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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 16:51

Un petit mot à toute celles et ceux qui désirent participer à la balade.

J'ai fais une erreur sur la date. Il ne s'agit pas du 22 mai mais du samedi 22 juin.

Nous irons folâtrer à Notre-Dame de Marseille puis à Alet les bais, ensuite nous irons nous repaître dans un resto de Couiza (à moins qu'il y ait une table à Rennes le Château) puis nous irons visiter Rennes pour redescendre vers Brénac ou Arques (suivant le temps disponible) pour achever à Palairac.

Mille excuse pour mon erreur de date.

Avec toute mon amitié.

Balade à Rennes le Château
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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 15:38

Je voudrais remercier toutes celles et tous ceux qui sont venus avec moi autour de l’œuf de Montpellier.

Il y eut des échanges chaleureux et amicaux qui sont le plus beaux fleuron de cette rencontre.

Donc, merci a la dynamique Sylvie Pagnard (fleurant les couloirs du Louvre autant par ses diplômes que par ses pôles d’intérêt) présidente de l’association Culture en liberté, d’avoir réuni tant de personnes avides de découvrir l’alchimie et certains aspects de la spiritualité.

Lors de ma conférence j’ai pu découvrir avec un réel plaisir qu’il y avait des représentants de plusieurs courants initiatiques, ce qui marque une très heureuse ouverture d’esprit

Je voudrais aussi remercier tous ceux qui se sont dévoués pour me donner un coup de main comme ce fut le cas pour cette « fleur d’antimoine » où Florent Mentione… dont la participation active à tous les égards fut pour moi un régal.

Je voudrais dires à toutes et à tous que je garde un excellent souvenir de cette balade au soleil enfin renaissant sous nos trois grâces qui commençaient à se transformer en baigneuses…

Grâce au blog ou à mon courriel je reste à votre disposition pour nouer des amitiés, si difficiles à établir en ce domaine, et m’aider à relancer ce mouvement de fond (très heureusement informel) qui pousse de plus en plus de gens vers une découverte de l’envers du miroir et dont l’œuf de Montpellier a toujours été un épicentre.

Très amicalement à vous toutes et tous.

Petite information : le 22 mai j’organise, dans la journée, une visite guidée à Rennes le château. Celle et ceux qui ont suivi ma conférence à Montpellier trouveront là diverses dimension de la symbolique. Le programme est, pour l’instant, le suivant :

Départ de Montpellier.

Notre-Dame de Marseille.

Alet les Bains.

Couiza (Repas)

Rennes le Château.

Brénac ou Arques (selon le temps disponible).

Arques.

Palairac.

Retour à Montpellier et à Nîmes sur la même autoroute.

Au départ, il y aura répartition des voitures personnelles avec arrangement pour le carburant.

Pour y participer il n’y a pas d’inscription car il n’y a pas d’association. Vous venez au lieu de rendez-vous que je signalerais sur ce même blog. Il serait tout de même prudent de me signaler au plus tôt votre présence pour prévoir votre repas (18 à 20€) à Couiza.

Dernier point. Le livre intitulé Balade alchimique autour de l’œuf de Montpellier est réservé à celles et ceux qui ont assisté à ma conférence et fait la balade avec moi. N’allez donc pas le demander aux libraires de Montpellier qui m’ont signalé de multiples demandes au point de m’écrire pour le mettre dans leurs rayons... ce qui, évidemment, est exclu.

Au très grand plaisir de vous voir ou revoir.

SOUS LE SOLEIL DE MONTPELLIER
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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 10:11

Cette expression « Les enfants de la veuve », employée par les Francs maçon, m’a plongé dans le monde imaginaire de la fameuse opérette de la veuve joyeuse ou une coquine se défoule après le décès de son richissime époux.

Dans mes rêves cette femme était tantôt la veuve un peu délurée avec une vie de patachon, tantôt sémillante et enivrante veuve Clicquot. Dois-je l’avouer ? Je ne savais plus à quel sein me vouer !

Quand j’ai su que les francs-maçons étaient fils d’une veuve, je me suis tout de suite dit qu’il y avait là quelque chose de louche, que cela cachait une sorte de naissance extraconjugale. Si les maçons sont les fils d’une veuve, quel est le papa ou quels sont les géniteurs ? Mais d’abord, et surtout, cette veuve qui est-elle derrière son voile noir ?

Pour tenter de comprendre je ne me suis pas tourné vers les tests ADN. Je me suis-je tout simplement plongé dans mon antique livre de Jules Boucher (J. B.) ce porte parole des frères en tablier que j’aime taquiner pour le plaisir d’offusquer la galerie. Mon vénérable exemplaire tombe en lambeaux car il a près de quarante années de bons et loyaux services. En effet, il fut réédité en 1948 par le colonel JB, titre bien mérité car il était gardien des colonnes du temple maçonnique Jakin et Booz… Au moment ou il sortait de presse c’était l’année de mes 9 ans, ou j’usais tristement mes fonds de culottes sur les bancs de mon école communale narbonnaise.

À travers ce livre : La symbolique maçonnique, notre auteur essaye de nous faire découvrir qui est cette femme énigmatique, et aussi qui sont ses fils. Ainsi j’ai pu lire à la page 280 :

« L’expression « enfant de la veuve » désigne les francs-maçons et la mystérieuse expression de « Veuve » désignant la Franc-Maçonnerie à fait l’objet de maintes recherches et de maints travaux. »

Donc la Veuve est la Franc maçonnerie et ses enfant sont les franc maçons. Voilà une définition qui me sied car il n’y a pas de confusion entre les francs Maçons et la franc-maçonnerie. Ce sont deux choses totalement distinctes. Dois-je vous glisser à l’oreille, avec un petit sourire égrillard, que j’aime beaucoup la Veuve mais ses enfants me laissent perplexes...

Notre colonel, ne fut pas dans la cavalerie car il ne saisit pas la langue du cheval ou cavale ou encore cabale qui donne une vision non pas binoculaire mais trioculaire des textes les plus banals. De ce fait, notre auteur ne saurait dépasser la référence littéraire, matérialiste, et ouvre un panorama hétéroclite à travers une savante compilation de citations issues d’auteurs les plus réputés de la fin du XIXe siècle et du début du XXe.

Plus je lisais, plus les nuages d’inconnaissances s’amoncelaient au point de faire pleuvoir sur moi de la choucroute (ne riez pas, c’est un réel ressentir !). Comme je suis un cancre, la choucroute c’est mon plat favori car il est plein de nœuds et bien d’autres choses encore. Voyez-vous, cher ami, ma nature de Béotien me ferait-elle passer à côté des subtilités spirituelles de la vie ? C’est à vous de juger!

Voyons un peu cet exposé à la Prévert ou il ne manque que le raton laveur…

Avec un certain PARIGOUT, nous apprenons que les enfants de la veuve sont ceux de la nature toujours vierge et féconde. Reconnaissons qu’il y a de l’idée… pour le versant écolo de la fraternité !

Pour GERALDE nos francs maçons sont les « enfants de la veuve » qui n’est autre que la mère de l’architecte Hiram… C’est un retour à la classique histoire de l’architecte assassiné, un lieu commun donc !

Mais notre auteur érudit va chercher les lettres de noblesse de cette expression dans l’Égypte antique. En ce lieu notre veuve n’est plus la franc-maçonnerie mais Isis la veuve d’Osiris… Ah l’Égypte, elle est dans toutes les sauces !

De son côté RAGON considère qu’en hiver le soleil meurt et ainsi la nature devient veuve. Sur ce point, les Maçons prennent du galon car lorsque le soleil ressuscite au printemps les enfants de la veuve deviennent « enfant de la lumière ». C’est une appellation qui nous pousse sur le sentier des tristement célèbres illuminatis éteignoirs du monde. Ou alors est-ce une interprétation erronée ?

Je vous fais grâce des développements autour de l’histoire de l’architecte Hiram. Je ne puis que croire à l’exagération quand notre auteur affirme que la franc-maçonnerie est veuve depuis que Jacques de Molay, grand maître des Templiers, a été brûlé.

En résumé notre veuve est autant la franc-maçonnerie que la mère d’Hiram ou Isis et même la nature…

Il y a donc, de tout puisé partout y compris dans la mythologie grecque. En réalité notre veuve reste toujours une illustre inconnue ou le papa des enfants, et donc des francs maçons, s’est absenté en rasant les murs.

Retenons que cette manière de procéder de notre colonel permet de saisir cette tendance au syncrétisme qui ne peut que virer, tôt ou tard, au salmigondis ou à la choucroute ! En tout cas ses multiples références, qui tirent à hue et à dia, épaississent ma couche de « cancritude »…

Comprenons pourquoi on demande aux courageux francs-maçons de faire sa propre sauce, et de la servir sur une planche pour inciter les autres à faire de même. N’y aurait-il pas confusion entre initiation et renonciation ? Renonciation, à renouer avec les valeurs essentielles et véritablement ésotériques…

Les francs maçons sont logés à la même enseigne que l’Église. Ils ne sont pas responsable des multiples transgressions de leurs aînés qui on défiguré, au fil du temps, le vrai visage de leur veuve de maman.

Que peut-on ajouter ? Peut-être une petite remarque générale en passant. Nombreuses sont les vies qui ne sont que des fuites hors de soi-même dans cet imaginaire qui fait le bonheur de ceux qui exploitent la misère humaine. Un confort douillet et nombreux sont les individus qui choisissent les vérités de l’écurie. Ils plongent la tête dans le râtelier et ils mâchent tout leur soûl tout ce qu’on leur sert !

Les autres, les « Illuminati », les décideurs et conservateurs qui se disent gardiens du temple, ces faiseurs de « dogmes », les utilisent à leur fin. Jamais, au grand jamais, nos prolétaires de la condition humaine ne quittent l’écurie. jamais ils n’ouvrent leur bouche édentée pour tenter de mordre à la vie et être finalement eux-mêmes.

C’est ainsi que le grégarisme se confond avec l’égrégore, devient l’égrégore !

Tel est le poignant constat du naufrage des religions et de bien des sociétés dites initiatiques qui n’initialisent rien si ce n’est le début de la fin !

Comprenne qui voudra et revenons à notre veuve qui a une ribambelle d’enfants nés de père inconnu.

Voyons notre veuve sous un autre angle. Qu’est-ce qu’une veuve sinon une épouse qui a perdu son conjoint ? En d’autres termes, et d’une manière plus globale, c’est un couple qui a perdu sa partie masculine. En effet, le mot « veuve » vient du latin « vidua » qui signifie vide, privé de… son complément.

Dans le registre alchimique, le couple initial existe. C’est lui qui est le fondateur de la maçonnerie car il taille la pierre philosophale.

La matière première des alchimistes est un corps double fait de l’union du « soufre » mâle et du « mercure » femelle. Ce minerai à double complexion perd donc son « soufre » pour devenir « mercure » (cabalistiquement : mère).

Ce « mercure » qui est « veuf » de son « soufre » quand il parvient à maturité va être multiplié, ce qui augmente sa puissance d’un facteur 10 à chaque réitérations. Les résultats de cette multiplication permettent la transmutation.

Les enfants de la veuve ne sont autres que des êtres transmutés, manifestation directe de la puissance de la veuve. Malheureusement la réalité est autre, car les maçons ignorent (par leur manière d’être uniquement pour le symbole) l’existence de la première matière des mondes qui seule peut délivrer des contingences intellectuelles.

Les francs maçons devraient être la manifestation de la puissance de la Veuve (qui se confond avec la Vierge) et donc de l’essence de la maçonnerie indissociable de l’alchimie… Ils peuvent y parvenir, et je le souhaite de tout cœur, mais pour cela encore leur faut-il acquérir une vision triloculaire et surtout quitter leur râtelier…

Avec toute mon amitié.

La veuve noire !

La veuve noire !

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 14:14
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 14:10

Le mercredi 1er mai à 10 heures aura lieu, à la place de la Comédie de Montpellier, ma conférence sur l’alchimie suivie, l’après-midi, de la balade à travers la ville.

Depuis la semaine dernière toutes les places disponibles sont déjà réservées et réglées à la responsable de l’association «Culture en liberté ».

Vous n’ignorez pas que j’ai écrit un gros livre de 500 pages sur l’alchimie à Montpellier. Beaucoup de lecteurs m’ont signalé son manque de maniabilité pour l’utiliser comme guide pour visiter la ville. En réalité c’est beaucoup plus un ouvrage de fond qu’un guide touristique.

J’ai donc pallié cet inconvénient en écrivant un petit fascicule de 50 pages pour expliquer la balade alchimique du Peyrou. Le premier mai, il sera donc disponible exceptionnellement et pour la toute première fois. À cette occasion inaugurale et unique son prix sera de 10€ l’unité au lieu de 12€ (prix imprimé sur la couverture).

Vous trouverez également quelques exemplaires du « Les secrets alchimiques de Montpellier » ainsi que d’« Holoscopie de la spiritualité occidentale ». Deux gros ouvrages de 500 pages. Ces deux livres traitent l’alchimie sous différents angles.

Dans un autre registre, j’aborde alchimiquement, en deux livres, l’énigme du curé « aux milliards » de Rennes le château.

Pour les Montpelliérains intéressés par l’alchimie je signale mon livre, qui est un petit Dictionnaire d’alchimie, édité chez Dervy, « L’alchimie expliquée par son langage ». Vous le trouverez chez votre libraire.

À bientôt pour un prochain article.

NOUVEAUTÉS SUR LA BALADE ALCHIMIQUE dans Montpellier.
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 09:48
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 06:50
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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 09:21
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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 17:18

Comme « tout un chacun » lorsque fleurirent mes six printemps, je suis devenu élève de la « grande école ». J’intégrais donc l’école Montmorency de Narbonne dans la classe de cours préparatoire. Dès ce moment j’optais pour être, définitivement et sans appel, un cancre. Et je mis longtemps à m’habituer à ce milieu carcéral où je traînais ma savate au milieu de mes copains criards et violents. J’ai des photos de cette époque où je rivalise de tristesse avec un chien cocker… laissant présager mon penchant chronique pour l’école buissonnière. Ma maman cherchait à chasser cette mélancolie liée à mon regret d’être né dans cette faune de détraqués ou certains instit étaient parfois aussi débile que mes copains de foire. Cette femme, dont j’admire maintenant le désir d’illuminer cette tête de bagnard, m’amenait à la foire, sur les quais du canal de la Robine, où j’avais droit à des tours de manège. Agrippé à mon cheval de bois, j’attrapais le pompon ! Et le pompon m’a éveillé car il faisait tout pour ne pas se faire attraper. Je bondissais jusqu’à quitter mes chaussettes ! À tel point que le forain, propriétaire du manège, en laissa tomber son mégot car j’allais l’arracher là où il ne m’attendait pas. C’est ainsi que le pompon est entré dans ma vie. Une véritable histoire d’amour… Alors chères lectrices et chers lecteurs comprenez pourquoi je suis sensibilisé quand j’entends parler de ce genre de houppe colorée, véritable ornement universel qui agrémente autant les têtes de certains marginaux que les cordons de nos plus beaux rideaux.

En lisant mon vénérable Jules Boucher (le mien est dinosaurien puisqu’il n’est pas rafraîchi depuis 1948) sur la symbolique Maçonnique j’ai découvert que cet érudit (que j’appelle « colonel J. B. ») parlait parfois de festons et aussi de pompons. Vous vous imaginez si cela m’a intéressé ! Alors j’ai étudié la question. Et là j’ai encore découvert un bavardage déconcertant dans le style auberge espagnole ou chacun arrive avec ce qu’il possède c'est-à-dire rien ou pas grand-chose. Ainsi, le livre du colonel JB n’est à ce propos qu’une compilation de citation dans lesquelles j’ai perdu mon pompon !

Rien d’étonnant car le vide colossal de la mystique Maçonnique actuelle (je dis bien ACTUELLE) et le manque d’enseignement structuré ainsi que l’ignorance abyssale de nécessaires et solides « techniques » initiatiques ne saurait conduire qu’aux blas blas blas. Ces graves lacunes génèrent immanquablement un désert spirituel badigeonné de symboles pour le symbole… et de mots pour les mots !

Si la sémantique générale affirme que la carte n’est pas le terrain et que la pendule n’est pas le temps de même un rituel initiatique n’est pas l’initiation s’il n’est accompagné d’aucune solide formation.

Ainsi va le monde qui ne tourne pas toujours rond surtout quand les humains optent pour des ronds de jambe ou des jeux de manches. Voilà chères lectrices et chers lecteurs, dans ma méchanceté congénitale devenue légendaire, que je viens de griffer douloureusement, les frères en tablier, avec une sadique joie carnassière… Revenons à nos pompons !

Le pompon existe donc chez les Francs maçon dans la décoration symbolique (dont la richesse est exceptionnelle). Ainsi tout autour de leur loge est un cordon entrecoupé de nœuds non serrés qui se terminent, du côté de l’entrée, côté Ouest, par un pompon. On retrouve ce même symbole, de corde à nœuds terminés par une houppe à chaque extrémité, dans le tableau d’apprenti et de compagnon.

Je suis étonné de l’ignorance avouée du colonel JB à propos de la signification des nœuds. J’en reste perplexe car son amitié avec Fulcanelli aurait dû lui mettre la puce à l’oreille, mais je loue sa sincérité qui fait montre d’une valeur réelle :

« Pourquoi ce nœud particulier porte-t-il le nom de « lac d’amour » ? C’est là une question que nous n’avons pu résoudre encore : aucun document ne nous permet de donner une réponse acceptable. En formant ce nœud, on figure bien, il est vrai, les organes mâle et femelle, mais la plupart des nœuds sont dans le même cas. » page 173 de l’édition 1948 (chapitre LA HOUPPE DENTELEE ET LA CHAINE D’UNION) Éditions Dervy.

La puce aurait dû piquer douloureusement les plus sensibles quand ils ont appris que l’expression lac d’amour se prononce « la d’amour » avec comme prétexte, que le mot lac dérive de lacer… Évidemment, c’est une astuce cabalistique. L’expression « la d’amour » dissimule à peine « l’art d’amour » ou alchimie. Et la remarque du colonel JB est tout à fait pertinente quand il remarque que : « En formant ce nœud, on figure les organes mâle et femelle. » La sagesse populaire l’a bien transmis dans son argot, très cru, quand elle appelle « nœud » l’organe sexuel mâle. De grâce ne cherchez pas dans le mot pompon un dérivé salace !

Les lacs d’amour sont donc là pour rappeler que la loge œuvre alchimiquement en l‘art d’amour, c’est-à-dire en l’art d’harmonie et cela autant à l’oratoire qu’au laboratoire. Seul l’art d’amour permet d’œuvrer la pierre pour l’amener de l’état brute à la perfection grâce à l’H (ou à la hache) ou esprit dont la pyramide indique par son préfixe « pyr » qu’il est le feu universel. Non je n’utilise pas l’étymologie de nos grammairiens mais celle de nos cabalistes.

Telle est la raison de la présence de cette corde à nœuds autour des tableaux d’apprenti et de compagnon…

Quant au cordon qui entoure la loge, il est appelé la houppe dentelée. C’est une expression logique dans la perspective alchimique car dentelée provient de dent qui exprime, comme le révèle l’Indo-européen, l’action de mâcher, de triturer le bol alimentaire, ce qui correspond au fait de placer le matière double (nœud) dans le mortier pour la triturer (dents) afin de réaliser la pierre cubique grâce à l’art d’amour (lac d’amour).

Oui les maçons ne sauraient être très réellement membres de la franc-maçonnerie que s’ils pratiquent l’art royal au laboratoire et à l’oratoire En d’autres termes point de verbiage, point de belles phrases, point de descriptions symboliques brillantes… ou non ! C’est cela qu’exprime la houppe dentelée qui entoure la loge et non une chaîne d’union de « colo » de vacance, même si le cœur y est ! La fraternité est dans l’Esprit, véritable ciseau de tailleur de pierre des alchimistes et des roses croix.

Quant au pompon, il caractérise le lien entre franc-maçonneries alchimie et sacerdoce, car oublions pas que l’alchimie est qualifiée non seulement d’art d’amour mais aussi d’art sacerdotal. N’est-ce pas une logique liée à l’Esprit qualifié à juste titre de saint Esprit ? Comprenons pourquoi l’alchimie est appelée chimie de Al ou chimie de Dieu.

Oui, la houppe dentelée ornait les chapeaux des dignitaires de l’Église. N’est-ce pas normal puisqu’il s’agit d’art sacerdotal ? Ce fait n’est pas banal car il manifeste l’inséparabilité entre la franc-maçonnerie et le sacerdoce. Cela devrait mettre mal à l’aise certains francs maçons si peu désireux de voir des relations avec une religion. En réalité cela n’établis pas un lien avec la religion, mais avec le sacerdoce. Le sacerdoce était une manière d’être indépendante de la dimension religieuse. C’est ce genre de religieux initié à l’art sacerdotal, qui est un important substrat de la maçonnerie. D’où la présence des lacs d’amour et des houppes dans leurs armoiries.

Le nombre de houppe les plus basses caractérisaient la place de l’ecclésiastique dans la hiérarchie non pas d’ordre ou de juridiction mais dans une hiérarchie initiatique de connaissance de l’art sacerdotal.

Nous avons la progression suivante :

1 houppe = Chanoine (début de l’initiation)

2 houppes = Protonotaire.

3 houppes = évêque

4 houppes = archevêque.

5 houppe = patriarche & cardinal.

6 et 7 houppes, grades secrets lié à l’Adeptat final ou réussite du grand oeuvre.

Comme il se doit ces houppes étaient accompagnées d’un lac d’amour…

Voilà, vous connaissez le secret des pompons qui lient les francs maçons avec le sacerdoce. Oui, il y a bien des choses encore à dire mais je dois respecter ma notoriété de cancre. Et puis je dois garder des réserves pour égratigner férocement les frères aux trois points !

Avec toute mon amitié.

À QUI LE POMPON ? À vous chers Francs Maçons !
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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 18:19

La croix templière est généralement interprétée comme l’une des multiples variantes symbolisant la croix du Christ, telle la croix fourchée. Si cet aspect est présent, il en est cependant un autre caché qui dévoile la dimension initiatique de l’Ordre.

En effet, elle est étroitement liée à la signification de la croix de saint André qui est le symbole de la lumière manifestée. Cela est d’autant plus flagrant quand les extrémités sont bifides amorçant ainsi l’idée de rayonnement que l’on retrouve dans la croix de Malte. Deux Ordres christiques et initiatiques. Cette initiation est donc au plus haut degré car la réception de la lumière la caractérise. Et je ne parle pas de choses abstraites !

Il ne s’agit absolument pas de pouvoirs particuliers, mais d’une élévation, dans l’ordre de la compréhension directe, de tout phénomènes. C’est ce que j’appelle dans Holoscopie de la spiritualité Occidentale l’« intelligence holoscopique ».

Seule l’initiation à la maîtrise de la pensée permet une purification. Seule, la connaissance de la manière de procéder au laboratoire pour saisir la quintessence de la lumière permet d’accéder à une initiation véritable et de saisir l’essence du christianisme, celle du Christ solaire. Inutile de souligner que cette démarche n’est pas celle des sociétés initiatiques actuelles : Francs-maçons, Rosicruciens, Templiers…

Les Templiers du Moyen Âge étaient d’autant plus chrétiens qu’ils étaient initiés… Cette connaissance, il la devait à leur fréquentation de ces centres initiatiques de musulmans Ismaéliens ou Maisons de la Sagesse. La plus célèbre se trouvait au Caire avec les connaissances, sauvegardées, de la colossale bibliothèque d’Alexandrie.

Dans l’Antiquité un initié se reconnaissait car, dit-on, il boitait. C’était le cas du forgeron Vulcain. Cette boiterie, généralement symbolique, désignait le pied. Tout le monde connaît l’histoire initiatique du pied d’oie de la reine Pédoque (pédoque = pied d’oie en occitan) dont la rôtisserie fut immortalisée par Anatole France.

Paul Valéry aurait dit en paraphrasant son cimetière marin : le pied, le pied toujours recommencé…

Ne vous méprenez pas cher farceurs. C’est un pied que nul ne saurait prendre.

Reconnaissons cependant que la claudication cousine germaine des cloches, qui se balancent, et des clochards, est détentrice d’un secret lié à l’initiation. Si le balancement est inséparable de la dynamisation des médecines alternatives, la claudication est inséparable d’un problème osseux que l’on attribue traditionnellement à cet os du pied ou astragale. Rassurez-vous, je ne vais pas faire de rapports avec la gale, même si cela me démange. Je vous laisse compulser le Mystère des Cathédrales de Fulcanelli.

Revenons à nos moutons. Tant que nous y sommes parlons moutons… L’osselet de la vertèbre concave ou faux talon du mouton est un osselet que l’on appelle astragale. Les latins l’appellent talus, c’est-à-dire talon.

Dans l’iconographie religieuse figurant l’agneau, celui-ci tient avec sa patte la hampe d’une bannière. L’astragale est la partie de la patte articulée par cet os qui s’appuie sur la hampe.

Si l’agneau de Dieu porte la croix sur son oriflamme comme le Christ la porte sur son épaule, s’il la soutient avec le pied, c’est parce qu’il à le signe incrusté dans le pied même plus exactement sur l’astragale.

En effet si vous faites bouillir dans l’eau un pied de mouton, jusqu’à ce que les os puissent se séparer ; vous trouverez l’astragale qui porte une gorge médiane sur un face, et une croix templière sur la face opposée.

Si le Christ porte la croix l’agneau porte avec la croix. En d’autres termes ceux qui reçoivent l’esprit céleste du feu sacré sont marqué de son signe. Il s’agit des disciples d’Elie et enfant d’Hélios (le soleil) modernes templiers ayant pour guide l’astre diurne et partant pour la même conquête au cris de Dieu le veut qu’il faut lire Dieu le feu

C’est ce feu qui caractérise l’art sacerdotal est donc le véritable sacerdoce ou le feu de Dieu génère toutes transmutations. Par ce feu sont enseignés ceux qui le vénère en toutes créatures… tout autres initiations, qui est indépendant des croyances mais qui fait corps avec la mystique, ne peut que porter un sceau inversé, qui caractérise les vicissitudes de notre civilisation. L’intellectualisme est notre pire ennemi qui possède ceux que spéculent et les emprisonnent non pas dans le non-dit mais dans le trop-dit. Ainsi, se manifestent des autocongratulations avec la recherche des pouvoirs au lieu de glorifier le gardien des portes du Temples qui se confondent avec celles de l’univers.

Avec toute mon amitié.

LE MYSTERE DE LA CROIX TEMPLIERE
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  • : Alchimie, cabale
  • : Il s'agit ici d'Initiation christique, de lien entre le christianisme initiatique ancien et les différents courants de la mystique permettant une fructueuse transformation de la pensée(métanoïa) pratiquée par les alchimistes. Des sujets divers sont abordés : Spiritualité, initiation, alchimie, cabale, mythologie, symbolisme...
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