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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 16:23

J’ai si souvent parlé de cabale alchimique, plus particulièrement de phonétique, sans être compris que je n’hésite pas à recommencer ! Tolérez mes radotages… Cette foi, je saisis le sujet par une autre extrémité, et cela avec un petit espoir d’être un tout petit peu plus entendu. Évidemment, si j’insiste c’est que cela en vaut réellement la peine pour montrer la dimension initiatique, unique en notre Occident, de l’alchimie.

Il est bien évident que mes explications ne sauraient concerner ceux qui cherchent des lois dans ces jeux de mots, mais plutôt des principes fondamentaux inexplicables, incommunicables mais qu’ils peuvent, tout de même, appréhender. Bien sûr je laisse de côté ceux qui s’intéressent uniquement aux jeux de l’esprit et aussi ces gorets libidineux qui cultivent la salasse contrepèterie. Cela étant dit sans juger celles ou ceux qui ne peuvent maîtriser leurs impulsions sexuelles car ce n’est pas une mince affaire !

Pour employer un terme répandu dans le milieu informatique disons que la cabale situe son action dans l’interface qui sépare le monde que nous connaissons, que nous appréhendons avec nos sens habituels avec celui que nous ne pouvons percevoir. Et oui la cabale est une porte qui s’ouvre vers le monde de l’imperceptible. Cela est évidemment très abstrait aussi, vais-je tenter d’être plus explicite.

Commençons par le commencement… celui que nous révèle la Bible :

« Beréschit bara Elohim et haschamaïm veét haarètz »

Vous n’avez rien compris ? Moi non plus ! Et c’est normal puisque c’est de l’hébreu. Traduction :

« À l’origine les dieux créèrent les cieux et la terre. »

Sans entrer dans les détails de la kabbale hébraïque, je souligne ici qu’il ne faut pas confondre Kabbale, qui veut dire tradition, avec Cabale qui provient de cheval et qui est la langue des cavaliers ou des chevaux. La phonétique est, pour elle, essentielle même si elle s’occupe des racines grecques et latines sans se noyer dans les étymologies.

Vous vous doutez qu’une traduction de ses premiers mots de la Genèse de Moïse ne signifie pas grand-chose par rapport au sens hébraïque que les kabbalistes démontrent.

Les langues qui ont cours actuellement ne traduisent qu’un faible reflet, à peine une ombre, de ce qui se passait dans l’âme des anciens Hébreux quand ils laissaient résonner en eux le début de la Genèse. Car il s’agit moins de remplacer les anciennes paroles par nos mots modernes que de nous mettre en état de ressentir au moins l’atmosphère qui traversait le cœur et l’âme d’un ancien disciple hébreu.

Au moment où le début de la genèse était dit, tout un monde s’ouvrait qui n’a rien de commun avec la gématrie ou toute autre prouesse abstraite. La tête était dans le royaume du silence et l’âme était ébranlée, dans ce silence, à un tel degré que tout un monde s’ouvrait. Quel monde ?

À quoi peut-on comparer le monde intérieur qui vivait dans l’âme de ce disciple ? On peut le comparer à ce qu’apparaîtrait aujourd’hui dans l’âme d’un homme qui entendrait un prophète des temps bibliques, ou un clairvoyant, parler des images qu’il perçoit dans le monde spirituel.

C’est une comparaison assez grossière puisqu’il n’existe pas beaucoup de clairvoyants et encore moins de prophètes. Enfin, l’idée est là et c’est l’essentiel.

Il perçoit le monde spirituel, et ce qu’il perçoit dans ce monde, il ne peut l’exprimer que par des images, des analogies, des sonorités… Et tout cela assemblé évoque pour lui ce qu’il a contemplé. Il se produit alors quelque chose qui ne doit pas être confondu avec une description quelconque d’objets ou d’événements se rapportant au monde physique sensible. Dans ce qui se passe alors, il faut conserver sans cesse la conscience que l’on est en rapport avec un monde qui, S’IL EST A L’ORIGINE DES PHENOMENES SENSIBLES, échappe à toutes les représentations, impressions et perceptions du monde sensible auquel nous sommes habitués.

La cabale va donc, convenablement pratiquée, nous conduit aux portes du monde qui échappe à toute représentation. De l’écorce d’un mot s’échappe un son, qui fait naître une image, provoquée par notre sens de l’analogie et des correspondances. Plus le sens de l’analogie est exercé, plus les images se manifestent, facilement et intuitivement qui n’ont plus de rapport avec notre monde sensible. C’est ainsi que s’opère l’entrée dans le monde suprasensible, quand des mots s’épanouit au-delà de la grammaire, tout un monde qui n’est plus lié à la sémantique habituelle…

Suis-je assez clair ? Sûrement pas ! Alors soyez sûr qu’un jour encore vous aurez droit à une séance musclée de radotage.

Avec toute mon amitié.

L’ÉBLOUISSANTE CHEVAUCHÉE CABALISTIQUE
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commentaires

S
T'a été bercé trop près du mur !
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S
T'a été bercé trop près du mur !
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F
C'est avec plaisir que je prendrais connaissance de cette future séance de radotage. MERCI
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H
Si vous aimez mes radotages nous pouvons nous dire et nous redire plein de choses chère amie ! hi hi hi ♥ MERCI ! ! !
F
J'aime beaucoup vos radotages. Vraiment beaucoup. Je vous embrasse. Elisabeth-Marie
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  • : Alchimie, cabale
  • : Il s'agit ici d'Initiation christique, de lien entre le christianisme initiatique ancien et les différents courants de la mystique permettant une fructueuse transformation de la pensée(métanoïa) pratiquée par les alchimistes. Des sujets divers sont abordés : Spiritualité, initiation, alchimie, cabale, mythologie, symbolisme...
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