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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 11:04

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L’immortalité a son prélude qui n’est autre que l’initiation dans le sens psychologique, spirituel et mystique. Ce prélude initiatique est la conquête de la liberté menant à l’éveil. Quand se prélude est acquit nous sommes aux porte du temple et l’alchimie peut alors déverser sur l’adepte sa corne d’abondance pour en faire un Adepte (avec un A majuscule en initiale) dans le sens plein du terme de celui qui jouit d’une triple félicité : connaissance, santé, richesse…

Ne rêvons pas et commençons donc par le commencement, là où se trouve « l’homme de la rue » dans ses misères journalières…

Que l’immortalité existe ou pas là n’est pas la question.  Les alchimistes y croyaient voici ce qu’en dit Salmon en sa bibliothèque des Philosophes chimiques :

« Nous ne saurions entrer dans ce riche jardin des Hespéride pour y voir ce bel arbre d’or et en cueillir les fruits si précieux qu’après avoir défait le dragon qui veille toujours et en défend l’entrée. Nous ne pouvons enfin aller à la conquête de cette toison d’or que par les agitations et par les écueils de cette mer inconnue en passant entre les rochers qui se choquent et se combattent, et après avoir surmonté les monstres épouvantables qui nous gardent. »

Telle est la traduction concernant l’alchimie interne inséparable de celle du laboratoire.

Voilà donc un programme facilement compréhensible si l’on entend par « agitation » notre propre agitation qui sont des « écueils » en passant par nos « conflit à combattre »… après avoir surmonté les monstres qui nous gardent ! Et oui il y a plusieurs monstres à vaincre. Ma vénérable concierge, cuisinière émérite, dirait en sa sagesse gouailleuse  éprise de raccourcis : « C’est pas de la tarte ».

Ne croyez surtout pas que je vais m’embarquer dans un système psychologisant, ce n’est pas mon tempérament (je suis un inachevé un peu béotien) et je n’ai pas l’intention de vous fatiguer en essayant de comprendre un puzzle psychologique plus ou moins séduisant et surtout plus ou moins lié au vrai.

Abordons donc le cœur du sujet qui s’avère en étroite harmonie avec mon livre Holoscopie de la spiritualité occidentale.

L’immortalité n’est, pour la plupart des hommes, qu’un espoir, un remède à la terreur qu’ils éprouvent à la pensée d’un anéantissement total.

Notre bon Lafontaine a su immortaliser l’angoisse de Louis XIV vieillissant dans sa fable Le lion le loup et le renard:

« Un lion décrépis, goutteux n’en pouvant plus voulait que l’on trouva remède à la vieillesse… »

Non ! ne croyez surtout pas que je vais vous apporter, au sujet de l’immortalité, des assurances solennelles, autoritaires et surtout fallacieuses sorties de « derrière les fagots » (sic, c.f. ma concierge).  Je n’ai aucune prétendue certitude, à l’évidence marécageuse, à vous offrir.

Je ne vais donc pas jouer au gourou ou au sage philosophe pour tenter de vous « monter le bourrichon » (re sic toujours ma concierge) en vous assénant avec la dernière vigueur, des trucs un peu déjantés qui se réduiraient à des articles de foi passionnant, à des affirmation invérifiables qui exaltent la baudruche mais ne peuvent éclairer. Je vous dis cela en connaissance de cause car j’en ai entendu des allumés !

Certes je ne suis ni rationaliste ni néo-cartésien mais ne poussons pas le bouchon trop loin, restons dans les limites de la clarté et du vrai.

En résumé l’immortalité existe mais n’est point celle que vous croyez, ni celle que votre curé vous a insufflée au catéchisme si éloigné de celle des premiers chrétiens.

Je vous propose, non pas une réponse  qui se voudrait décisive au problème de l’immortalité, tel qu’on le pose communément et inconsidérément mais d’une manière alchimique et donc initiatique du terme. De ce fait cela paraîtra insolite et neuf à ceux qui ignorent ce que sont l’initiation et l’alchimie dans leurs substructures spirituelles.

Donc, je ne vous dirais pas que l’immoralité telle que vous l’entendez, l’imaginez ou la rêvez, existe ou n’existe pas. C’est à vous de découvrir cela.

Je l’aborderais en fonction du temps, c’est-à-dire de notre expérience courante du temps dans lequel s’inscrit notre naissance et notre mort, nos attentes et regrets. L’immortalité désigne un état et une prise de conscience et non une affirmation intellectuelle destinée à dissimuler, à tranquilliser une angoisse profonde…

Non je ne joue pas sur les mots en disant que le vécu, au moment où vous lisez ces mots, a un goût d’éternité.

Les chrétiens non instruits des vues théologiques ou mystiques plus profondes, ce qui est souvent le cas puisque l’ignorance est savamment entretenue, confondent volontiers éternité et survie. Pour eux l’éternité leur vie, indéfiniment prolongée. Ils sont attachés à l’aspect durée de cette « éternité ». Ils veulent faire de cette éternité une continuité d’eux-mêmes, de la conception qu’ils se font d’eux-mêmes.

Voilà l’erreur car la continuité est une garantie de déclin. Elle ne peut donc entrer dans l’éternité. Faire « comme avant » où « comme d’habitude » nous enferme dans le fameux « couloir de la mort ». C’est une expression carcérale et mortelle.

En effet, qu’arrive-t-il à quelque chose qui continue ? Il s’use, il tombe en ruine et devient une routine. Oui la continuité est une garantie de dégradation, d’entropie généralisée. J’en sais quelques choses avec ceux qui m’entourent et veulent à tout prix pérenniser une seule manière de pratiquer et de comprendre la spiritualité et l’alchimie. Au point de devenir non pas des sans culottes mais des culottes à l’envers puisqu’il ne s’agit pas d’une révolution mais d’une antirévolution… C’est souvent le drame des traditionalistes, de tous ceux qui se rattachent compulsivement à un maître « canonisé » et statufié oubliant que tradition rime essentiellement avec libération et évolution.

Tel est l’art de trahir un maître… car les fondements qu’il a posés s’avèrent de la plus désolante inutilité puisque son œuvre n’est plus extrapolée et enrichie. C’est ainsi que nos traditionalistes meurent, par suffisance, aux portes du futur. Ils s’enfoncent dans le marécage de leurs désirs ronronnants.

Roue sans fin qui est celle de l’éternel retour, celle qui nous fera éternellement recommencer ce que nous avons fait en un cycle infernal de « réincarnations » qui ne nous fera point avancer.

Le futur étant le reflet d’un passé défunt. Cela me rappelle le titre d’un ouvrage à connotation politique qui ne nous intéresse pas ici : La France aux ordres d’un cadavre. Le cadavre en question étant ici le défunt communisme qui continue, au-delà de sa tombe, d’animer l’action de certains syndicats.

Il est remarquable que l’éternité n’apparaisse pas seulement comme une continuité mais encore comme une éternelle jeunesse. Mais, précisément, ce qui caractérise psychologiquement la jeunesse, proprement dite (comme, du reste cette autre forme de jeunesse qu’est l’amour), c’est son merveilleux pouvoir de renouvellement.

La conception commune de l’immortalité est contradictoire, parce que là où existe une soif impérieuse de continuité, il ne peut y avoir de renouvellement et fraîcheur. Notre vie ne peut être à la foi, une répétition d’elle-même et un perpétuel renouveau. Vouloir persévérer dans l’identique, et vouloir se RECREÉR sont deux exigeantes incompatibles.

 

En voulant la continuité d’une idée, d’un effort, nous appelons sur nous l’accablement du temps, nous nous jetons dans les griffes de la fatigue, de la discorde et de l’ennui… et de la mort comme le dit l’expression : « mortellement ennuyeux ! » nous sommes donc aux antipodes de l’immortalité.

Face à cet ennui mortel nous prend un désir de fraîcheur, de renouveau, de plénitude, mais surtout nous ne voulons pas mourir à nos ambitions, à nos projets. Nous ne voulons pas renoncer à faire le bilan de notre vie le total de nos expériences et acquisitions. Or nous ne pouvons consentir à cette mort. Nous n’en avons pas l‘audace. Nous voulons prolonger, poursuivre, ajouter aux résultats d’hier les résultats d’aujourd’hui. Nous sommes attachés à nos œuvres.

Vanité ! Comprenez-vous pourquoi autant la tradition Occidentale qu’Orientale prônent le détachement comme voie de renouvellement ?

Nous ne voulons pas renoncer aux fruits des efforts et ignorer le passé, admettre que nos poursuites anciennes furent des égarements. Nous ne voulons pas nous dédire, nous renier. Nous avons peur de perdre notre définition.

En cela l’Église catholique, qui ne se dédie jamais même dans l’erreur et perpétue la même idéologie sous différentes défroques, est une parfaite illustration et nous montre donc un chemin qu’il est préférable de ne pas suivre si nous voulons progresser.

Cette opinion vis-à-vis de l’Église n’enlève rien à la magnifique valeur du christianisme véritable.

Or, si nous ne voulons pas mourir d’abord, comment pourrions-nous renaître ? Comment chaque moment pourrait-il nous apparaître frais et neuf si nous le condamnons à servir les intentions du passé, si nous l’enchaînons à des moments révolus ?

En conséquence, une éternité de fraîcheur et de jeunesse ne saurait être une éternité de continuité.

Enfin, l’éternité n’est autre que l’absence de temps !

L’éternité, indissociable de l’immortalité, ne peut se concilier avec cette continuité voulue et préméditée qui est nécessairement enlisée dans le temps. Elle ne saurait non plus apparaître comme un prolongement indéfini. Ce qui se prolonge indéfiniment ou non c’est une durée. L’ÉTERNITÉ NE SE PROLONGE PAS. ELLE EST.

En conclusion, si nous sommes contraints de mourir, quand sonne l’heure de la désintégration biologique, c’est parce que nous n’avons pas su mourir à chaque instant de notre vie, parce que, toute notre vie durant, nous sommes restés empêtrés dans le conflit entre la mort et la vie, sans parvenir à le dépasser en perdant le sens et la soif de notre continuité personnelle…

Si nous ne parvenons pas à vivre au-delà du temps, alors inutile de pratiquer l’alchimie, car le résultat du grand œuvre ne s’obtient pas si nous n’avons pas appris à nous détacher de l’écoulement du temps, si nous n’apprenons à vivre dans l’éternel présent. Voilà pourquoi la réussite du grand œuvre est un don de Dieu. Car c’est lui qui fait pour nous la moitié du chemin en nous menant de l’éternité à l’immortalité.

Nou n’avons qu’à sortir de nos cycles infernaux de perpétuels recommencements… L’immortalité est à la porte de l’éternité, mais entre nous et cette porte, nous avons à rompre l’écoulement illusoire du temps qui crée la continuité et la répétition, cette répétition qui donna naissance,— à l’image de notre manière d’être — aux « réincarnation » sans horizon.

Apprenons donc à nous réveiller chaque matin dans un jour nouveau et ainsi le vieil homme perdra peu à peu sa défroque pour notre plus grand bonheur.

Avec toute mon amitié, je vous souhaite un soleil nouveau chaque jour de votre vie.

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 17:16

blason Champagne

Les psychophysiologistes sont fascinés par la langue des animaux. Généralement le public est peu informé sur ce qui se trame dans les laboratoires où l’on cherche l’étincelle de l’intelligence chez ses êtres vivants qui sont bien souvent nos compagnons et dont nous ne soupçonnons pas un instant qu’il puissent penser… et peut-être même avoir une opinion sur nous !

j’en relaterais une seule qui reste fondamentale et fut la preuve que les animaux pensent.

On avait appris à un corbeau à ouvrir une boîte qui portait un point sur son couvercle pour picorer un grain contenu dans la boîte. Quand le couvercle de la  boîte portait deux points, l’oiseau l’ouvrait et picorait deux grains, idem avec 3, 4, 5,(…), point, tracés sur le couvercle.

Un jour un expérimentateur disposa quatre boîtes, avec des points sur le couvercle. L’oiseau picora exactement le nombre de grains marqués sur les boîtes, mais dans la boîte marquée cinq, il n’en prit que quatre. L’oiseau entra dans sa cage après l’expérience et l’expérimentateur s’apprêtait à écrire sur son carnet de laboratoire « expérience manquée » quand l’oiseau se mit à sauter de toutes parts dans sa cage en sifflant. L’expérimentateur le laissa revenir auprès des boîtes. Il se précipita vers la boîte 5 et piqua le grain qu’il avait oublié. Ensuite il  entra tranquillement, et satisfait, dans sa cage.

L’oiseau pense, se souvient, et juge ses actes… qui peuvent le perturber sur le plan émotionnel.

Dans un autre registre, que dire du terrier Rolf qui passait son temps sous la table des gamines où elles étudiaient le calcul. Un jour  les deux fillettes « séchaient » lamentablement. Rolf répondit à leur place en frappant avec sa patte sur la table… Il est devenu célèbre !

Il est aisé de voir ce brave chien se mettre les deux pattes sur la tête en écoutant les réponses des gamines. Aussi, pris de charité, il chercha à les aider, ce qui est de l’ordre de l’affectif…

Évidemment, les numéros de cirque ne font plus recette car neuf fois sur dix ils sont truqués et, de ce fait, la performance reste des plus banale.

Pourtant en certaines occasions, les investigations les plus soupçonneuses n’ont pu faire la preuve d’un trucage et dès lors on peut envisager une réelle pensée de l’animal, même chez les animaux les plus féroces qui le sont fort probablement pour de bonnes raisons car bien souvent l’espèce humaine est une mauvaise fréquentation... Les animaux ne torturent pas ne font pas la guerre et ne cachent pas de lingots d’or dans leur nid ou terrier.

Un des cas les plus énigmatiques, le plus célèbre de tous, est celui des chevaux d’Elberfeld, en Allemagne.

 

Au début du XXe siècle, un amateur de chevaux nommé Wilhem von Osten dressait des animaux de façon particulièrement raffinée, et, entre autres prouesses, il tenta de leur apprendre à compter. En très peu de temps, l’étalon Hans se révéla capable de le faire. Il tapait les dizaines du sabot droit et les unités du gauche. Hans indiquait ainsi le nombre qu’on lui présentait.

On lui apprit à lire par ce procédé. Il tapait du pied selon un code très simple utilisé par les « voyants » numérologues : 1 = A, 2 = B, 3 = C, etc.

Après avoir assimilé les chiffres, le cheval apprit le calcul. Son maître écrivait sur le tableau 35+15 et Hans tapait 50. Certains criaient au miracle et d’autres clamaient leurs réticences. Le remue- ménage fut tel que l’empereur lui-même s’intéressa à la question et, sur son ordre, une commission de professeurs vint étudier les exploits de ce cheval merveilleux.

Vous vous doutez, chères lectrices et chers lecteurs, que nos barbes académiques furent sommés de trouver quelque chose même s’ils ne trouvaient rien !  Cette commission de savants, fort attachés à leur chaire, remirent un rapport formel (dont il fut impossible d’obtenir une copie) : Le cheval agissait non pas en calculant, mais en se guidant sur des signes imperceptibles pour l’homme (c’est à se demander comment nos éminences grises bien humaines ont pu desceller des signes indécelables pour l’homme ! )

Nos universitaires patentés utilisèrent donc le procédé qui va faire de plus en plus fureur quand ils se trouveront face à l’inexplicable : affirmer péremptoirement comme vraies des idées préconçues… et croyez-moi, ça dure encore. J’ai pu entendre à la fac de Montpellier un professeur affirmer la même chose (sur ce même problème des chevaux calculateurs) que ses collègues allemands… un siècle plus tôt ! Ben oui on se serre les coudes et l’on devient traditionaliste dans les Académies. Courage, le couple franco-allemand se porte bien.

Quoi qu’il en soit, l’histoire des animaux calculateurs reste un sujet qui hérisse les cheveux des chauves de la Sorbonne. C’est un sujet qu’il faut écarter car il sent le soufre ou est cousin du poil à gratter. Ainsi, le grand zoologiste Hediger inventeur de l’éthologie (science du comportement animal) parle de :

« La légende imbécile des chiens et des chevaux qui s’expriment en frappant des coups ».

Cette opinion me donne une envie féroce de frapper des coups... Et à vous ?

Après cet exposé des savantasses éclairé, Von Osten fut écœuré par cette analyse de mauvaise foi. Découragé, il vendit son cheval à l’un de ses admirateurs un certain Krall, bijoutier de son état et, par ailleurs, fort riche. Celui-ci convaincu de l’inanité du rapport scientifique entrepris de poursuivre l’éducation du cheval et d’éduquer de la même façon deux autres chevaux : Muhamed et Zarif.

Krall s’ataqua à la réhabilitation des expériences de von Osten. Entre autre, il refit dans l’obscurité la plus absolue les essais les plus spectaculaires. Hans et ses deux condisciples, après avoir vu l’énoncé du problème, n’avaient aucune difficulté à la résoudre malgré les ténèbres.

Les deux nouveaux prodiges faisaient des progrès foudroyants ; deux heures de leçons par jour, au maximum, leur permirent d’exécuter en moins de deux semaines des additions et des soustractions. Quelques jours plus tard, ils abordaient les multiplications et les divisions. Après quatre mois d’instruction, ces élèves modèles s’attaquent aux racines carrées et apprenaient parallèlement l’alphabet !

La nouvelle des nouveaux succès des chevaux d’Elberfeld (ils devinrent célèbres sous le nom de la ville ou habitait leur maître) fit cette fois le tour de l’Erope et donna lieu à de très vives controverses.

Krall adjoint alors au trio un quatruème compère nommé Hänschen qui se révéla très rapidement aussi doué que ses prédécesseurs.

Il convient de dire qu’actuellement les prof d’universété se satisfons de lire les publications de leur collègues et certains n’ont pratiquement pas vu un cheval de leur vie. A l’actif de cette époque ou les chevaux de Krall contaient il convient de retenir ceci : d’estimables savants et professeurs d’université ne craignaient pas de faire le voyagé (avec l’inconfort de cette époque) pour s’informer sur place.

Dans leur esprit, il ne pouvait pas s’agir d’une faculté réelle de calculer. Pourtant, ils furent nombreux à ne pas vouloir rejeter le phénomène avant de l’avoir vu.

Cela pour dire qu’il n’est pas du tout certain qu’une telle attitude d’esprit soit possible de nos jours ; de nos jours les spécialistes « rationalistes » néocartésiens  interrogés, sans avoir vu le phénomène, aurait d’abord crié à la supercherie… en se trompant, évidemment. Mais ce n’est pas important de se tromper, l’essentiel est d’affirmer qu’un cheval est incapable de compter.

Parmi les enquêteurs plus ou moins sceptiques, mais généralement sincère, on remarquait un illustre psychologue suisse : Claparède.

Il réalisa des études sérieuses en déduira qu’il est très probable que les animaux captaient des signes involontairement fournis par les assistant comme les réactions émotionnelles.  L’interrogation subsistait, quels signes émotionnels le cheval captait ?

C’est ainsi que les professeurs Mackensie et Assagioli obtinrent l’autorisation de faire travailler le plus jeune des chevaux, Hänschen, sans la présence de Krall et des palefreniers.

Les deux professeurs écrivaient les problèmes sur un tableau noir et obtenaient des réponses  correctes dans un pourcentage de cas très satisfaisant. Ce n’étair donc pas l’attitude du maître qui dictait les réponses.

Ensuite, ils isolaient le cheval dans une pièce et, après avoir inscrit le problème à résoudre, ils quittaient la pièce. L’observation s’éffectuait par n judas, et pourtant les réponses contnuaient à étionner les observateurs.  Ils n’étaient pas à l’origine des signaux iperseptibles pour donner la réponse au cheval.

Un allemand, le professeur Hartkopf voulu éviter que le cheval puisse glaner une Information en observant l’expérmentateur à travers le judas. Les questions furent préparées par des tiers, et Hartkopf ouvrait l’enveloppe contenant la question juste avant de l’écrire et donc sans connaître  réponse lui-même et de ce fait il ne pouvait aider le cheval inconsciemment. Il laissait l cheval répondre et ensuite seulement il ouvrait l’enveloppe contenant la réponse correcte.

La réponse du cheval ne mettait que quelques secondes à venir, et ce laps e temps ne permettait pas à Hartkopf, qui n’était pas lui-même un calculateur prodige, d’effectuer l’opération. Car les questions posées à l’animal étaient loin d’être simple : on demandait par exemple la solution de la racine troisième de 29 791 ou de 103 823. Par la suite, les expérimentateurs poussèrent l’animal jusqu’à la racine quatrième d’un nombre de six chiffres, et quand on apprend que la racine de 456 776 fut donnée avec exactitude en dix secondes approximativement, on conçoit a quel point l’hypothèse des stimulus par des signes inconscient de l’auditoire devient improbable.

Ne voulant pas reconnaître une telle capacité du cheval, nos universités enseignent encore les conclusions de Claparède…

Depuis le début de cet article, vous devez vous demander quels rapports peut-il y avoir entre ce que je vous raconte et la phonétique ou cabale ?

Le prix Nobel Maeterlinck, si passionné par les mystères de la vie animale, rendit visite aux chevaux e Krall. Le poète resta seul en compagnie du cheval Muhamed et lui posa des problèmes dont il reçu immédiatement la réponse.

Très impressionné il le fut encore plus lorsque Krall présenta Maeterlinck au cheval en répétant à plusieurs reprises son nom. Il lui demanda ensuite de l’écrire et le cheval traduisit en langage cabalistique : MAZRLK.

Alors, si vous rencontrez un cheval dans son pâturage faîte attention à ce que vous dites, les prés on des oreilles.

Avec toute mon amitié.

 

Je vous informe qu’au mois de février, je n’écrirais que très peu d’articles et serait absent de FB.

 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 10:52

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Rien n’est séparé en notre bas monde comme nous le dit la physique des quanta. Aussi ne soyons pas surpris de quelques extraordinaires coïncidences que d’aucuns qualifient de hasard ou de synchronicité.

Le vent ou les courants marins sont parfois d’étranges messagers, dont on ignore pourquoi ils s’acharnent à transmettre des réconforts à ceux qui pleurent un disparu. Peut-être certains êtres désemparés  ont-ils besoin d’une consolation à un degré tel que le « ciel » s’incline ?

Voici l’un de ces cadeaux qui semble dire que malgré certains événements terribles qui nous abattent, nous ne sommes pas seul.

Un vapeur anglais de 3630 tonnes, le Saxilby, qui avait appareillé en novembre 1933 de Wabana (Terre-Neuve), avec une cargaison de minerais de fer pour Port Talbot (Galles du Sud), lança un appel de détresse lorsqu’il se trouvait au large de la cote d’Irlande. Il fit naufrage quelque part dans l'Atlantique Nord avec vingt-neuf hommes à bord. Il n’y eut pas de rescapé.

          Trois ans plus tard, au début de 1936, une boîte métallique fut rejetée sur une petite grève à moins d’un kilomètre du village gallois d'Aberavon près de Swansea. À l’intérieur, on découvrit un message griffonné par un marin du malheureux cargo : "SS Saxilby coule au large de la cote d'Irlande. Je pense à ma sœur, mes frères et à Dinah. Joe Okane". Ce dernier, membre de l'équipage du vapeur disparu, était d'Aberavon ; le message était adressé à ses parents, qui habitaient ce village et la boîte était venue s'échouer à moins d’un kilomètre de leur maison. Coïncidence ? En attendant mieux cette étiquette en vaut bien une autre. Et ceux qui sont gênés aux entournures et racontent, sans plus de preuve que leur affirmation, que c’est une blague. Soyons réalistes : sans blague ! qu’est-ce alors ? 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 08:16

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Mon formateur, dans ce domaine très particulier, que nous pourrions appeler la face cachée du monde, fut un radiesthésiste de renom qui par bien des aspects s’apparentait au théurge lyonnais Philippe Nisier, plus connu sous le nom de « maître Philippe de Lyon ». Il publia en 1953 certains de ses succès pendulaires.

Ce que je vais vous raconter est en étroit rapport avec son étude de la terre lié à la pratique de la géomancie (divination par la terre) que mon maître pratiquait d’une manière peu conforme à la divination . Ce n’était donc pas une géomancie divinatoire liée à l’avenir de l’homme mais une divination de la terre sur la terre et ses mystérieux courants que les Orientaux appellent Fen Sui.  Cela lui fut enseigné, m’a-t-il dit, par l’astrologue, ingénieur des mines, portant le pseudonyme de Dom Néroman qui devait devenir Don Nécroman selon les desiderata de son éditeur. Il s’agissait de Pierre (Maurice) Rougié (1884-1953). Je souligne au passage que Don Néroman marqua profondément l’astrologie française des années 1930 à 1950. Je ne saurai trop suggérer à nos actuels astrologues de lire, et relire, son œuvre.

En qualité de radiesthésiste et géomancien de la terre mon maître fit de curieuses découvertes. Il travaillait à façon. Quand on lui demandait de chercher de l’eau, s’il n’y avait pas d’eau là où il demandait de creuser, il n’était pas payé. Comme il gagnait confortablement sa vie ses succès ne pouvaient pas être médiocres. Alors qu’avec les experts scientifiques ordinaires, il faut souvent procéder à de nombreux forages, avec lui un seul forage suffit, il est toujours le bon.

Évidemment, il ne trouvait pas uniquement de l’eau, comme son livre Les miracles ont aussi leur loi (1966) le montre sans ambiguïté. Voici ce qu’il me raconta quelques mois avant son décès le 17 janvier 1992 :

 

Un jour, un ami me porta une carte d’état-major du Loch Ness, en Écosse. J’ai cherché pendant deux jours et je découvrais qu’il n’y avait pas un, mais deux monstres, ou tout au moins deux très gros animaux aquatiques qui circulaient dans le fameux loch.  Il est vrai que cela me fut facilité par le fait que j’avais fait des recherches sur le plus grand fleuve souterrain d’Europe car c’est de ce côté qu’il disparaît.

Mon ami fut très intéressé et me proposa de poursuivre des recherches sur cet énigmatique grand fleuve. Je découvrais qu’il passe sous Paris avec un débit d’eau supérieur à la Seine. C’est d’ailleurs sur le croisement de ce fleuve avec la Seine qu’est bâtie Note-Dame de Paris. Les pieds de l’édifice de pierre plongent dans cette eau souterraine  L’édifice tout entier repose sur de colossales poutres de chêne imputrescible qui n’ont pas bougé depuis 750 ans. La cathédrale parisienne est au centre d’une sorte de creuset où des courants énergétiques différents se croisent, celui du bas et celui du haut, ce qui n’est pas sans rapport avec le texte de la table d’émeraude : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en eau »

Les géologues et ingénieurs hydrographes appellent cette eau la nappe de l'Albien du bassin de Paris. Ils considèrent que c’est un lac souterrain, bien qu’elle jaillisse par endroits (Le premier puits artésien  dans la nappe de l'Albien, est le « puits de Grenelle », il fut foré le 26 février 1841) et qu’elle accuse de surprenantes différences de niveau pour un lac.  Et mon maître de commenter : « La science a des raisons que la raison ignore… mais que certaines affaires comprennent fort bien. »

Cela m’a rappelé l’histoire de mon prof de géologie à la Fac des Sciences de Montpellier qui pestait contre la construction de la station touristique de la Grande-Motte en un lieu sismique incontestable (les marinas sont bâties sur une faille géologique) où, en plus, les secousses sont amplifiées par le sable sur lequel toute la ville balnéaire est construite... Notre prof. était furieux et bouleversé. Bientôt cet homme fut réduit au silence en ayant opté entre, on ne sait trop quoi, et une place très lucrative avec retraite dorée à la mairie de Montpellier.  

Toujours est-il que mon maître a relevé le cours de ce fleuve tant en amont qu’en aval de Paris et qu’il pu souvent le contrôler en indiquant des points pour les usines qui ont toujours foré avec succès.

Se demandant d’où venait et où allait un fleuve d’une telle importance, il se servit d’une carte à grande échelle et à l’aide de son pendule, il a tracé son cours. Il pensait que ce fleuve existait au paléolithique (ancienne préhistoire) époque ou l’Angleterre d’aujourd’hui était soudée à la France (et si on regarde une carte on voit que les deux côtés s’adaptent assez bien comme les morceaux d’un puzzle) et l’Irlande à l’Angleterre. Ce déplacement n’est pas en contradiction avec la dérive des continents vers le nord.

À cette époque, la Seine était un très grand fleuve qui allait se jeter dans l’Atlantique par le large estuaire que formaient les côtes qui sont actuellement celles d’Écosse et d’Irlande .

Aujourd’hui le fleuve souterrain se confond, à cet endroit, avec l’ancienne nappe phréatique de la Seine. Il coule, à des profondeurs variant de 800 à 1200m, toujours dans la même direction, en passant sous la Manche, puis dans le sud-ouest des Iles Britanniques (Cornouailles). Ensuite, il traverse, toujours sous terre, une partie de la mer d’Irlande pour finalement se mêler à l’océan entre l’Écosse et la pointe nord de l’Irlande.

Alors que mon formateur pensait trouver la source de ce fleuve dans le Massif Central qui, à l’époque où il n’y avait pas de Manche, était un massif important proche de celui des Alpes, son tracé le fais remonter dans le Jura jusqu’à la frontière Suisse.

Personnellement ce genre de recherches n’a jamais été ma tasse de thé, aussi j’accordais un crédit mitigé à des travaux de ce genre. Je me trompais ! Si je vous raconte cette histoire c’est qu’il y a des éléments impressionnants.

Ce qui m’a troublé c’est que ce fleuve souterrain prend sa source dans le massif du Jura en France et il revient en surface en Écosse à proximité de l’île du Juras ! Mais ce n’est pas tout. Ce fleuve passe sous le Morvan tout près du Nivernais. En Écosse, il touche aux régions de Morvan tout près d’Inverness ! 

Le détroit et l’île Écossaise de Jura se trouvent à l’extrémité d’une suite de lochs parmi lesquels se trouve le fameux Loch Ness avec son monstre qui serait serpentiforme. On sait que le Jura fourmille de vieilles légendes, d’histoire de monstres, de bêtes fabuleuses, de serpents ailés fréquentant les sources et fontaines et vivant dans les lacs.

Dans le Juras français, ce monstre serpentiforme aquatique est connu sous le nom de vouivre. Il est à remarquer que la vouivre serait une bête très douce n’ayant jamais fait de mal à personne. Le monstre du Loch Ness jouit très exactement de la même réputation.

Coïncidence de tout cela ? Sans doute. En réponse à une demande de la part de mon maître concernant l’origine du nom de l’île de Juras, la mairie de Glasgow lui a fait savoir que la très ancienne étymologie de ce nom remonte à de lointaines civilisations scandinaves et que Jura signifie : bête fabuleuse !

De ces constatations, il ressort que ce grand fleuve ne fut pas toujours souterrain et qu’il fut marqué par l’existence d’une bête fabuleuse, gardienne du cours d’eau de sa source à son embouchure, et qui semble n’être autre chose que le monstre du Loch Ness.

Avec toute mon amitié.

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 17:43

ourse saintAmand2

Ce n’est pas un conte que je vais vous raconter, mais une histoire véridique qui devrait éclairer de nombreux ésotéristes à la recherche de ce qu’ils appellent « la parole perdue » et dont ils parlent souvent bien inutilement.

Ce récit va leur montrer comment le vivant s’exprime. Il va leur indiquer surtout combien l’intellectualisme de ceux, qui analysent les symboles, pour les symboles, est contre-initiatique. En effet, la spéculation emprisonne la pensée dans des limites artificielles qu’elle s’est fixée elle-même. En réalité ces limites  n’existent pas car toutes les vies communiquent entre-elles, à nous de le découvrir. Cela me rappelle une anecdote rapportée par Eugène Canseliet disant qu’un jour il avait surpris son maître Fulcanelli en pleine « conversation » avec son chat !  

Nous pouvons être certain de ce fait depuis que l’inséparabilité des choses fut démontrée sous le nom « d’intrication » par les spécialistes de la physique quantique.

Dans cette histoire un ours féroce nous fait la démonstration de l’inséparabilité (au-delà de l’infiniment petit de la physique des quanta) capable de véhiculer un langage, ici sous forme d’image. Cela, ce moyen fondamental de prescience, nous ne devrions jamais l’oublier surtout quand notre route, vers la connaissance, est incertaine.

Car les animaux, comme tous les êtres vivants sont capables de « parler ». Évidemment, ils n’utilisent pas notre syntaxe, mais le langage de la vie, celui qui se manifeste progressivement en pratiquant ce que les alchimistes appellent langue des voyous (ou langue des voyants) langue du cheval ou encore langue des oiseaux ou cabale, terme provenant du mot ancien cavale ou cheval. Et cette cavale est un cheval de somme qui est capable de transporter des sommes de connaissances, comme le dit joliment, dans son langage en communion au-delà du temps avec ses vieux maîtres, l’alchimiste Eugène Canseliet.

C’est ainsi que l’alchimiste échange avec la vie incluse dans la matière qu’il œuvre et c’est elle qui le guide vers la réussite. D’où cette expression de la matière s’adressant à l’alchimiste : « Aide-moi et je t’aiderais »…

Oui l’invisible est en action. Le vent est invisible et, pourtant il transporte des feuilles ; il y a donc des choses invisibles qui agissent qui transparaissent parfois, comme dans l’histoire qui suit, dans les paroles d’un enfant.

Je me promenais avec Mickael mon filleul de six ans quand un prospectus arriva vers nous, emporté par le vent, en faisant tourner ses feuilles. Il regarda, fasciné, ce vulgaire prospectus et s’exclama émerveillé : « Parrain, regarde ! le vent ! le vent lit ! ».

Prenez ce fait comme provenant de la puérilité d’un enfant effectuant des analogies naïves mais savez-vous, si oui, ou non l’invisible - véhiculé par le vent- est capable de s’informer ?

Cela n’est pas sans rapport avec cette phrase d’Hermes Trismégiste, reprise par de très nombreux auteurs au cors des siècles ; « Et le vent l’a porté dans son ventre » Mais que porte-t-il donc dans son ventre ce vent apparemment transparent et vide ?

Je n’en sais rien et je m’arrêterais là. C’est à vous d’y réfléchir. Cependant, une chose est certaine : Que nous le voulions ou non, le visible et l’invisible appartiennent, l’un comme l’autre, au monde matériel ou sensible. L’invisible n’est pas plus surnaturel que ne l’est le vent… qui lit !

 

Aujourd’hui, Lorsqu’un petit enfant se perd à la campagne, on organise des battues, on téléphone aux gendarmes et leur chiens et, le plus souvent, tout rentre dans l’ordre avec l’enfant ravi de se trouver en si bonne compagnie.

Au XVIIIe siècle, aux États-unis, on prenait mille précautions car, avec les Indiens, les animaux de toutes sortes et les forêts immenses, un enfant égaré était presque toujours un enfant perdu.

C’est ainsi qu’au mois de juin 1783, un jeune couple nouvellement installé dans le New Hampshire s’aperçut que Sarah, leur fillette de cinq ans, était partie se promener dans les bois derrière la ferme. Tous les voisins furent alertés et des battues organisées. Deux jours après, les recherches étaient toujours vaines.

Au soir du troisième jour arriva un vieux trappeur qui demanda l’hospitalité car il venait de loin à travers l’épaisse forêt et n’avait ni dormi ni mangé.

Dans la nuit, cet homme habitué à la vie dans la nature et proche des animaux, rêva que la petite fille se trouvait à l’abri d’un gros arbre abattu par la foudre en compagnie d’un grizzli (ours brun particulièrement féroce dont la race subsiste encore en Amérique du Nord).

Les gens du pays frémirent car ils avaient trouvé des traces de pas de la fillette à côté de celle d’un ours, mais s’étaient bien gardés d’en souffler mot aux parents.

Cependant un garçon d’une ferme voisine déclara connaître un tel arbre abattu en travers d’un petit ravin, en pleine forêt, à quelque kilomètres de là.

Dès les premières lueurs d jour le trappeur partit en compagnie du jeune fermier et de père de la fillette.

Au bout de deux heures de route, ils arrivèrent à l’endroit décrit par le jeune fermier et le trappeur déclara reconnaître l’arbre de son rêve. Faisant un grand détour, le trappeur arriva le premier dans le petit ravin où il trouva la petite Sarah endormie sur un tas de feuilles à l’abri de l’arbre.

Sur le chemin du retour, le vieux trappeur ne cessa de scruter les alentours et respira plus librement lorsqu’ils arrivèrent enfin à la ferme où on leur fit a fête.

Réconfortée, la petit Sarah raconta alors son histoire. Elle était partie se promener et, au détour d’un chemin, avait rencontré un beau chien, un chien aussi grand que l’âne de la ferme. Il avait flairé son visage et ses mollets griffés par les ronces puis, comme elle avait passé ses bras à son cou, il s’était assis bien sagement. C’est lui qui l’avait conduite jusqu’à l’arbre où elle avait été retrouvée. Le jour il partait mais chaque soir il était revenu coucher à côté d’elle pour lui tenir chaud affirmait la petite Sarah ?

Question à un euro : qui a « téléphoné » au vieux trappeur pour le prévenir ?

Souvenez-vous… « Et le vent l’a porté dans son ventre »

 

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 17:09

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Rassurez-vous, je n’ai pas l’intention de vous asséner une analyse de texte du Manifeste du surréalisme d’André Breton (1896-1966) ou de vous parler des pensées de Paul Eluard (1895-1952). D’ailleurs, je serais bien ennuyé pour faire un pareil  exposé puisque j’ai perdu ce genre de bouquins à l’occasion de mon déménagement.

Alors, je m’assieds confortablement au coin du feu en mâchonnant un bâton de réglisse tout en me vautrant dans mon fauteuil préféré, je vais vous livrer mes états d’âme sur cette bande d’utopistes révolutionnaires des années 20, ou le communisme européen (1917-1989) était tout neuf et l’ésotérisme encore effervescent tandis que Fulcanelli (1839- ?) surgissait de l’ombre.

Ainsi, à côté de Freud (1856-1939) et de Marx (1818 -1883), les surréalistes Magnifièrent Nicolas Flamel (1330-1418), Eliphas Lévi (1810-1875) et bien d’autres.

L’amour et la révolution forment avec l’alchimie (et quelques bribes de magie) le triptyque du surréalisme. Le but en est de libérer la créativité de toute contrainte et de toute logique.

 

Quel philosophe ignore l’intérêt d’André Breton, et de tous les poètes et peintres groupés autour de lui, pour le rêve, l’alchimie et l’amour ? Ce mouvement surréaliste fut essentiel dans l’art du XXe siècle. Il eut comme adhérents Eluard, Aragon, Desnos, Artaud, Char – pour n’en citer que quelques-uns – qui découvrirent l’ésotérisme.

Le plus curieux, c’est que cette rencontre s’est faite avec une intention étrangère au monde de l’hermétisme, de celui de la franc-maçonnerie ou du rosicrucianisme pourtant en vogue en ce début de siècle où fleurissant la théosophie.

Les surréalistes voulaient libérer les forces créatives que l’aliénation sociale empêche de s’éveiller.

Cependant, le concept révolutionnaire devint utopique lorsque Breton et ses amis se réclamèrent de Marx et de Freud car le marxisme et la psychanalyse sont incompatibles avec leur démarche. Ceux qui me lisent régulièrement savent pourquoi.

L’épanouissement du surréalisme s’est réalisé dans la conjugaison de deux motifs apparemment contradictoires : l’ésotérisme et la révolution.

L’appellation de surréaliste indique que ces artistes s’étaient mis en quête d’une « sur-réalité », c’est-à-dire d’une réalité « autre », d’une réalité invisible qui structure le réel, qui le cré. En ce lieu, nous sommes au cœur de l’alchimie qui œuvre au-delà du réel.

Les surréalistes cherchèrent à accéder et à explorer cette réalité. Ils voulurent changer la vie en l’inscrivant dans leur projet révolutionnaire qui hélas ne pouvait leur être d’une grande utilité par leur dimension intellectuelle. En effet une idéologie, ou un concept, ne peut qu’obscurcir la silhouette de la surréalité. Cela est dû à la structure même du cerveau humain qui ne peut saisir « l’envers du miroir » en intellectualisant sans prendre le risque d’être confronté au mensonge. C’est ce qu’ont observés les expérimentateurs dans les laboratoires des neurosciences : l’encéphale intellectuel (gauche) cherche à donner une explication à tout sans reculer devant le mensonge.

De ce fait, le concept révolutionnaire choisi fut incompatible avec l’approche de la surréalité. Un grand bénéfice en résultat malgré tout car le marxo Freudisme en devenant une véritable religion dans les milieux intellectuels, il permit au surréalisme de se faire connaître tout en le desservant… étrange paradoxe !

C’était le moment où Kandinsky inventait l’art abstrait en voulant rendre visible cet invisible qui structure toutes choses dont l’art figuratif ne représente qu’un habillage. L’invisible est permanent dans l’art quand Watteau et Poussin utilisent le nombre d’or, eux aussi travaillaient, avec discrétion, sur l’invisible.

Le problème est que l’invisible qui imprègne l’art du passé a, autour des années 20, fait exploser ce dernier exactement comme s’il voulait signifier qu’il devenait urgent de le situer vis-à-vis du cosmique.

Intégrer toute forme d’art dans le cormique est le défi du futur qui ne saurait se réaliser qu’en utilisant harmonieusement nos capacités cérébrales révolutionnaires que nous ignorons encore.

Cette communion de la création avec les forces universelles ne caractérise pas uniquement l’art mais notre vision du monde y compris dans les divers domaines scientifiques.

En qualité de science des causes l’alchimie a donc son rôle à jouer, comme l’avaient bien compris les surréalistes. Ce mouvement est le vagissement d’une humanité nouvelle et révolutionnaire qui aurait enchanté Teilhard de Chardin…

L’humanité est une fleur, … nous n’avons pas fini de compter ses pétales.

Avec toute mon amitié.

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 17:06

Vitrail alet

J’ai reçu des messages à propos de mon dernier article intitulé « Le Temple » me demandent des précisions sur cette phrase : « Passé, futur et présent coexiste, seule notre conscience se déplace ». Je vais essayer de répondre de mon mieux.

Cette phrase est capitale car elle montre que le temple, par sa structure particulière associée à une formation des hommes et des femmes qui célèbrent les offices permet de vivre dans un présent qui peut être issu du passé. Une cérémonie n’est plus alors de l’ordre de la commémoration mais de la participation. Le prêtre d’une église s’assied à la table de la Cène… et le Christ s’adresse à lui. Ce Christ n’a pas 2000 ans. Il est dans le présent.

Cette particularité permet de saisir deux choses : La première est que les maçons qui érigèrent de pareils édifices étaient des initiés non spéculatifs. La seconde est que les connaissances indispensables à l’initiation ne se sont jamais perdues, mais ne peuvent être entre les mains de ceux qui ne sont pas parvenus au stade d’éveil nécessaire. Et ceux-là, ces véritables éveillés, ne font partie d’aucun groupement initiatique. Ils portent le nom de Tchen jen (homme véritable) en Orient et de Rose-Croix en Occident.

Tout le monde peut parvenir  à l’éveil ?

Oui, sans l’ombre d’un doute mais des conditions doivent être remplies. L’Orient le traduit par : « La réalité du Tao commence au non avoir. »  (Hoei-nan-Tze). L’avoir en question est ici autant le désir de s’approprier, de découvrir que celui de posséder par la… pensée. Cela s’inscrit en opposition au : «Je pense dont je suis » de Descartes. En réalité c’est « je pense donc je ne suis pas » car la pensée permanente qui nous habite nous empêche d’accéder à notre véritable être. Donc, on ne saurait parvenir à la nom pensée par la pensée ! Telle est la raison pour laquelle je ne suis pas favorable aux principes de la psychanalyse qui, bien que pertinents sur le plan intellectuel, nous endorment au lieu de nous éveiller.

Évidemment, la pensée est indispensable dans notre adaptation à la vie qu’elle soit domestique ou professionnelle. Il ne s’agit donc pas de maudire la pensée et de devenir une sorte d’idiotie baveuse ! Si nous en sommes pourvus c’est qu’elle est nécessaire. La pensée non nécessaire, celle qui nous angoisse, nous fait déprimer et occupe notre tête en permanence, c’est celle-là qui est nocive et nous empêche d’être.

Comment parvenir à pratiquer un pareil glissement temporel ?

Le premier pas en ce sens est d’apprendre à accéder au silence des pensées pour s’écouter vivre et pour écouter vivre ce qui nous entoure. Progressivement cette écoute deviendra plus profonde et se transformera en véritable communion avec la puissance universelle, ou l’Esprit du monde que certains appellent Dieu, mais qui ne lui est pas étrangère… Cela s’apprend évidemment, tel était le rôle essentiel des antiques écoles de mystères et de la formation des ecclésiastiques (avant les multiples réformes des cinq siècles passés) tout au long des sept ordinations qui caractérisaient la progression vers la plénitudes du sacerdoce… On appelle cela l’initiation, dans le sens où c’est la condition initiale pour parvenir à l’éveil et accéder aux capacités de l’homme véritable dont le glissement temporel n’est qu’une des multiples facettes. L’homme est plus grand qu’on le pense à condition qu’il sache devenir rien… C’est le message des évangiles, celui de Dieu qui parle aux dieux déchus. Cela, Pascal l’avait compris en écrivant :

« L’Homme est un ange déchu qui se souvient des cieux »

Il y a donc tout un travail de réintégration, ou initiatique, à réaliser. L’initiation ne repose donc pas uniquement sur l’étude du symbole pour le symbole car dans ces conditions c’est (vous l’avez compris) une contre-initiation.

Dans le temple l’étude des symboles est nécessaire quand elle a un rôle précis. Par exemple celui de définir les grandes lois de la vie à travers la symbolique alchimique.

Par exemple, st Roch qui découvre sa cuisse et son genou. Outre que cela signifie, sur le plan phonétique, la cuisson du roc. Le roc étant ici la pierre des alchimistes, le fait de montrer le genou caractérise ceux qui sont initiés… pourquoi ?

L’initié en montrant le genou désigne plus précisément la rotule (petite roue) qui se nomme « patella » dans la terminologie anatomique. Ce nom signifie écuelle ou petit plat rond. C’est l’image ronde du soleil et de la lune indissociable celle, fondamentale, du symbole radiant de l’Esprit.

La cabale phonétique rapproche le mot « patella » de « patène ». La patène est un vase sacré rond et plat (dans les Églises orthodoxes, on l’appelle disque) généralement dorée ou même en or. Cette petite assiette plate accompagne le calice utilisé par le prêtre durant la messe tridentine ou de St Pie V (disparue depuis le concile de Vatican II). Dans cette patène le prêtre place l’hostie à l’occasion de l’offrande à Dieu de ce pain, d’où le nom d’offertoire de ce passage de l’office. La rondeur et la blancheur de l’hostie est très évocatrice de la lune. La patène dorée et circulaire est le soleil, l’hostie dans la patène élevée vers le ciel par le prêtre n’est autre que la conjonction du soleil et de la lune. Cette élévation est en réalité un appel à l’Esprit, qui est à l’origine de toutes causes, dont les deux luminaires sont dispensateurs sur notre globe. Cela est souligné par le nom du pain qui, selon l’étymologie grecque, signifie « tout » et le vin qui signifie « vie ». Le prêtre laisse tomber dans le calisse un fragment d’hostie. L’union des deux dans le calice, est donc dispensatrice de toutes vies. Telle est la raison essentielle pour laquelle une communion doit se faire non pas avec l’hostie uniquement (communion « sèche ») mais avec le vin aussi.

Nous voyons là combien cette science de la vie qu’est l’alchimie est inséparable du viatique que l’Église donne à ses fidèles lors du dernier sacrement jadis appelé extrême-onction car c’est l’onction suprême par sa puissance.

Le temple ou église va donc être bâti en fonction de ces impératifs vitaux. L’autel sera orienté vers l’Est et le prêtre, tournant le dos aux fidèles, regardera le soleil levant pour sacraliser le pain et le vin.

Se mettre face aux fidèles pour célébrer l’office comme actuellement, c’est dévitaliser l’Église  tout entière, d’où le flux de chaises vides face à l’autel désacralisé car, de plus, dépourvu de reliques et donc d’autel consacré.

Les reliques n’ont rien de morbide, comme nos théologiens trop souvent dédaigneux l’affirment. Les vêtements tout comme de minuscules parties du corps d’un être sanctifié, sont un canal pour accéder à la divinité par son intermédiaire. Vouloir y distinguer autre chose marque la totale ignorance du sens profond de certains symboles, qui manifestent les courants invisibles de l’Esprit. Car c’est de l’esprit qu’il s’agit et non de la puanteur des concessions funéraires perpétuelles.

Sur l’autel, le prêtre accomplit son magistère qui reproduit le magister alchimique. Il représente le rocher d’Horeb que Moïse frappa et d’où jaillit de l’eau qui permit au peuple juif de se désaltérer.

C’est l’eau-feu qui débarrasse les métaux de leur lèpre (les purifient). Évidemment, il n’est pas question ici de cette devise maçonnique si mal comprise et qui s’adresse au bénéficiaire de la connaissance en lui demandant de purifier ses métaux… Même si cette interprétation ne manque pas d’intérêt, elle reste tout de même une déformation quelque peu abusive et finalement erronée de la réalité alchimique.

Les trois nappes qui recouvrent l’autel ne sont autres que le sel, le soufre et le mercure.

Généralement l’autel a trois marches qui ont le même symbolisme que les trois nappes de l’autel. Cependant, le pythagorisme a fortement marqué le symbolisme des marches puisque l’autel ne peut avoir qu’un nombre impair de marches soit une seule ou trois, ou encore cinq et sept. Aucun autel ne doit comporter un nombre pair de marches. De même, pour être valide la pierre d’autel (contenant les reliques) doit être gravée de cinq croix rouges (une à chaque angle et une centrale) reflet de la quintessence.

Cette particularité de numérologie sacrée est liée à la puissance accordée à l’impair, ce qui sous-entend la puissance de l’Esprit Saint qui « supporte » et « habite » l’autel.

J’achèverai sur cette citation d’Eugène Canseliet qui illustre tout ce qui précède et le synthétise :

« Ceci est indéniable, qui fait la pérennité de l’Église, que devant la pierre sacrée de son autel – celle de l’angle et des vrais bâtisseurs – le prêtre, par le saint sacrifice de la messe, rend à Dieu le même culte suprême que l’alchimiste pratique dans l’attention constante, auprès de son athanor en activité. Tous deux poursuivent la même recherche de cette grâce divine qui est indispensablement nécessaire au salut de l’homme et gratuite essentiellement ; tous deux se livrent, quoique sur des matériaux différents, à l’élaboration secrète du physique et tangible agent de rénovation spirituelle.

Combien est-ce à tort que la légende populaire veut que l’alchimie consiste uniquement dans la production artificielle de l’or métallique, quand son but principal est la découverte de la médecine universelle qui, seule, est dispensatrice du triple apanage, de la connaissance, de la santé et de la richesse ! » (in Alchimie, p 270, éditions J. J. Pauvert. 1978)

 

Avec toute mon amitié.

 

 

 

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 16:39

Alchimie N-Dame de Paris

L'alchimie la tête dans l'onde et le flux temporel.

Que toute confusion disparaisse : je ne vais pas parler des chevaliers du temple, même si parfois j’aborde le sujet en diagonale. Du concept de temple, j’en exclus ceux qui parlent de temple intérieur même si cela n’est pas dépourvu de valeur. 

En lisant mes articles, vous avez dû saisir (en reniflant souvent votre désaccord) que l’introspection de nos modernes psychologisants me fait dresser les cheveux sur la tête. Donc, il est inutile que je vous dise que je ne les aimes pas. Cependant, je n’ai jamais dit que certaines de ces ratiocinations ne sont pas dépourvues d’intérêt…  

Selon votre serviteur (brave mais obtus, … vous le pensez !) Si  une introspection est entreprise, elle doit être brève et solidement encadrée.

Beaucoup iraient volontiers pendant 20 ans vers le divan de Freud ou celui de Jung. Voyez-vous chers amis en ce genre d’exercice périlleux, je choisis préférentiellement des praticiens qui ont recueilli des « techniques » de sagesse depuis la nuit des temps comme celle des maîtres taoïstes ou des Tchanistes. Devant leur savoir, nos modernes investigateurs de la psyché ne fons pas le poids.

Face à mon attitude, vous pourriez me targuer d’intolérant, d’ignorant, de primaire et demeuré. Je n’ai qu’une réponse à vous fournir cher fins lettrés. J’ai fait l’expérience de la psychologie universitaire (j’en ai entendu des balivernes dans les amphis.) et de la technique des vieux maîtres. Je parle donc de mon expérience personnelle et du résultat que j’ai vu obtenir et de celui que j’ai obtenu. Ma fausse modestie, de têtu indécrottable, m’interdit de parler davantage.

Je dirais, pour clore ce chapitre, que mon opinion est prête à changer si on me montre les bienfaits, sur le plan initiatique, de certains procédés modernes de psychanalyse.  Après tout, les opinions sont faites pour changer : sinon comment atteindre la vérité ?

Bref, je ne vais pas parler du temple intérieur mais de celui de pierre, celui qui fait une coque protectrice à notre faible constitution, pour que nous puissions éclore puis grandir et partir à la conquête de l’Univers.

Je dois tout de même ajouter que j’écris pour me faire comprendre et non pour manier les subtilités de notre belle langue, subtilité qui trop souvent nous embrume les cervelles. Je ne suis point littéraire mais plutôt un lourd guerrier qui ne fait pas de quartiers. Cela vous l’avez compris, j’espère...

 

Il est sûr que les édifices religieux du passé, les églises médiévales par exemple, sont construites selon des plans qui leur confère une signification ésotérique.

Pourquoi ? Parce que les Églises ont voulu conserver leur lien avec les religions à mystères qui les ont précédées. La preuve avec des sept ordinations qui correspondent aux sept initiations généralement pratiquées dans les écoles de mystères. C’est aussi la raison pour laquelle se trouvent des analogies avec le temple maçonnique et certaines sociétés secrètes Amérindiennes.

Le plan qui préside – réellement dans le cas d’une église, fictivement dans celui d’un atelier maçonnique – à la construction du temple relevé d’une technique mystérieuse que traduit le nombre d’or. Ce secret transmis de génération en génération est celui du temps.

Le sens premier du mot « temple » est « division du temps ».

Donc inutile d’insister sur le fait que le temps divisé où plié donna templier. Les templiers étant les maîtres de la division du temps. Vue de l’esprit pourriez-vous me rétorquer puisque le temps est immuable. Question à monsieur je-sais-tout ; qu’en savez-vous si le temps est immuable ? La relativité vous a pourtant montré que ce n’est pas le cas. Oui, nous ne nous déplaçons pas à la vitesse de la lumière pour pouvoir parler d’un temps relatif !

Je m’interroge sur certaines de ces affirmations de nos anciens comme l’expression : « Le passé, le futur, le présent coexiste : seule notre conscience se déplace. »

L’un de mes amis m’a affirmé qu’il avait vu un individu retourner dans le passé en vivant intensément le présent. Il me raconta l’anecdote suivante :

« C’était pendant la dernière guerre mondiale. Des tracts devaient être imprimés pour éviter les massacres des Juifs. Le coursier arriva à l’imprimerie avec les montages de lettres hébraïques prêtes à être placée sous presses. Un geste maladroit fit tomber la plaque et les lettres s’éparpillèrent sur le sol. C’était grave car la vie de milliers d’êtres humains était en danger. Personne dans l’atelier ne connaissait l’hébreu, ne l’écrivait ni ne savait le lire pour reconstituer le texte. C’est alors que Jérôme, le petit vendeur de journaux, un peu mystique à ses moments perdus, prit en vrac toutes les lettres et s’assit dans un coin en demandant de ne pas être dérangé. 30 minutes après il avait reconstitué la plaque sans faute en ne connaissant pas un mot d’hébreux. Il avait fait glisser sa conscience dans le passé pour pouvoir lire la plaque et la recopier… »

Oui, mais quel rapport avec le temple ?

C’est pour dire que les prêtres anciens recevaient une formation pour les rendre capables de célébrer un office en étant en harmonie totale avec la Cène du Christ. Il y participaient ! Cela évidemment d’une manière non intellectuelle mais réelle. L’ancien office où messe de Saint-Pie V fut structuré de manière à faciliter ce glissement pour un prêtre convenablement préparé.

Il en fut de même pour le temple maçonnique.

Actuellement cette capacité est perdue autant dans l’Église que dans la maçonnerie. C’est la raison essentielle de la dégradation des Églises et de la franc-maçonnerie. Donc, les Templiers actuels ne sauraient retrouver leur véritable sens qu’en renouant avec leurs antiques connaissances. Dans le cas contraire, Église, maçonnerie où Templiers sont à ranger dans la catégorie folklore.

Avec toute mon amitié.

 

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 18:43

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Evêque d'Alet les bains avec ses armes alchimiques. 

Eglise st Martin de Limoux.

Christian Rose-croix est-il une fiction littéraire ? Nul ne le sait. Une chose est certaine : la figure de Christian Rose-croix n’a cessé d’enflammer les imaginations à un tel degré que de nombreuses sociétés rosicruciennes furent fondées, du XVIIe au XXe siècle. Les francs-Maçons eux-mêmes s’en emparèrent pour donner le nom de rose-croix à l’un de leurs grades. Évidemment, dans le meilleur des cas ces grades maçonniques où ces sociétés, plus ou moins secrètes, n’ont aucun rapport avec la fraternité des rose-croix. Malgré les rumeurs contraires certains parvinrent à entrer en relation avec la mystérieuse fraternité comme Descartes, Leibniz, Albert Durer et surtout Goethe.

Le fondateur de la Rose-Croix est Christian Rose-croix. Ce nom est déjà très significatif dans le sens ou il manifeste le Christ et la croix. En d’autres termes, il s’agit du christianisme fondamental et donc initiatique, c’est celui des premiers siècles de l’Église. La rose est l’anagramme d’Éros, le dieu de l’amour. il est bien question d’une œuvre axée sur l’amour du Christ, d’un Christ qui n’a plus de rapport avec celui que prêchent les Églises. Donc, que les lectrices et les lecteurs fassent une distinction radicale entre les Églises actuelles, devenues usurpatrices par une législation illégitime1, et l’Église, non dogmatique des premiers siècles, à laquelle se réfère Christian Rose-Croix.

La biographie de Christian Rose-Croix confirme ce qui précède. Les « manifestes rose-croix » qui sont la Fama Fraternitatis et la Confessio Fraternitatis, furent publiés en Allemagne en 1614 et en 1615 et firent pour la première fois mention de cette fraternité. On leur associe un autre texte : Les Noces Chymiques de Christian Rosenkreutz publié en 1616

la Fama Fraternitatis  nous dit que Christian Rose-Croix a appartenu à une petite noblesse d’Allemagne et qu’il fut élevé dans un monastère où il vivait dans la mystique de la terre sainte.

Cela est en rapport direct avec l’Église de Connaissance, et donc ésotériques, qui caractérise les couvents et monastères du XVIIe siècle.

À l’âge de 16 ans, (lire « Isix » ou Isis) il va réaliser son vœu.

Dans la mythologie Égyptienne Isis rassemble les 13 marceaux de son époux coupé en 14 morceaux. La seule partie introuvable, malgré tous ses efforts et l'aide des obligeants crocodiles, fut le membre viril car il avait été mangé par des poissons. Isis se résolut à fabriquer un phallus artificiel en argile et le consacra. Elle insuffla à Osiris le souffle de la vie, et lui donna un fils, Horus.

Cet âge de 16 ans montre que Christian Rose-croix va faire œuvre de vie.

Parti pour une longue route, il entend parler des sages de l’Arabie. Il renonce aussitôt à son pèlerinage et se rend à Damcar (actuel Yémen). Averti de son arrivée les sages l’accueillent. Ils lui enseignent l’Arabe, les mathématiques et la physique.

Nous voyons là que Christian Rose-Croix est formé dans une école qui ressemble étrangement aux maisons de la sagesse comme celle du Caire ou les chrétiens, les Juifs et les musulmans étudiaient ensemble, et qui était dépositaire (malgré son incendie) de documents issus de l’immense bibliothèque d’Alexandrie.

Christian Rose-croix traduira en latin le fameux livre M, censé contenir tous les secrets de l’univers.

Évidemment, le Livre M doit se lire « Livre j’aime » en d’autres terme le livre qui traite à la foi de l’amour et de l’aimant. Cet aimant étant le plus grand secret de l’alchimie car il attire les puissances cosmiques et permet d’être en relation avec les secrets de l’univers.

Il passe alors plusieurs années dans divers pays arabes. Rentré ensuite en Europe, il tente de communiquer son savoir. En vain ! (ce savoir est incommunicable).

Il retourne en Allemagne, où, s’étant fait construire une vaste demeure, il se livre à des travaux personnels.

Après cinq ans de durs labeurs, il appelle cinq frères qu’il avait connus dans son monastère d’origine. C’est avec eux qu’il forme le premier noyau de la fraternité. Nous voyons là que Rose-croix reste dans un milieu chrétien de l’Église ésotérique de connaissance. Ils mettent au point un langage secret, font des miracles, guérissent des malades, recrutent de nouveaux membres. Évidemment, les miracles ne peuvent être imputés ici qu’à la pierre philosophale résultat du dur labeur de Christian Rose-croix et de ses études à Damcar. Ils se sont promis de tenir caché l’existence de leur ordre pendant cent ans.

À la mort de Christian, le lieu de sa sépulture est perdu. C’est un frère qui le découvre en opérant des transmutations. Au centre d’une pièce voûtée, dans un cercueil se tient la dépouille intacte de Christian qui a à la main un petit livre orné d’or. Sa lecture indique qu’il connaissait tous les événements passés, présents et à venir. Les disciples referment ensuite le tombeau de leur maître et se répandent dans le monde pour continuer son œuvre.

Nous voyons un fait capital : la Rose-Croix s’avère être d’abord une école d’alchimie.

Outre la biographie de Christian, les auteurs de la Fama Fraternitatis affirment qu’il existe une correspondance absolue entre notre système solaire ou microcosme et l’univers ou macrocosme. Une mathématique dont Rose-Croix a eu le secret qui permet de saisir cette correspondance et d’en user pour le bien de l’humanité. Il s’agit là encore du fameux livre M dont j’ai parlé.

Science de la nature (alchimie), fraternité envers tous les hommes (frères de son monastère, donc frères dans le sacerdoce) et montée vers la divinité s’avèrent synonymes.

Il est normal qu’une pareille histoire ait enflammé les imaginations. Imagination qui réduit au silence les cinq années de dur labeur de Christian en créant des sociétés rosicruciennes préoccupées par le culte du mystère mais dont la connaissance réelle de l’alchimie avec sa face chrétienne reste à prouver.

Avec toute mon amitié.

A Irène et Amélie.

 

1 Cette illégitimité est manifeste par le refus du mariage des prêtres qui se mariaient à l’origine, et le sacerdoce féminin qui, après avoir existé, fut illégitimement abolis. Il en est de même pour l’infaillibilité du pape et l’adoption par celui-ci des fausses décrétales qui sont des lettres inventées par un faussaire mais qui donnent tout pouvoir au pape. L’Église sait que ces lettres sont fausses. Le seul fait que les papes les aient considérées comme véritables les a rendus légitimes (voir l’article « décrétales » dans l’encyclopédie Larousse sur papier de 1960.)

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 17:19

pierre cubique a point

Quand on est un fieffé bavard, mais vigoureux comme un jeune taureau au point d’avoir un pénis à la place de la plume, et que l’on parles d’alchimie sans rien comprendre, alors on ramène cette gente dame à la position horizontale avec ses moult maîtresses. Ainsi le tour est joué, l’alchimie n’est qu’une sombre histoire de fesses.

Ce genre « d’étalonnage » suspect se trouve chez deux catégories d’individus mais dont le dénominateur commun est d’avoir toujours raison.

Les premier sont des intello dont la notoriété n’est plus à faire mais dont l’alchimie représente une énigme non résolue qu’il veulent décrypter contre vents et marées. La solution est alors toute trouvée, elle se cache généralement au dessous de la ceinture. Comme les  humains sont enivrés par le parfum de la testostérone et celui plus onctueux de l’œstrogène, alors c’est la gloire dans l’auge des péchés mignons puisque la libido fait recette. C’est ainsi que la vénérable barbe de Gaston Bachelard trempe avec délice dans l’auge libidineuse des cochonneries.

Tourmenté par un besoin irrépressible de transmette sa noble semence, l’alchimiste brûlant dans son feu secret cherche une issue possible à ses transactions. Son tourment hormonal lui incendie la tête comme un vin capiteux et lui fait confondre le col du ballon avec le col de l’utérus.

Voici donc ce que déclare sans vergogne l’honorable professeur, dans la plus grande sérénité d’esprit :

« Et voici la solitude qui devient mauvaise conseillère. Une solitude aussi opiniâtre que celle du veilleur de fourneaux alchimiques se défend mal des tentations sexuelles. Par certains côtés, on pourrait dire que l’alchimie est le vice secret. »

Et l’on comprend fort bien que l’alchimiste Eugène Canceliet se soit insurgé, dans son L’alchimie expliquée sur ses textes classiques (1972), face à une pareille interprétation tendancieuse au point de tronquer les textes de Limojon de Saint-Didier (dont Bachelard avoue ne pas connaître l’auteur !) pour lui faire dire ce qu’il n’as pas dit tout en l’adaptant à ses idées préconçues accréditant (et prouvant !) ainsi des saloperies dites « alchimiques » qui n’existent pas.  

Un feu hormonal devait embraser ses circonvolutions cérébrales en lui faisant proférer, dans un triomphalisme marxo freudien des époques révolues, de véritables injures à l’adresse de l’art sacerdotal. C’est pourquoi Eugène Canceliet juge, à juste titre, le texte de ce psychanalyste Freudien comme un exposé, à  la plus inattendue et effarante conclusion :

« Un psychanalyste reconnaîtra facilement l’onanisme »

 

Les deuxièmes catégories d’individus sont aussi des intello psychologisants mais dont la notoriété reste à faire tout en étant les défenseurs d’idéologie à forte odeur d’ésotérisme tendancieux qui caractérise les arrières boutiques de sociétés discrètes.

Ainsi trouvons-nous chez ce genre d’auteur des titres tel qu’alchimie et érotisme. Et l’auteur de s’interroger : « Et si le sacré des alchimistes c’était l’érotisme ? »

Foutre voilà que je n’avais pas compris le sens caché du ciel de lit ! C’est du Rabelais de mauvais alois…

C’est ainsi que j’ai appris que les métaux avaient une « mythologie sexologique ». Même le fer s’envoie en l’air! Écoutez donc ça :

« Les métaux, qui, mythologiquement sont des dieux, couchent ensemble, se torturent, se marient, se font jouir » (Les maîtres de l’occultisme de André Nataf, p 12 éditions Bordas)

Nous atteignons les cimes de l’absurde quand notre auteur déclare sans sourciller :

« Au cours d l’œuvre au rouge, la circulation orgasmique est établie. Le courant passe dans les amans embrassés et leur fait découvrir l’univers. » (idem supra)

Voilà à quoi sont réduites les techniques d’éveil autant que celle au laboratoire. Nul doute qu’il y a la une recherche de réduction à la  matérialisation de la voie initiatique occidentale qu’est l’alchimie. Nous assistons au rejet de la spiritualité par désacralisation en la remplaçant par des systèmes psychiques pratiquement mécaniques. En procédant par analogies plus ou  moins psychologisantes c’est ramener à sa dimension automatique ce qui est le plus précieux dans l’humanité : celle de l’approche émerveillée de deux êtres qui s’aiment et qui vont s’entraider pour parvenir aux cimes de la connaissance et de la spiritualité. C’est une vue de l’esprit direz-vous, vous qui sortez d’un divorce… En êtes-vous si sur ?

Avec toute mon amitié.

À William

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