Des correspondants m’ont écrit (manifestement ulcérés par mon interprétation du pavé mosaïque et bien d’autres choses encore) pour commenter mon article sur la mort. Ils me disent, fort raisonnablement, que de vouloir allonger la durée de vie ne servirait pas à grand-chose vu les turpitudes de notre humanité. En cela je ne puis qu’être d’accord.
Ce faisant ils ont mis en évidence, ce qu’il fallait… les phénomènes organiques sont le reflet de notre manière d’être, de notre société. Donc vouloir allonger la vie biologique au cœur d’une humanité comme la nôtre, avec ses valeurs criminogènes, est incohérent si l’individu est d’accord avec toutes ses bassesses ! Mais s’il ne l’est REELLEMENT pas c’est une autre histoire ! Dans ce cas l’être ne demande qu’une chose, c’est de se « tirer » de ce bourbier au plus tôt. Évidemment, au-delà de ce désir de fuite, généralement d’autres choix sont adoptés.
Je présume que vous savez que ce poisson de mer qu’est le saumon, de vos assiettes de Noel, a une vie étrange. Il naît dans le gravier d’une rivière. Quand c’est un alevain capable de se nourrir, il se laosse glisser jusqu’ç la mer ou il passe sa vie d’adulte. Au moment de frayer les mâles et les femelles retournent, depuis la mer, dans leur rivière de naissance pour pondre et là ils meurent tous brutalement, alors qu’ils sont encore vigoureux… Morts en bonne santé car programmés ainsi. Cependant, il en est quelques-uns qui retournent à la mer pour doubler leur durée de vie…
Comprenne qui voudra.
En tout cas un féru d’ésotérisme et « initié » de surcroît ne saurait mal interpréter cette parabole, à moins de jouer à la brodeuse verbale de connivence avec les langue de bois.
Donc, je voudrais signaler que l’objet de mon article n’était pas de désirer allonger la vie à l’aide d’un élixir ou de rêvasser sur l’immortalité, mais de montrer, autant que faire se peut, que cela n’était pas impossible et moins idiot que des « scientifiques » et, surtout, des « ésotéristes » et psychologisants le pense. De grâce que l’on ne me prête pas des désirs que je n’ai pas et donc que l’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit.
Cependant, il est vrai que l’écrit a ses infidélités…, ce qui légitimise ce court billet.
Certains m’accusent d’être un macho. Je n’ai pas l’impression de l’être, mais parfois mes exaltations peuvent me jouer des tours (un fond boueux qui, peut-être, remonte ?). En tout cas je n’ai jamais cherché, en toute conscience, à diminuer les femmes. De badiner avec… oui ! J’en fais un plaisir, que dis je : une douceur. Peut-on me le reprocher ?
En toute bonne foi et en toute lucidité, en tout cas, j’ai une estime pour ces dames, estime qui bien souvent dépasse celle que j’ai pour le comportement de beaucoup hommes. Ce dont je suis conscient c’est que, systématiquement, elles font preuve d’un courage admirable autant face aux épreuves physiques que morales. Quoi qu’il en soit si mes propos en ont blessé certaines je leur demande de bien vouloir me pardonner, et je leur renouvelle ici qu’elles ont très réellement toute mon amitié.