G. A. U. ont raisons. Cela est d’autant plus évident que d’une manière générale la vie spirituelle est liée, pour la plupart d’entre nous, à la religion car si la spiritualité était incontestablement laïque, le G.A.U. ne serait pas en train de poireauter derrière la porte de certaines loges dites laïques. Ces loges sonr essentiellement consacrées à des réflexions de fond sur les questions sociales et politiques, dans le dessein louable, mais, hélas, surréaliste, d’améliorer la société. Je ne tarderais pas à être plus explicite. Je me bornerais pour l’instant à dire que l’amélioration sociale commence par celle de l’individu et non le contraire. L’amélioration stable et profonde de l’individu ne peut se réaliser par le biais de l’action sociale, dont je loue ici les bonnes intentions. Ce perfectionnement individuel ne repose pas sur une philosophie et encore moins sur une morale. J’y reviendrais.
Certaines loges sont fières (avec raison) du frère Schoelcher qui abolit l’esclavage. Cela est dit comme si tous les Maçons et l’esprit maçonnique, était derrière lui pour favoriser son œuvre. De grâce, pas d’esprit cocardier s’il vous plait !
Soyons juste. Un Franc-Maçon tel que Victor Schoelcher n’a pu abolir définitivement l’esclavage que grâce à l’action de l’abbé Grégoire qui l’a aboli avant lui. Et l’abbé Grégoire, en réalité évêque, est aujourd’hui oublié. Aucune statue, aucune rue à ma connaissance ne célèbre à la Martinique ce compagnon du Christ de l’Église des gaules. Il est entré au panthéon discrètement et fut, et est encore, renié par l’Église qui interdit qu’il soit reconnu, même si le général Lafayette se dressa contre cette Église si peu sociale, si peu vertueuse et parvint à fédérer le peuple de Paris reconnaissant et indigné pour lui rendre hommage malgré l’interdiction de l’archevêque de la capitale qui voulait lui refuser des obsèques religieuses. Le peuple lui fit spontanément des funérailles nationales et des prêtres désobéirent par dizaines à leur évêque pour célébrer avec faste et recueillement les funérailles religieuses interdites.
L’Église, emprisonnée par ses dogmes, a perdu le Nord puisque lors de l’entrée au Panthéon des cendres de l’abbé, Mgr Lustiger refusa d’assister à la cérémonie présidée par François Mitterrand. Je ne sais pas l’effet que cela peut vous faire, mais à moi ça me donne le vertige tellement j’ai envie de hurler mon indignation. Vous devez vous douter que derrière cette histoire est une magouille qui tente de dissimuler la grandeur des prêtres assermentés lors de la tourmente Révolutionnaires. Ces hommes d’Église furent les véritables serviteurs du Christ qui perpétuèrent l’Église des Gaules, et non ceux qui refusèrent de prêter serments que l’on appele prêtres réfractaires canonisés à tour de bras. Ces prêtres réfractaires étaient aliénés à l’autorité Romaine. Ils renièrent leur passé et furent donc traîtres à leur pays, en ne reconnaissant pas l’Etat ou les rois comme chef de l’Église de France ou Église Gallicane.
J’ai envie de vous faire un discours dans le style de celui du Général de Gaule :
« Gaulois, gauloises, mettez à la porte vos envahisseurs et retournez aux mamelles (ça c’est du Sully) de notre mère patrie. Vive la France, vive l’Église Européenne des Gaules ! qui seule permet l’union spirituelle des peuples (roulement de tambour) » C’est pas beau ça pour ne pas me faire que des amis !
Le pouvoir des chefs d’Etat Français fut octroyé, sous forme de libertés gallicanes, par les papes qui furent sauvés à plusieurs reprises par Pépin. Ces libertés, que voulaient retires les papes, furent réactivées (officiellement et légitimement) sous Charles VII (1403-1461) par la pragmatique sanction de Bourges (1438), avec la bénédiction implicite de... Jeanne d’Arc.
N’oubliez pas l’adage : « Quand Rome mord, l’homme est mort. » Sous entendus sa dimension venimeuse et traîtresse, dont les jésuites furent les plus illustres représentants. La perfidie de Rome, souvent à l’insu des papes, est comparable à celle du serpent. Cela inspira Voltaire qui fut attaqué méchamment par un mauvais coucheur appelé Jean Fréron, ce qui lui fit écrire : « Un jour Jean Fréron se promenait au fond d’un vallon. Un serpent le piqua. Devinez ce qui arriva ? Ce fut le serpent qui creva. »
Souhaitons donc avec Voltaire que les serpents crèvent…
Ces loges sans G. A. U. ont donc signé une sorte de pacte social ou l’individu se doit d’être un rouage cherchant à améliorer la vie d’un peuple, ce qui est proche du défunt communisme. Quant à la vie individuelle, elle est réduite à la morale, au soutien du concept d’appartenance à la Loge, et, disons-le : au dogme laïque républicain.
La donnée fondamentale négligée, lors de l’expulsion du G. A. U., c’est que les systèmes dogmatiques nous pendent au nez sans pouvoir nous moucher. Chez nous Marianne a remplacé Dieu. Des dogmes, même pas féminisé, sont remplacés par des lois dont l’ensemble constitue un inextricable fouillis ou même un ordinateur est incapable de retrouver ses petits. C’est ainsi que des intelligences brillantes nous incitent à vivre dans l’absurde.
Il suffit d’être un peu lucide pour dire qu’il y a un hic, un truc qui ne gaze pas et peut être qui cherche à nous gazer ? Je ne vais pas m’aventurer dans de pareilles suppositions qui sont interdites par ceux qui ont mis sciemment à la mode une expression favorite chez les néo cartésiens, et chez ceux qui se disent bien dans leur tête, expression que l’on retrouve dans les films et téléfilms ou des scientifiques d’opérettes ramènent leur fraise : LA THÉORIE DU COMPLOT ! Superbe invention qui est du vent, un mot qui ne repose sur rien, à l’instar des hallucinations collectives. Les andouilles sont ceux qui croient mordicus que la théorie du complot a les reins solides a un sens alors qu’elle n’en à pas. C’est une formule de rhétorique destinée à ridiculiser ceux qui voient un peu plus loin que le bout de leur nez. En réfléchissant un peu, toute science comportementale et toute futurologie s’intègre dans la théorie absurde du « complot » quand leurs conclusions sortent des limbes des règles et ne font pas plaisir aux gardiens des dogmes scientifiques ou autres. Vous ne pouvez vous imaginer combien le cœur des thuriféraires et des grégaires nous enfume et nous empêche de respirer !
Je vais vous confier un fait: Les pontes gardiens de l’orthodoxie qu’ils soient philosophes, théologiens, sociologues, pédagogues, etc. nous roulent dans la farine. Ils maintiennent nos connaissances officielles, dans des domaines pour eux « stratégiques », avec plus d’un siècle de retard.
J’ai relu un roman qui avait marqué mon adolescence et dont mon père louait l’intérêt pédagogique. Il s’agit de Sans Famille d’Hector Malot (1830-1907) qui fut publié en 1878. Il montre une dimension didactique que les spécialistes actuels des neurosciences et les psychosociologues ne parviennent pas à imposer, car ils se heurtent systématiquement au refus des mandarins, ne voulant pas souligner l’importance de l’image dans les processus mnémoniques. Voici un extrait significatif des connaissances remarquables du XIXe siècle :
« Je m’approchai.
« Cette fable n’est pourtant pas bien difficile, lui dis-je.
–– Oh ! Si, bien difficile, au contraire.
–– Elle m’a paru très facile ; et en écoutant votre maman la lire, il me semble que je l’ai retenue »
Il se mit à sourire d’un air de doute.
« Voulez-vous que je vous la dise ?
–– Pourquoi, puisque c’est impossible ?
––Mais non, ce n’est pas impossible ; voulez-vous que j’essaye ? Prenez le livre. »
Il reprit le livre et je commençais à réciter ; il n’eut à me reprendre que trois ou quatre fois.
« Comment, vous le savez ! S’écria-t-il.
–– Pas très bien, mais maintenant je crois que je la dirai sans faute.
–– Comment avez-vous fait pour l’apprendre ?
–– j’ai écouté votre maman la lire, mais je l’ai écouté avec attention, sans regarder ce qui se passait autour de nous. »
Il rougit et détourna les yeux : puis, après un court moment de compte :
« Je comprends comment vous avez écouté dis-t-il je tacherai d’écouter comme vous ; mais comment avez-vous fait pour retenir tous les mots qui se brouillent dans ma mémoire ? »
Comment j’avais fait ? je ne savais pas trop, car je n'avais pas réfléchi à cela ; cependant le tâchai de lui expliquer ce qu'il me demandait en m’en rendant compte moi-même.
« De quoi s'agit-il dans cette fable ? dis-je. D'un mouton. Je commence donc à penser à des moutons. Ensuite je pense à ce qu'ils font : « des moutons étaient en sûreté dans leur parc. » Je vois les moutons couchés et dormant dans leur parc, puisqu'ils seront en sûreté, et, les ayant vus, je les oublie plus.
–– Bon, dit-il, je les vois aussi : « des moutons étaient en sûreté dans leur parc. » J’en vois des blancs et des noirs, je vois des brebis et des agneaux. Je vois même le parc ; il est fait de claies.
–– Alors vous ne l'oubliez pas ?
–– Oh ! non.
–– Ordinairement, qui est-ce qui garde les moutons ?
–– Des chiens.
–– Quand ils n'ont pas besoin de garder les moutons, parce que ceux-ci sont en sûreté, que font les chiens ?
–– Ils n'ont rien à faire.
–– Alors ils peuvent dormir ; nous disons donc : « Les chiens dormaient. »
–– C'est cela, c'est bien facile.
–– N'est-ce pas que ces très faciles ? Maintenant, pensons à autre chose. Avec les chiens, qui est-ce qui garde les moutons ?
–– Un berger.
–– Si les moutons sont en sûreté, le berger n'a rien à faire ; à quoi peut-il employer son temps ?
–– À jouer de la flûte.
–– Le voyez-vous ?
–– Oui.
–– Où est-il ?
–– À l’ombre d'un grand ormeau.
–– Il est seul ?
–– Non, il est avec d'autre berger voisin.
–– Alors, si vous voyez les moutons, le parc, les chiens et le berger, est-ce que vous ne pouvez pas répéter sans faute le commencement de votre fable ?
–– Il me semble.
–– Essayez. »
En m’entendant parler ainsi et lui expliquer comment il pouvait être facile d'apprendre une leçon qui tout d'abord paraissait difficile, Arthur me regardant avec émotion et avec crainte, comme il n'était pas convaincu de la vérité de ce que je lui disais ; cependant, après quelques secondes d'hésitation, il se décida.
« Des moutons étaient en sûreté dans leur parc, les chiens dormaient, et le berger, à l'ombre d'un grand ormeau, jouait de la flûte avec d'autres bergers voisins. »
Alors frappant ses mains l'une contre l'autre :
« Mais je sais ! S'écria-t-il, je n'ai pas fait de faute.
–– Voulez-vous apprendre le reste de la fable de la même manière ?
–– Oui, avec vous je suis sûr que je vais l'apprendre. Ah ! comme maman va être contente ! »
Et il se mit à apprendre le reste de la fable, comme il avait appris sa première phrase.
En moins d'un quart d'heure il la sut parfaitement… » (Chapitre XII intitulé : Mon premier ami, P 113 et suivantes des éditions Hachettes 1978.)
Nous avons là un bel exemple de l’utilisation de l’image pour aider la mémoire. Ce procédé fut mis au rancart par les intellos qui sont au-dessus de ça ! ! !
En ésotérisme l’alchimiste Fulcanelli en souligne l’importance, dans ses demeures philosophales parues en 1930 ou il explique la clé fondamentale de la Cabale qu’il ne faut pas confondre avec la Kabbale hébraïque. Procédant logiquement par rapport au Grand OEuvre in vitro, l’Adepte place le chapitre La cabale hermétique après celui Chimie et philosophie, résumant en trois termes la dimension chimique du sel et celle spirituelle de l’adepte. Donc, dans le chapitre la cabale hermétique aussi significatif qu’instructif, il précise aux pages 152-154 (édition 1964) la loi essentielle du verbe des alchimistes :
« En l'année 1843, les conscrits affectés au 46e régiment d'infanterie, en garnison à Paris, pouvaient rencontrer chaque semaine, traversant la cour de la caserne Louis-Philippe, un professeur peu banal... C'était un homme jeune encore, mais de mise négligés, aux longs cheveux retombant en boucle sur les épaules, et dont la physionomie, très expressive, portait l'empreinte à une remarquable intelligence. Il enseignait, le soir, aux militaires qu'il désiraient, l'histoire de France, moyennant une légère rétribution, et employait une méthode qu'il affirmait connue de la plus haute antiquité. En réalité, ce cours, si séduisant pour ses auditeurs, était basé sur la kabbale phonétique traditionnelle.
Après un court préambule sur une dizaine de signes conventionnels dessinés par leur forme et leur assemblage, à retrouver toutes les dates historiques, le professeur traçait au tableau noir un graphique très simplifié. Cette image, qui se gravait facilement dans la mémoire, était en quelque sorte le symbole complet du règne étudié.
Le premier de ces dessins montrait un personnage debout au sommet d'une tour et tenant une torche à la main. Sur une ligne horizontale, figurative du sol, trois accessoires se côtoyaient : une échelle, une crosse, une assiette. L'explication du schéma était simple. Ce que l'homme et élève dans sa main sert de phare : phare à main, Pharamond. La tour qui le supporte indique le chiffre 1 : Paramond fut, dit-on, le premier roi de France. Enfin, la chaise d'hiéroglyphes du 4, la Crosse, celui du chiffre 2, l'assiette, signe du zéro, donnent le nombre 420, date présumée d'avènement du souverain légendaire.
Clovis, nous l'ignorions, était un de ces garnement dont on ne vient à bout qu'en employant la manière forte. Turbulent, agressif, batailleur, prompt à tous brisers, il ne rêvait que plaikes et bosses. Ses bon parent, tant pour le mater que par mesure de prudence, l’avait vissé sur sa chaise. Toute la cour savait qu'il était clos à vis, Clovis. La chaise et deux corps de chasse posée à Terre fournissait la date 466.
Clotaire, de nature indolente, promenait sa mélancolie dans un champ entouré de murs. L'infortuné se trouvait ainsi clos dans sa terre : Clotaire… »
Il s’agit là d’un court extrait dont les valeurs essentielles se trouvent, certes, dans l’explication de la phonétique et l’importance des images, mais aussi, et surtout, dans les commentaires d’un Fulcanelli devenu humoriste. L’interprétation qui ne manque pas de sel révèle l’état d’esprit à acquérir dont François Rabelais est un bel exemple… Allons ! Laissez-vous aller alchimistes en costar, vous n’êtes pas dans le quartier parisien des tours de la Défense !
Les deux citations qui précèdent attirèrent mon attention dès les années 80, ou jeune biologiste passionné par le système nerveux central et particulièrement le cerveau, venait de naître une mode qui consistait a interpréter les comportement humains en fonction de l’encéphale cérébral droit ou gauche. Cette mode a pratiquement disparu et ses soubassements scientifiques furent réduits au silence, en France, par les pontes de l’époque. Les psychosociologues et psychophysiologistes de l’université de Montpellier venaient de publier les actes du colloque Approches holoscopique & hologrammorphiques de la pensée. Le texte révolutionnaire eut le don de soulever la passion des étudiants de toutes disciplines : physique, biologique, géologique, informatique, juridique, etc. Ce bel élan rénovateur fut réduit à néant par l’ordre sans appel des mandarins qui sanctionnèrent les responsables et leur interdirent d’enseigner à l’université le contenu de ce colloque. Par ailleurs ceux qui furent à l’origine de ces idées furent sanctionnés à titre individuel. Ainsi l’un d’eux qui était Maître de Conférence ne passa jamais prof. C’est à la suite de ce très grave incident que germèrent dans mon esprit les concepts de mon ouvrage Holoscopie de la spiritualité occidentale. C’est également à partir de là que je me fâchais avec l’université et donnais tous mes suffrages à la cohérence extraordinaire et irremplaçable de l’esprit des alchimistes véritables.
J’interpelle ici les néo cartésiens bornés. « Y à-t-il ou non THÉORIE DU COMPLOT ? »
Ce complot n’est pas théorique du tout. Il se justifie amplement par le fait essentiel, fondamental que suivre ce chemin menait à la liberté et à la prise de conscience telle que plus aucune pression politique et économique et « théologique » ne pouvait s’exercer sur les individus. Il y a de quoi énerver ceux qui jouent sur la crédibilité publique pour endormir le chaland et « truquer » les élections ! et aussi leur voler leur argent. Bref, leur faire prendre des vessies pour des lanternes. Inutile de m’appesantir, car vous avez compris et le cinéma l’a fort bien traduit dans son film Matrix.
Le silence sur certaines expériences réussies qui furent relatées à la télé sous nos yeux somnolents est pourtant significatifs de la prééminence de la neuropédagogie sur les procédés éculés des disciples de Freud et de Piaget. Seigneur ! Je me prends pour qui ! Ben quoi, vous ne voudriez tout de même pas que je lèche les bottes de Lacan ? Il est vrai que notre célèbre professeur tapageur au collège de France prenait parfois sa douche tout habillé. Donc, soyez tranquille, ses bottes sont « léchables » sans risque de grippe porcine.
Bon, cette parenthèse désobligeante étant fermée, revenons à nos moutons !
Dans le JT un prof de lycée présenta sa classe ou tous les élèves, je dis bien TOUS, connaissaient leur formule de math et de physique.
Avec les élèves il avait élaboré un rap ou les formules étaient chantées. Et la réussite était totale ! Mais l’académie ne veut pas entendre parler de ce procédé débile. Ils préfèrent que les élèves passent des soirées de cauchemar pour apprendre les formules… s’ils y parviennent.
Sur le plan médical, un jour le même JT présenta une malade, maître de conférences à l’université, ne pouvant pas parler correctement à la suite d’un accident. Le thérapeute expliqua qu’il parvenait à la faire s’exprimer correctement en chantonnant et que petit à petit elle allait mieux. La suite fut enterrée.
Pourquoi toutes ces cachotteries ? Parce qu’il s’agit d’un enjeu crucial pour l’humanité, d’un tremplin extraordinaire pour son développement et une perte irréparable pour les exploiteurs de la misère humaine (les inventeurs de LA THÉORIE DU COMPLOT), qui ont les clés de tous les pouvoirs.
Si les connaissances en neurosciences ne sont pas appliquées, l’explication est simple et la voici résumée à sa plus simple expression, mais ceux qui désirent un plus grand développement peuvent se référer à mon livre Holoscopie de la spiritualité occidentale.
Nous sommes pourvus de deux mémoires, l’une est mémoire mécanique qui réside dans l’encéphale cérébral gauche, l’autre est « symphonique ». Elle siège dans l’encéphale cérébral droit. La mémoire symphonique et imagée est une mémoire absolue. C’est elle qui est au cœur de la phonétique et de la science héraldique et donc de la cabale des alchimistes. Sa pratique provoque un développement progressif de la conscience. Elle est donc initiatique dans le sens le plus puissant du terme. Les anciens Franc-Maçon parlèrent de parole perdue à propos de notre langage habituel, ce qui est totalement juste. En résumé la parole perdue à retrouver est celle qui réside dans les capacités de notre encéphale droit. L’outil pour y parvenir n’est pas spéculatif, telle est l’erreur fondamentale de la maçonnerie.
Relisez les citations précédentes et vous saisirez dans sa dimension extraordinaire, confondante même, l’esprit des alchimistes, son ampleur universelle. Peut-être comprendrez-vous mieux pourquoi un jour Eugène Canseliet surpris son maître Fucanelli en pleine conversation avec… un chat !
Je vais vous révéler un secret. L’encéphale cérébral droit est relié au G.A.U.. Cela ne vous étonne pas j’espère. Dans le cas contraire vous n’avez rien compris. Rebelote !