Au fil des propos qui me sont adressés sur chacun de mes articles et sur le site de ceux qui visitent mon blog, et aussi
sur un forum, j’ai pu découvrir certains commentaires à mon égard proposant aux lecteurs des informations que l’on peut qualifier de désinformations.
Il m’a semblé de la plus élémentaire courtoisie de vous en informer en premier chef, avant qu’un jour j’estime urgent
qu’il devienne nécessaire d’approfondir le sujet et de rédiger mon autobiographie.
J’ai pensé qu’en expliquant certains faits cela vous permettait de mieux me connaître. Il est vrai que certains parmi
vous me connaissent déjà, et je les salue plus particulièrement qu’ils soient de Belgique, d’Italie, de la région parisienne, de l’Hérault, du Gard, des Pyrénées-Atlantiques ou de la merveilleuse
Martinique qui m’accueillera le mois prochain avec cette chaleur qui fait mon bonheur à chacune de nos retrouvailles fraternelles.
Comme beaucoup parmi-vous, j’ai cherché dans ma jeunesse estudiantine, et au-delà de ces « baratineurs » qui
infectent le milieu de l’ésotérisme autant que celui des Églises, cette spiritualité bienfaisante, simple, silencieuse et paisible capable de calmer ma soif de spiritualité. L’Eglise Catholique,
dont mon enfance fut bercée à Narbonne en la paroisse de mon quartier, me dispensa les sacrements de baptême et de confirmation dans la basilique St Paul Serge, mais elle ne su répondre
réellement à ma demande quand je fus étudiant à la faculté des Sciences de Montpellier. L’image de sa foi ne correspondait pas à mon image du monde élaborée autour du mystère de la vie. La
magnifique vie dont je découvris autant l’ampleur que la magnificence à l’occasion de ma participation à l’année océanographique internationale de l’océan Indien où fut découverte la dorsale
océanique mettant en évidence la dérive des continents et donc la tectonique des plaques continentales. Durant cette mission à bord d’un batiment de la marne nationale, mes observations
orientèrent mes études supérieures vers la biologie, après avoir ressenti que l’océan est un vaste organisme.
Au fil de mes travaux de laboratoire pour l’étude de l’impact des centrales nucléaire sur le milieu marin,
j’appréhendais, grâce à l’observation in vitro certains phénomènes extraordinaires telle la mystérieuse émergence des battements du cœur d’un
embryon, et de bien d’autres phénomènes. J’ai pu saisir que chacun de nous côtoie, sans en prendre conscience l’extraordinaire merveille, d’un monde qui cherche à établir une communication avec
nous, au-delà de notre langage.
Immédiatement j’ai compris l’immense portée de l’alchimie et j’ai lu, sans tout comprendre, Le Mystère des Cathédrales de Fulcanelli. Je réitérais sept fois cette lecture attentive sans jamais me lasser. À ce propos je remercie Bruno, d’Hendaye, de
m’avoir fait découvrir la croix cyclique commentée par Fulcanelli. Ces sept lectures ne correspondaient pas pour moi à une valeur ésotérique, mais au désir de m’imprégner de l’œuvre, de la
posséder, car j’avais entendu dire qu’un médecin possédait parfaitement l’anatomie après l’avoir apprise à sept reprises.
Je contactais l’alchimiste Eugène Canseliet qui m’aiguilla vers un chemin qui ne correspondait pas à mon tempérament,
car l’Université n’a pas réussi à faire du menuisier et du quartier-maître charpentier marine que j’étais un intellectuel accessible à une certaine rhétorique alchimique si bien mise en exergue
par la section alchimie de l’École Pratique des Hautes Études. La simplicité m’était indispensable après avoir connu près de quinze années de ronds de jambes ou de jeux de manches à la manière
des ténors du barreau qui savent si bien tourner autour du pot !
C’est dans cette soif de simplicité que je fis la connaissance de celui qui devait devenir mon guide et mon meilleur ami
pendant dix ans.
Roger Caro, car c’est de lui qu’il s’agit, était l’un des plus grands alchimistes du XXe siècle avec Fulcanelli et
Eugène Canseliet. Sa manière d’appréhender l’alchimie souleva bien des controverses de la part des élèves de « l’école » de Fulcanelli. Mais certains eurent l’attitude juste
d’exprimer leur désaccord sans se répandre en critiques mal séantes. Personnellement je fus formé autant par Roger Caro que par Jean de Clairefontaine qui était le bras droit de Roger Caro.
Ingénieur des mines dans la vie, et ami de l’ésotériste et clair-voyant Don Néroman. Il écrivit l’ouvrage fondamental Apocalypse révélation
alchimique. Par la suite d’autres adeptes, tel Jacques, qui écrivit la préface de mon livre Holoscopie de la spiritualité Occidentale,
m’accompagnèrent en parallèle avec Roger Caro qui ajoutait à ma formation générale certaines précisions pratiques et spirituelles qui s’avérèrent des plus précieuses quand vint le moment où je
devais lui succéder à la fois dans la tristesse, dépaysé et surtout dégoûté car attaqué par de pauvre hères qui contestaient, à leur profit, ma légitimité.
Lors de ma première rencontre avec Roger Caro, il insista sur un fait capital. L’alchimiste doit avoir non seulement son
laboratoire mais aussi et surtout un oratoire. C’était pour cela qu’il avait fondé une Église Gallicane ancienne et alchimique sous le nom d’Église Universelle de la Nouvelle Alliance (EUNA)
essentiellement pour que l’oratoire personnel ne favorise pas l’individualisme, que les femmes puissent accéder au sacerdoce, et que les hommes et les femmes mariés puissent devenir prêtres.
C’était aussi l’occasion de se rencontrer, d’échanger et de passer de bons moments ensemble autour d’une table dans une franche gaîté ! Je me souviens encore, étant assis par manque de place
sur le bord d’un évier du « déclic » provoqué par un échange avec Jacques passionné par la chimie, la biochimie et bien d’autres secteurs de la connaissance. Je fis appel à ses
connaissances d’ingénieur nucléaire, pour m’informer sur la structure de l’atome. Ce moment fut à l’origine de mon livre Holoscopie de la spiritualité
occidentale, car je saisis toute la dimension de l’inséparabilité quantique.
Je souligne au passage que toutes les Églises, qu’elles soient Orthodoxes ou catholique, considèrent que les prêtres de
l’EUNA sont validement ordonnés et elles reconnaissent la validité des sacrements qu’ils dispensent : baptême, confirmation, mariage, eucharistie, sacrement des malades.
Outre le fait que l’office ancien, avant les réformes du concile Vatican II, est dit en français et non en latin, il est
débarrassé des ajouts imposés par les papes au fil des siècles. Actuellement est en préparation une messe alchimique comme celle des premiers gallicans qui débarquèrent aux Sainte Maries de la
Mer.
Tout cela ne vise pas à former des bigots, mais des mystiques clairs voyants capables de réussir en alchimie là où les
« spiritualistes » spéculateurs et beaux parleurs perdent leur temps et leur argent à œuvrer dans leur cuisine.
Autre point important : Dans cette église la démocratie est de mise et chacun peut s’exprimer. Le responsable
(Patriarche Archevêque) que je suis n’est qu’un représentant et un dispensateur sacramentel qui ne saurait imposer ses vues et gouverner par dictats. Son rôle est aussi de préserver l’unité et la
cohérence de tout ce qui est réalisé.
Je vous dis tout cela pour faire le point sur un texte écrit par un monsieur signant Montekermes (de son vrai nom
Patrick Lebar) dans un Blog-traitant-d’hermétisme… j’aurais préféré ne pas avoir à parler de notre passé commun, malheureusement mon rôle m’oblige à le faire. Voici le début de la fidèle
reproduction de son texte posté le 18/10/2008 :
« Oui ? c’est le blog de L.G. que j’ai très bien connu en son temps,
lorsque nous fréquentions Roger Caro et St Cyr sur Mer. C’était en 1982 ou 1983 et j’étais là pour ainsi dire, depuis 12 ans quand j’ai vu ces quelques personnes de Montpellier débarquer dans
l’Église de Roger CARO.
J’ai même été nommé par Roger
Caro en cette même année pour les encadrer au sein d’une structure « congréganiste ». Mais cela n’a pas duré ! »
Relevons d’abord une erreur sans gravité. Sachant que l’Église fut crée fin 1972, en 1982-1983 Patrick Lebar n’était pas
en son sein depuis 12 ans mais depuis dix ans.
Quant au groupe qu’il a vu « débarquer » de Montpellier, il a une histoire. Quand j’ai adhéré à l’Église
c’était bien avant cette date puisque j’étais seul. Ce groupe qui a donc « débarqué » je venais de le créér. J’habitais (et habite encore) dans une cité-dortoir au milieu de la
violence, ou mon voisin l’animateur de radio libre (FM7) était obligé de s’armer d’un solide gourdin pour chasser ceux qui voulaient interrompre son émission et se délecter de lui faire sa
« fête ». L’une de nos amis qui rentrait au petit matin dû véhiculer d’urgence à l’hôpital un homme qui gisait sur la chaussée à moitié égorgé. C’était l’époque ou une math
« amical » de foot bal se termina par l’assassinat de l’arbitre !
Certains furent interpellés par la misère morale et autre de cet endroit malsain, à tel point que beaucoup de
Montpelliérains refusaient d’y mettre les pieds. C’est ainsi que se créa notre groupe qui travailla avec une association caritative. Devant notre œuvre, l’association amie et ses membres
participaient à nos réunions spirituelles et aux offices. Cela provoqua la peur de l’évêché catholique qui fit installer sans tarder grâce à ses relations politiques, une chapelle devant ma
porte !
Le groupe constitué décida de rencontrer Roger Caro, lequel mis à notre tête Patrick LEBAR qui était évêque. Ainsi fut
fondée la Congrégation des Pauvre Chevalier de Mull en souvenir de ceux qui séjournèrent dans l’ile de Mull en Écosse et qui créèrent en 1317 l’école d’alchimie dont Roger CARO était le
responsable ou imperator.
Patrick LEBAR habitait Marseille et venait nous voir très rarement. Cela n’a pas duré comme il le dit lui-même puisque
par la même occasion il fut invité à quitter l’Église. D’où son ressentiment de tout ce qui émane de Roger Caro qui l’a exclu du groupement (des FAR+C et de l’Eglise en disant qu’il ne voulait
plus le voir) et dans une moindre proportion de moi-même qui adhère actuellement (et surtout après cette lettre qu’il aurait mieux fait de ne pas écrire car de mon propre chef j’aurais gardé le
silence) aux décisions de Roger Caro. C’est pourquoi la suite du texte de ce prélat déchut, commencé précédemment, me juge péremptoirement et sans aménité :
« En tout cas, pour ce qui regarde l’alchimie, L. G. n’a, hélas, pas
grand-chose à offrir, si ce n’est qu’une sorte d’initiation, calquée sur les sept degrés initiatiques alchimiques des F.A.R + C., et soumise à l’adhésion à son Eglise.
C’est la même « théorie » vendue depuis les années
1960. »
Le L. G. qui n’a « hélas pas grand-chose à offrir », c’est moi, votre serviteur. Comprenez mon indignation
face à un pareil jugement aussi bref qu’erroné mettant en doute tout ce qui fut écrit par Roger Caro et ce que j’écris sur mon blog et dévalorisant l’enseignement que je dispense à ceux qui
cherchent sincèrement et ne reculent devant aucun obstacle !
Quant aux sept degrés initiatiques des F.A.R.+C. Ils ont une raison d’être. Vous pouvez en avoir une idée en lisant mon
article sur les sept étapes de l’initiation. Les anciens imperators eux-mêmes en parlent notamment Rudolf Steiner, 55e imperator de 1898 à 1900, et fondateur de l’Anthroposophie. Voici
ce qu’il dit sept ans après la fondation de son mouvement :
« Nous évoquons souvent dans nos conférences les cycles basés sur le
chiffre sept. Ce n’est pas seulement une façon de parler, il s’agit là réellement d’une loi de l’existence. Et maintenant que le mouvement de la science de l’esprit vient d’accomplir un cycle de
sept ans, il est bon de nous recueillir un instant en pensant à nos aspirations et au travail que nous effectuons. Ce travail n’est possible que si le mouvement spirituel reflète dans ses lois ne
serait-ce qu’une infime partie des lois universelle. L’évolution de l’ordre universel se déroule en cycles basés sur des multiples du chiffre sept. »
Croyez-vous que les sept degrés initiatiques en alchimie soient le fruit du hasard ou de quelque marotte symbolique
d’occultiste ?
En réalité il y a trois cycles de sept étapes.
Le premier est le travail à l’ORATOIRE comprenant sept degrés initiatique ou métanoïa correspondant aux sept ordinations
de l’Église.
Le second est celui l’apprentissage des sept phases THEORIQUES du Grand Œuvre.
Le troisième concerne l’étude du SYMBOLISME en sept degrés comprenant l’étude de la langue dieux ou des
oiseaux.
Ces trois étapes sont inséparables et connues sous le nom de LIBER 777. Ici,le mot liber ne désigne pas un livre mais le bois appelé liber contitué par des tubes dans lequels circule la sève ellaborée
riche en carbonate de potasse.
Ce n’est pas le temps de collaboration qui permet à deux êtres de communiquer. En dix ans et avec une année d’échanges
et de révélations en bien des domaines, Roger CARO m’a communiqué des connaissances que nul autre ne soupçonne, non seulement sur le plan alchimique mais aussi sur le plan mystique et historique
surtout à propos des anciens imperators, cela afin que je puisse perpétuer l’enseignement. Quand il m’a proposé de lui succéder en qualité de responsable de l’Église, je ne lui ai posé qu’une
seule condition : celle d’être responsable aussi de l’enseignement alchimique. Il a accepté et a arrangé les choses à sa manière. Comprends qui voudra !
N. B. Je ne répondrais à aucun commentaires, source de polémiques sans fin, sur
cet article car il constitue un droit de réponse à l'article cité de Montékermès.