Mon dernier article traitant la résurrection de Lazare a fait l’unanimité sur le sens profond de mon interprétation. Je remercie ceux qui me l’ont manifesté. Cependant, la dernière partie où je montre la dimension initiatique du curé de Rennes le château : Béranger Saunière, cette fin d’article est loin de faire l’unanimité. Et cela même si je montre combien notre curé a mis l’accent sur sa propre résurrection ou « éveil ». On m’a cité des auteurs qui affirment que notre curé était un bagarreur et que sais-je encore, mais on omet de citer les auteurs qui vont dans mon sens. Bagarre honteuse de chapelle autour de la définition fondamentale de la réalisation des Hommes… De cela, il ne faut pas s’étonner car les chercheurs développent un narcissisme qui sacralise leurs concepts. Pour ces personnes, assez mal informée sur le sens de la véritable spiritualité, un « éveillé » doit être sage comme une image… Je leur laisse le temps de découvrir ce qu’éveillé signifie. En tout cas ce n’est pas la spiritualité des franc-maçonneries qui pourrait le définir ni René Guénon, l’intello chatoyant, ni les cathos de l’école moderniste et réformiste qui ont jeté (depuis 1968) le bébé avec l’eau du bain.
Les critiques sont toutes de la même eau car elles se réfèrent aux autres, à leur coup de cœur, mais jamais à eux-mêmes, à leurs propres recherches. Ils ont des opinions préconçues et posent des questions dont la vacuité est effarante « je pense ceci, de pense cela »… Ils ne font que penser ! Je ne puis, pour exprimer autant ma tristesse que mon désarroi et mon envie de taper violemment sur la table, que vous donner un exemple « pédagogique » où chacun reconnaîtra ce qu’il veut :
Si je dis à un individu « je-sais-tout » :
« Demain il fera beau. »
Notre sage profondément inspiré vous répondra s en se grattant les fesses :
« Qu’entendez-vous par [demain] ? »
Voilà, je me sens mieux maintenant !
En toute amitié.