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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 17:53

 

Brennac a bien des secrets a livrer surtout lorsqu’on lève la tête pour regarder le plafond… attention à la marche !

Il faut dire qu’il est orné d’une véritable BD alchimique à l’usage de ceux qui firent leur promesse de silence dans la chapelle initiatique.

RENNES LE CHÂTEAU : LA CHAPELLE INITIATIQUE DE BRENNAC

 

J’ai déjà parlé des trois croix de Brennac, RENNES LE CHÂTEAU : LES 3 CROIX DE BRENAC maintenant je vais tenter de vous expliquer le sens alchimique des deux vaisseaux qui sont peints sur ce plafond digne d’entrer dans les annales alchimiques à l’instar des plus illustres demeures philosophales tel le palais de Jacques Cœur à Bourges ou l’hôtel Lallemant.

Non seulement nous trouvons là des messages dignes des adeptes les plus chevronnés, mais en plus se tisse en ce lieu l’histoire « trésauraire » la plus énigmatique du monde (faut pas lésiner sur la pub on est cocardier ou on ne l’est pas !) : celle du curé « milliardaire » de Rennes le Château.

En ce lieu il y a autant de quoi rêver qu’œuvrer.

Aussi j’aurais été le pire des goujats de ne pas vous faire partager mon éblouissement devant cette suite d’images aussi parlante et colorée que Koko mon perroquet des iles.

 
 

Le sens de vaisseau, qui est actuellement vieilli, mais qui ne l’était pas encore au début du XIXe siècle est celui de récipient, de contenant, d’où est venu le mot vaisselle (nettoyage des vaisseaux) qui lui est bien actuel, les plongeurs en savaient quelque chose avant que la machine ne vienne les remplacer.

Le vaisseau représenté par un bateau peut désigner un quelconque récipient comme un ballon de verre ou une coupe.

Sur le plafond de l’église de Brennac nous avons la représentation de deux vaisseaux qui ont un sens bien particulier pour l’alchimie qui nécessite l’emploie de vaisseaux de verre.

 

brénac02Le vaisseau de Pierre ou de la pierre.

Photo Christian Attard http://www.reinedumidi.com/rdm/brenac3.htm

 

Nous avons là le vaisseau, la barque de Pierre ou de la pierre, c’est-à-dire un récipient contenant la pierre... philosophale.

Dans ce cas l’allusion est sans ambiguïté : l’adepte concepteur de ces images a suivi la voie humide, la voie maritime car en mer l’eau est salée désignant par là le sel alchimique (qui n’est pas le chlorure de sodium) nécessaire à la fabrication de la pierre philosophale.

Le vaisseau qui porte Pierre est évidemment le vaisseau qui porte la pierre des alchimiste, fort bien représenté sur la fontaine de vert bois des Arts et métier à Paris. En d’autres termes nous sommes en présence du saint « vaissel » de l’œuvre qui véhicule la future pierre philosophale. Ici Pierre est autant le premier nautonier de l’Église Universelle (qui n’est pas l’Église catholique actuelle) que la pierre dans son vaisseau. L’œuvre de Pierre a donc le double sens d’apostolat et de labeur au laboratoire. Cela rejoint d’ailleurs le substrat de la devise des alchimistes :

 

laboratoire et oratoire.

 

Nous pouvons croire sans hésiter que l’alchimie occidentale est inséparable du christianisme primitif, du christianisme devenu ésotérique suite aux dérives considérables des l’Églises. Par ailleurs l’épiscopat, qui fut celui de Pierre, doit être aussi celui d’un Adepte. En d’autres termes l’Adepte doit recevoir la flamme de feu qui se posa, dans le cénacle sur la tête des apôtres, et donc sur celle de Pierre.

Cette réception est aussi bien l’éveil d’une puissante inspiration que le don des langues ou tout autre don susceptible de mieux comprendre l’univers et les hommes.

 

fontaine-vertbois-pierre-philosophale

Photo de la fontaine de Vert Bois du Conservatoire des Ars et Métiers. d’après le blog Archer http://maxjulienchampagne.over-blog.it/article-32351596.html

 

Fulcanelli, en ses demeures philosophales commente la particularité de ce vaisseau portant la Pierre aux portes du Conservatoire National des Arts et Métiers.


« Certes, on pourrait mettre en doute la justesse de notre observation, et là où nous reconnaissons une pierre énorme, arrimée au bâtiment avec lequel elle fait corps, ne remarquer qu'un ballot ordinaire de quelconque marchandise. » p 43, éditions 1964, J.J. Pauvert.


Cette pierre est donc elle aussi celle de l'Œuvre. Fulcanelli poursuit:


« D'avantage, le vaisseau, vu de l'arrière, paraît s'éloigner du spectateur et montre que son déplacement est assuré par la voile d'artimon, à l'exclusion des autres...Or, les cabalistes écrivent artimon  et prononcent antémon ou antimon, vocable derrière lequel ils cachent le nom du sujet des sages. » P 44 éditions 1964, J.J. Pauvert.

 

Je ne saurais trop mettre en garde le lecteur dans sa compréhension du mot « antimoine » à partir « d’antimon »

Fulcanelli, dans sa vaste charité, indique le chemin à suivre dans l’ouvrage précédemment cité :

 

« Nous serions certainement du même avis, si nous ignorions qu’il n’entrait pas la moindre molécule de stibine dans le plathalmon des Grecs (sulfure de mercure sublimé) » p 399.

 

La stibine, ou minerais d’antimoine, n’est donc pas le sujet de l’art des alchimistes.

 

L’image de Brénac représente un vaisseau à voile carrée, fixée sur une vergue horizontale. C’est la plus ancienne voilure d’Europe qui fut utilisé dès l’antiquité dans la Baltique et la Méditerranée, en accord avec la période apostolique.

 

Mais l’essentiel est de rester attentif au fait que l’un des anagrammes de voile est olive, ce qui nous oriente vers un vaisseau d’une autre nature qui porte une olive ou œuf sur le bord.


bre01

Le saint vaissel recevant l'eau de vie.

Photo de Christian Attard http://www.reinedumidi.com/rdm/brenac3.htm
.

 

Ce calice, dépourvu de nœud à son pied est une erreur inadmissible de la part d'un ecclésiastique. Le noeud est un renflement, généralement spérique, situé à égale distance du bas de la coupe et du bas du pied. Il facilite la tenue en main lors de l'office. Cette absence est donc voulue et ne soyont pas surpris si la phonétique met en évidence la lettre N et son envers comme on la trouve sur la tombe de Béranger Saunière.

Le calice, cette coupe, semble représenter celui du prêtre disant la messe qui contient le vin eucharistique. Il n’en est rien car la réalité est tout autre puisque le triangle rayonnant au dessus du vase est pourvu d’une tige verticale qui descend vers le récipient à partir du milieu de sa base. Dans la nomenclature alchimique cette figure désigne l’eau-de-vie (et non le vin).

Cette particularité rapproche cette coupe du Graal.

Ce vaisseau est donc un vaisseau alchimique qui reçoit l’eau-de-vie ou sel liquide des sages. Quant au cercle qui semble symboliser une auréole ou une hostie, c’est en réalité la panse d’un ballon de verre contenant les trois corps, ou œuf des philosophes, animés par l’eau-de-vie.

J’oubliais, pour voir comment le ballon, contenant les 3 corps et l’eau-de-vie, est suggéré il faut regarder l’image à l’envers. Le pied de la coupe symbolise alors le goulot.

 

Voilà, j’en ai fini avec les deux vaisseaux de Brenac qui ont jeté l’ancre en ce lieu comme l’indique ce plafond aussi bavard qu’une pipelette.

 

Je finirais un jour par tout vous raconter, mais laissez-moi d’abord respirer le bon air du printemps afin d’aller me promener avec vous dans ces lieux qui n’on rien a envier à ceux qui virent se dérouler la saga du roi Arthur. Au fait, ce sont peut-être les mêmes… allez savoir ! Dans les fermes du Razès on dit que le foin trop remué n’est pas le meilleur pour nourrir la bête !

 

Je vous dis à la prochaine et je plonge dans le foin.

 

Amitiés printanières !

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 15:44

 

A Brigitte, Monique, Sylvain, Jean-Louis et Alain en souvenir de notre visite à l’église de Brénac sous un joyeux et magnifique soleil de printemps.

 

Cet article est la suite de « Les 3 croix de Brennac. » Je rappelle que Brennac est un village situé à 12 kilomètres, à vol d’oiseau, de Rennes le Château. Il est surtout voisin (8 km) de l’église d’Antugnac ou Béranger Saunière, le « curé aux milliards », fut le desservant provisoire en l’absence de curé attitré.

Il n’est pas sans intérêt de savoir que l’unique écrit de ce prêtre énigmatique est le recueil de certains de ses sermons, qu’il prononça à Antugnac (« Mon enseignement à Antugnac », Éditions Bélisane1984).

Pendant 13 mois, de mai 1890 à juin 1991, Béranger Saunière assurera donc un double service.

Il était curé de Rennes le Château depuis 5 ans et sa jeunesse, il avait 38 ans, lui permettait d’assurer le parcours harassant pour descendre de son perchoir de Rennes le Château, qui domine la région, et parcourir encore plusieurs kilomètres pour se rendre à Antugnac.

Ainsi, le 6 juillet il est présent dès six heures du matin  pour faire le catéchisme aux enfants jusqu’à 8 heures, moment de l’office dominical avec messe, procession dans le village et aspersion d’eau bénite.

La présence si tôt le matin de Béranger laisse supposer qu’il partit de Rennes le Château avant 5 heures. Certe cela est possible dans la fraîcheur matinale en cette période proche du solstice d’été, mais il semble plus raisonnable de supposer que notre abbé ne se levait pas si tôt pour arriver suant, sentant mauvais, somnolent, et épuisé marchant à quatre pattes !

Si vous ne connaissez pas bien la région, regardez la carte, le chemin de Béranger passe par Montazels son lieu de naissance où résident ses parents et qui de surcroît est très proche d’Antugnac. Donc il n’est pas insensé de croire que Bérenger devait descendre de Rennes le Château la veille pour passer la nuit chez ses parents ou des amis. Cela explique sa présence si tôt le matin, et en forme, pour faire le catéchisme aux enfants.

Vous devez vous demander où je veux en venir avec ces mégotages !

Je veux dire que le dimanche soir il ne regagnait pas obligatoirement Rennes puisque aucune messe importante ne l’attendait.

Au XIXe siècle, et jusqu’en 1968, tout prêtre devait dire une messe chaque matin. Dans ce dessein il devait se rendre dans une église. Mais laquelle ?

C’est là que je subodore que notre curé alpiniste ne retournait pas dans son nid-de-pie mais se rendait à Brénac chez son vieil ami le curé Courtade avec lequel il échangeait, d’ailleurs, une correspondance régulière. C’était donc son ami ? Que dis-je son frère spirituel à l’instar des l’abbés Gélis et Boudet ses voisins immédiats.

 

Pour se convaincre de cette mystérieuse fraternité il suffit de se rendre à l’église de Brenac ou officiait l’abbé Courtade et de visiter, à droite de la porte, la chapelle symétrique de celle (à gauche) qui contient les font baptismaux.

 

Pour plus de clarté dans la disposition de ces lieux il faut se référer à l’autel prinsipal qui est du côté opposé, là où le prêtre disait la messe en tournant le dos aux fidèles et en regardant l’est ou se lève le Christ solaire.[1]

 

Le côté gauche de cet autel était le côté évangile car à cet endroit le prêtre ou le diacre lisait l’évangile. Il est donc normal qu’à ce même côté, et au fond de l’édifice soient les font baptismaux puisque le baptême se fait au nom du Christ.

 

À droite de l’autel est le côté épître car en ce lieu le prêtre ou le sous-diacre lisait les épîtres ou lettres des apôtres.

 

Constatons que La chapelle du fond est du côté épître. Elle correspond donc à la transmission de la tradition (qui peut-être verbale) par les apôtres, ce qui en fait donc une chapelle initiatique, ésotérique et cachée puisqu’on ne s’attend absolument pas à la trouver là ! En tout cas j’ai failli l’ignorer si une âme charitable n’était allée pousser un interrupteur en ce lieu pour éclairer l’édifice.

Elle est orientée à l’ouest, c’est-à-dire diamétralement opposés à l’autel central, et préside donc à l’entrée dans la nuit, dans l’occulte.

 

Mais est-ce réellement une chapelle ?

La réponse est non ! car aucune messe n’a pu y être célébrée, puisque mis à part le tabernacle la table d’autel n’existe pas. Elle est remplacée par une estrade sur laquelle est allongé un Christ à sa descente de croix.

Le tabernacle est donc symbolique puisqu’il n’a jamais contenu de ciboire avec des hosties.

Ce qui intrigue est la position des mains du Christ, la gauche sur le cœur, la droite le long du corps, la paume tournée vers l’extérieur. Cette attitude pourrait être celle d’un futur initié qui se présente la main gauche sur le cœur pour prononcer devant le Christ et la vierge royale son serment initiatique de silence.

 

Par la suite la décoration symbolique de l’église, notamment son plafond, servait de « livre » pour former l’alchimiste chrétien les yeux tournés vers le ciel…

 

Que les choses soient claires la connaissance dispensée en cette chapelle prenait vie, transformait la vie des adeptes et ne restait pas simple connaissance. Il ne s’agissait donc pas d’une société pour la frime car tous avaient consacré leur existence à la spiritualité. Chose inexistante, avec cette conviction et cette puissance dans les sociétés « initiatiques » bidon et folkloriques de nos contrées.

 

La couleur rouge des tentures évoque la pierre philosophale incarnat, comment ne pas évoquer ce cri du cœur qui fit dire, à l’alchimiste Dom Belin, évêque du Bellay (1666-1677), à la fin de son ouvrage Les aventures du philosophe inconnu[2] : « Petra autem era Cristus », « Et cette pierre était le Christ » (I Cor.,X,5) et ici, à Brénac, la pierre rouge sanguinolente sur son estrade parée de tentures écarlates, cette pierre qui est le Christ ne pouvait être mieux représentée.

 

Au mur de la chapelle initiatique sont trois statues dorées. À droite et à gauche elles sont posées sur un socle mural, alors que la vierge centrale est posée directement sur le tabernacle.

Sur son socle on peut lire :

COURTADE FRERES.

Il peut s’agir d’une entreprise familiale et probablement de généreux frères. La structure initiatique de la chapelle donne le sens à à cette fratrie dont le patrimoine génétique n’entre pas en ligne de compte. Il s’agit évidemment d’une fraternité alchimique. Alchimique car le mot frère est inscrit sur le socle de la vierge. Hors la vierge est, en alchimie, la matière, matrix, mère. La matière première qui, après avoir reçu la couronne au-dessus d’une mer écarlate, en fin de solve, va générer en son sein la pierre philosophale naissante ou enfant royal porté par la vierge.

C’est ainsi que l’alchimiste Fulcanelli traduit le sens de la Vierge en son Mystère des Cathédrales :

 

« Ainsi, la cathédrale nous apparaît basée sur la science alchimique, investigatrice des transformations de la substance originelle, de la Matière élémentaire (lat. materea, racine mater, mère). Car la Vierge-Mère, dépouillée de son voile symbolique, n’est autre chose que la personnification de la substance primitive dont se servit, pour réaliser ses desseins, le principe créateur de tout ce qui est[3]. » p. 90 édition J.J. Pauvert, Paris  1964.

 

Courtade est évidemment le nom du curé Jean-François Courtade. Quant au terme FRERES, il désigne les membres de la fraternité alchimique utilisant cette « chapelle » pour les initiations, suivie d’une messe à l’autel principal célébrée par le prêtre nouvellement initié et concélébrée avec les ecclésiastiques de la fraternité, concrétisant ainsi l’intercommunion dans le silence et la coopération indéfectible.

Cette fraternité fut immortalisée par une photo ou 5 prêtres ont posés à côté de Béranger Saunière.

Pour bien mesurer l’importance de cette photo il faut savoir qu’au XIXeme siècle pour qu’un groupe pose c’est qu’il voulait immortaliser un évènement. Quel évènement ? D’abord perpétuer une fraternité ecclésiastique. Mais sur l’image Saunière pose la main sur son genou gauche et l’autre est posée sur un livre fermé ou une boite plate  dont tous semblent vouloir immortaliser la découverte.

 

Cinq curés

La société initiatique d’ecclésiastiques, du Razès.

À gauche et assis Béranger Saunière. Derrière lui l’abbé Gélis.

Photo Internet 2005.

 

Revenons à la chapelle initiatique. La vierge centrale ayant à sa droite et à sa gauche des personnages indéfinissables. Elles ont un point commun, c’est celui de mettre en évidence leurs genoux droits.

Brenac, chapelle fond

La chapelle initiatique néogothique au fond de l’église de Brénac.

Photo Christian Attard. http://www.reinedumidi.com/rdm/brenac3.htm
  

Vous pourrez me rétorquer que c’est le genou gauche qui est celui de l’initié, et non pas le droit. C’est exact, mais n’en concluez pas trop vite que cette chapelle n’est pas initiatique puisque cette fraternité avait la fâcheuse habitude de tout inverses (comme le verlan). L’exemple en est chez Saunière qui fait faire une génuflexion à l’envers à l’ange qui est au-dessus du bénitier de l’église de Rennes le Château, tout comme le pilier « visigotique » qui sert de socle à la vierge qui trône dans le jardin est placé à l’envers. Le plus significatif est la lettre N du mot INRI tracée à l’envers sur la croix qui dominait la tombe de Béranger Saunière.

 

ANGES DU BENITIER

Église de Rennes le château. Ange faisant la génuflexion à l’envers.

 

TOMBE SAUNIERE 02

Le N a l’envers au sommet de la croix sur la tombe de Béranger Sanière.

 

Sur le vêtement doré qui recouvre la cuisse droite et le genou de la vierge, on peut remarquer un blason à bordure contenant une ancre. Il est entouré par quatre étoiles. C’est manifestement une sorte de message qui s’adresse aux initiés.

 

Brenac, chapelle fond2

Au bas de la cuisse de la Vierge est un écusson à bordure contenant une ancre. Il est entouré par 4 étoiles disposées en demi-cercle.

Photo Christian Attard http://www.reinedumidi.com/rdm/brenac3.htm

 

La photo précédente des cinq curés laisse supposer que quatre sont représentés là et que le cinquième est symbolisé par l’ancre. Cela indique que quatre curés sont rattachés (comme le signifie l’ancre) à un cinquième.

Dans ce cas cet individu jouerait un rôle central dans la société initiatique et les quatre autres l’entoureraient à la tête du groupe, ce que souligne la bordure du blason.

L’un des anagrammes du mot ancre étant crâne, cela est en rapport avec Sainte Marie-Madeleine qui est représentée dans l’église de Rennes le Château, en méditation à côté d’un crâne. Donc notre curé à l’ancre a de fortes chances de se nommer Béranger Saunière.

 

Une autre anagramme d’ancre est écran, ce qui se passe de commentaire quand on parle d’ésotérisme qui est par définition caché.

 

L’ancre a donc été choisie très, très judicieuse car en plus elle montre que nos adeptes ont choisi la voie humide et souligne qu’il s’agit de savoir ancrer le vaisseau ou vaisselle qui n’est autre que le ballon de verre dans lequel se déroule le Grand Œuvre.

L’ancre se jette dans la mer, ce qui ne saurait mieux désigner cabalistiquement la mère et donc la vierge mère. Judicieux donc l’ancre du vaisseau sur la mère, que dis-je DANS la mère !

 

De plus l’ancre est analogue à l’ancre des encriers, ce qui signifie que l’adepte central est vêtu de noir. En d’autres termes c’est un prêtre portant soutane noire capable de réaliser l’œuvre au noir dans le vaisseau ancré.

Donc ne soyons pas surpris de trouver l’ancre au dessus du rétablie de saint Roch en l’église de Palairac dans laquelle oeuvrait L’alchimiste Raymond de Perillos grand Maitre de l’ordre de Malte.

 

La représentation étoilée n’est pas banale. Les étoiles sont autour de leur ancrage, elle l’entoure. En d’autres termes l’ancre des étoiles du ciel est l’étoile polaire. La polaire est-elle le nom de cette association ? Peut-être. Mais, quoi qu’il en soit elle a son importance en alchimie :

 

« Il faut savoir maintenant que l’influence astrale se fait préférablement sentir vers le nord, que c’est vers le nord que se tourne constamment l’aiguille aimantée, et que c’est aussi vers le nord que les fluides électriques, galvaniques et magnétiques portent tous leurs effort. C’est donc aussi vers cette région que vous tournerez votre appareil, car l’expérience a prouvé que de tout autre côté vous ne trouveriez point cet esprit. » Récréations Hermétiques, p. 241 Bernard Usson, in Deux traités alchimiques du XIXe siècle. Éditions La Table d’Émeraude, Paris 1988.

 

À la suite de cela se comprend le N inversé sur la tombe de Béranger qui se comprend comme l’inversion des pôles (basculement de la boule ou granule) que l’on peut observer dans le vaisseau… spatial !

 

Après ça vous devez saisir un peu les pirouette à faire pour débusquer le sens caché des choses banales que nous disent les alchimiste.

 

La chapelle initiatique a encore des choses à dire, mais je ne puis m’éterniser en ce lieu car l’église de Brénac a bien des trésors à nous révéler.

 

Je vous quitte pour me rendre sur Sirius histoire d’expérimenter mon vaisseau spatial !

En toute amitié.

 

 

 

 



[1] Si j’insiste sur le Christ solaire, comme le font les anciens missels, c’est que les messages christiques des initiés anciens passaient par le soleil d’où l’orientation à l’est des églises. Voir mon article à propos de la dimension initiatique du soleil.

[2] Éditions Retz, Paris 1976.

[3] Ce principe créateur de la matière, y compris notre corps, sont les Trônes de la hiérarchie spirituelle. Donc inutile d’œuvrer sur la matière sans établir un dialogue avec l’ange.

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 17:29

 

Je voudrais signaler à tous mes lecteurs qui s’intéressent à l’énigme de Rennes le Château, la parution d’un livre inédit sur Béranger Saunière.

 

J’ai suivi pas à pas depuis des années ce travail exceptionnel par son sérieux et sa précision. Aline Ximénès, psychologue et théologienne diplômée de l’université de Montpellier, a mis toute son énergie et toute sa passion dans la réalisation d’un tel ouvrage qu’aucun chercheur ne saurait ignorer.

Ce livre ne saurait être totalement compris sans la lecture du premier tome qui met en place les fondements des procédés employés pour parvenir à dégager une image aussi originale et passionnante de cet extraordinaire curé de campagne. Non, je vous l’affirme, vous ne regretterez pas de l’avoir lu ! En tout cas il m’a servi en bien des domaines.

 

 

Saisir l'Avenir par le Passé - Tome II

Le Bâtisseur "Univer sel" et ses Fantômes

Étude de la Biographie de Bérenger Saunière, le Curé de Rennes le Château

Son prix : 16 euros (frais d'envoi en sus)

Achats : info@biographie.com et/ou : http://axbiographie.com

COUVERTURE TOME II BS(1)Couverture du livre sur la biographie de Béranger Saunière

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 17:44

A mon frère Serge qui fut amoureux de l’alchimie, in memoriam du 9 mars 2009.

 

Mon attention est focalisée en ce moment vers l’énigme de Rennes le Château car je prépare, pour les derniers jours de ce mois, 30, 31 et 1er avril une visite guidée dans le Razès avec causeries conférence le soir à Puivert. Etant plongé jusqu’au coup dans le sujet, de ce fait mes articles ont la même orientation. Je vous prie de croire que j’aborderais des articles plus généraux mais, en tout cas, différents lorsque j’aurais achevé ma prestation. J’imagine que vous ne sauriez me reprocher de vous faire partager le contenu de certaines fiches de mes commentaires qui embrasse tout de même des sujets fondamentaux ayant trait à l’alchimie.

 

Note : Si vous souhaitez vous inscrire pour la balade du 30, 31 et 1er avril et en connaître les modalités écrivez à :

brigittelagache@free.fr

 

J’ai moult fois visité émerveillé l’église du village de Brénac dans la région de Rennes le château entre Quillant et Puivert. Ses fresques ornant ses travées du plafond m’ont toujours interpellé par la fraîcheur de leurs couleurs, j’ai toujours éprouvé une certaine gaieté dans un lieu qui aurait du être sérieux et solennel. J’ai fini par en comprendre la raison : les décorations de cette église sont une véritable BD alchimique où domine le jaune d’or avec lequel l’artiste c’est réellement amusé ! Quel extraordinaire symbolisme sous l’apparence de banales représentations religieuses !


brenac01 eglise

cœur de l’église de Brenac d'après Christian Attard. http://www.reinedumidi.com/rdm/brenac3.htm.

 

J’ai choisi de vous parler seulement des croix afin de ne pas écrire un article trop long, redondant et finalement assommant.

Je dois dire que j’ai emprunté au bel article (sur le Web) de monsieur Francis Attard (Brenac, demeures philosophale ?) les photos car les miennes sont d’une médiocrité à la mesure de mon sous-génie de photographe amateur mal équipé. Merci donc à monsieur Christian Attard.

Dans la mesure du possible j’ai essayé d’être le plus explicite possible dans mes développements alchimiques afin qu’ils puissent servir au plus grand nombre de chercheurs sans les plonger dans le pot au noir de l’incompréhension.

Je vous souhaite une bonne lecture en m’excusant encore pour la polarisation de mes neurones vers le pays des zozos.

 Brenac général

 

Disposition générale des peinture du plafond de l'église de Brénac, d'après Christian Attard. Les trois croix sont aisément identifiables.http://www.reinedumidi.com/rdm/brenac3.htm
 

 

PREMIERE CROIX

 

Sur la seconde travée du plafond ( à partir de la porte d'entrée) est peinte une croix dont la branche basse est entourée par une couronne d’épine. Au-dessus de cet ensemble un triangle rayonne, par sa base, sur un diadème dont la partie avant est fleurie.

 

Sur le plan religieux il s’agit évidemment de la croix sur laquelle le Christ fut crucifié en portant une couronne d’épines. Ce sacrifice lui valut un diadème céleste de la part de la trinité dont il fait partie.

Cependant l’explication religieuse en dissimule une autre qui est alchimique.

 

brenac 01Croix de la deuxième travée. D'après Christian Attard

http://www.reinedumidi.com/rdm/brenac3.htm
 

 

 

Sur le plan alchimique la croix est le creuset comme son nom latin crucibulum l’indique. L’alchimiste Fulcanelli le formule clairement en son Mystère des cathédrales :

 

« Or, la croix est l’hiéroglyphe alchimique du creuset, que l’on nommait jadis cruzol, crucible et croiset (dans la basse latinité, crucibulum, creuset, a pour racine crux, crucis, d’après Ducange).

C’est en effet dans le creuset que la matière première, comme le Christ lui-même, souffre la Passion ; c’est dans le creuset qu’elle meurt pour ressusciter ensuite, purifiée, spiritualisée, déjà transformée. D’ailleurs le peuple, gardien fidèle des traditions orales, n’exprime-t-il pas l’épreuve humaine terrestre par des paraboles religieuses et des similitudes hermétiques ? – Porter sa croix, gravis son calvaire, passer au creuset de l’existence sont autant de locutions où nous retrouvons le même sens sous un même symbolisme. » (J. J. Pauvert, Paris, éditions 1964, p. 59)

 

La couronne d’épines autour de la croix désigne la manière de préparer le creuset avec du bois à épines qu’est l’acacia ou le robinier.

C’est ce qu’a voulu dire Francois Rabelais dans l’isle sonante (lit la sonorité, la phonétique) :

 

« Au milieu du silence religieux retentit le « mot » de la bouteille : trinch (c’est-à-dire « bois »).

 

Ici la bouteille n’est autre que le matras ou ballon de verre et le verbe boire est le bois nécessaire pour fabriquer le creuset, ou bois de la croix.

Ce creuset permet d’obtenir le diadème qui se manifeste en hauteur grâce aux trois corps fondamentaux : sel, soufre et mercure fort bien représenté par le triangle. L’accent est mis sur la manifestation aérienne au dessus du creuset, du phénomène correspondant à cette expression de la Table d’émeraude : « Et le vent l’a porté dans son ventre ».


Il faut souligner une particularité assez peu banale par sa précision : le diadème circulaire est l’aboutissement de la rue (tube) du ballon dans lequel on va introduire les trois corps (triangle) et d’où à l’occasion de cette opération on peut observer le creuset ou croix. Les rayons sont alors les rayons visuels de l’observateur. Petit détail significatif, les fleurs sont les cristallisations qui fleurissent au bas du col du ballon. Cela n’est pas sans rapport avec le bas-relief fleuri de l’église de Rennes le château où le Christ (cristaux) est debout en haut d’une col-line.

 

DEUXIEME CROIX

 

L’avant dernière travée avant le cœur est ornée de deux croix. La première porte un phylactère sur lequel est inscrit la fameuse phrase en lettres majuscules : IN HOC SIGNO VINCHES, qui signifie « par ce signe tu vaincras ».

 

Sur le plan religieux cette devise date de l’empereur romain Constantin allant combattre contre Maxence, quant une croix apparaît à son armée avec ces mots. À la suite de quoi il la fit peindre sur son étendard appelé le LABARUM. À partir de cette victoire de Constantin l’Église fut reconnue officiellement par l’état. C’est la raison pour laquelle cette devise est fréquente avec, tout de même, des particularités dans l’église de Rennes le Château et ici, à Brénac.

 

Le montant de la croix est occupé par trois cœurs, celui du Christ au centre, celui de Marie au milieu du montant vertical et un troisième cœur Marial en bas.

Religieusement cela représente Marie et Marie-Madeleine au pied de la croix.

Cela signifie alors que Marie-Madeleine a souffert comme une mère, qu’elle n’était pas, à moins que ce soit une souffrance d’épouse. Le mystère reste entier, mais la représentation picturale est des plus troublante.

Quoi qu’il en soit, si un jour se révélait le mariage du Christ rien ne serait soustrait à sa valeur, bien au contraire car il aurait assumé complètement sa dimension humaine. Au catéchisme on me faisait réciter dire : « Jésus-Christ est vrai Dieu et vrai homme ». J’ai de suite pensée qu’il devait être homme comme mon papa ! Croyez-vous que sans la vie sexuelle et sans dimension affective, un Dieu puisse être vraiment homme ?

 

Brénac04Croix de la troisième travée. D'après Christian Attard.

http://www.reinedumidi.com/rdm/brenac3.htm


Sur le plan alchimique l’inscription sur le phylactère est très particulière. Le seul mot SIGNO est pourvu de trois sens et c’est pour cela qu’il est placé en évidence.

Remarquons d’abord que le S et le O sont en caractères gras. Ce qui désigne en cabale phonétique SO où le pays de Sault, endroit ou monseigneur Bonnechose évêque de Carcassonne et futur cardinal passait son temps après avoir été informé de l’existence d’un mystère dans cette région, comme le laisse supposer Maurice Leblanc dans son roman « La comtesse de Gagliostro ». C’est Bonnechose qui plaça Monseigneur Billard sur le siège épiscopal de Carcassonne. Évêque dont on connaît la connivence avec l’abbé Saunière.

Au décès du cardinal on découvrit, dans un tiroir secret de son bureau, un bouquet de fleurs séchées avec ses mots « fleurs du Rébenty. 1881 ». Le Rébenty est une rivière qui coule dans le pays de Sault ou elle forme le défilé d’Able. Able étant l’un des noms, – avec celui d’Hautpoul, de Blanchefort et de Nègre, – du seigneur de Rennes le Château.

SIGNO est cabalistiquement parlant « saigner », d’où les cœurs saignants au-dessous. C’est aussi le signe de l’apparition de la quintessence rouge christique.

Dans SIGNO le S et le O sont donc en gras, ce qui signifie soufre, comme l’indique l’initiale. Le soufre est toujours symbolisé par des cœurs comme l’a montré Jacques cœur dans son blason. Le O est la petite sphère ou granulation que les alchimistes appellent soufre philosophique  Le soufre philosophique ou pierre philosophale naissante est donc sous forme de granule dans le creuset qui est non seulement représenté par la croix, mais aussi d’une manière étonnement réaliste par la nuée en forme de V qui englobe la croix.

dessin creuset-copie-1

Creuset dont la forme se superpose à la nuée qui part du bas de la croix précédente.

 

Après ces remarques ne dites pas qu’il n’y à pas de relation entre cette église et celle de Rennes le Château.

 

TROISIEME CROIX

 

Dans la croix suivante on reconnaît les instruments de la Passion : fouet, marteau, clous, échelle, lance, éponge. C’est la dimension religieuse de cette peinture.

C’est aussi la dimension initiatique du christianisme, qui n’a rien de commun avec les préceptes religieux et doctrinaires de l’Église catholique, dimension que l’orthodoxie a perdue malgré des exercices spirituels plus élaborés et mieux adaptés que dans l’Église latine. Quant au protestantisme, malgré son honnêteté et sa profonde rectitude et sincérité, sa rupture intransigeante avec les richesses de la tradition, lui a fait jeter le bébé avec l’eau du bain.

Certains l’on compris, mais ceux qui sont arrivés derrière ont tout effacé. Ainsi, Pic de la Mirandole considérait que Magia et Cabbala confirmaient la divinité du Christ. Quant au pape Alexandre VI, il fit peindre, au Vatican, une fresque foisonnant d’images et de symboles égyptiens, c’est-à-dire hermétiques ! (Conf. Micea Eliade in La nostalgie des origines, p. 87 édit. Gallimard 1971, Paris)

 

In illo tempore, mon vieux maître me disait que sur le plan religieux nous vivions dans le même marasme que les sociétés initiatiques, c’est-à-dire entouré de catastrophes et que pour trouver son chemin dans cet imbroglio « mal saint » il fallait une bonne lanterne.

 

Je donne un aperçu de l’initiation chrétienne fondamentale et a-dogmatique dans l’article suivant : LUMIERES SUR L’ALCHIMIE ET L’ASTROLOGIE

 

Brénac 05Croix de la troisième travée, d'après Christian Attard.

http://www.reinedumidi.com/rdm/brenac3.htm


La dimension alchimique se concentre essentiellement sur le haut et le bas de la croix.

Le haut devrait comporter les quatre lettres INRI qui l’on trouve dans toutes les représentations de la crucifixion.

 

CRUCIFIX

Crucifix surmonté de l’inscription INRI. D’après Wikipedia.

 

INRI est l’acronyme de l’expression latine Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs ».

Un autre sens d'inspiration alchimique, est donné à INRI : Igne Natura Renovatur Integra (« Par le feu la nature se régénère tout entière »).

Ces deux sens ne sont plus valables ici puisque la lettre initiale « I » n’y est pas. Faire disparaître une chose que l’on s’attendrait à voir donne de l’importance à cette chose.

L’exemple que nous avons est dans le livre de l’abbé Boudet « La vraie langue celtique et le Cromlech de Rennes les bains » dans lequel il parle de monuments mégalithiques qui n’existent pas mais ne signale pas celui de Peyrolles qui existe réellement !

 

Sans trop vouloir superposer un I à un menhir, tournons-nous vers la phonétique ou le I désigne autant la lecture que l’Hydrargyre ou mercure support du feu (ignes) énergétique essentiel de l’œuvre alchimique capable de régénérer la matière et l’homme.

Que disent phonétiquement les trois lettres NRJ si ce n’est justement énergie ? En d’autres termes notre artiste parle d’énergie mercurielle dont il traduit la manifestation lumineuse au centre de la croix ou creuset. Le détail qui souligne que NRJ est en rapport étroit avec la dimension ignée est le point qui se trouve à la fin de NRJ. C’est une anomalie car un point aurait dû se trouver après chaque lettre : N.R.J. De ce fait notre peintre a désigné clairement qu’il s’agit bien du feu alchimique dont les degrés ou régimes sont appelés feu à points. Voir mon dictionnaire alchimique intitulé « L’alchimie expliquée pas son langage ». Édition Dervy.

 

Ainsi le feu à un point est le premier degré (comme dans cette représentation) qui correspond, ici dans un dessein bien défini, au premier régime de l’œuvre ou hiver.

 

Le feu à deux points, ou second degré est le second régime ou régime de printemps.

Le feu à trois points je n’en parlerais pas car c’est celui que les frères à trois points où franc-maçon ignorent. À eux de plancher dessus. Quoi qu’il en soit il correspond à l’été.

Le feu à quatre points correspond à l’automne.

Ce point final dit aussi que le grand œuvre des alchimistes doit être cuit à point pour être réussi. Tel est le sens de la cuisson du roc ou cuisse de saint Roch. C’est pourquoi la chapelle de la vierge de l’église de Palairac où oeuvraient les seigneurs de Perillos fut transformée en chapelle de saint Roch.

 

Le nom du feu à point est en rapport avec la maindont nul ne doit douter de son énorme importance pour activer ponctuellement le feu énergétique.

 

Quant à la partie basse du crucifix, celle qui se plante en terre, elle est biseautée, ce qui limite la signification a la terre et donc à la géologie. Le biseau est une couche sédimentaire dont l’épaisseur se réduit et finit par disparaître.

Si nous assimilons le « I » à un menhir, nous savons immédiatement qu’il s’agit de celui de Peyrolles ou non loin, le professeur Courtejaire avait relevé dans une couche sédimentaire de surface la probable présence d’un temple souterrain. Voir mon article :

LE TEMPLE DES CORBEAUX DE RENNES LE CHATEAU

 

Rappelons le feu à un point mis en évidence au sommet de la croix. Il correspond à l’hiver, et prend ici tout son sens car les arbres ayant perdus leurs feuilles il est plus facile d’observer le terrain pour découvrir le sol et la signification bien concrète d’un biseau géologique.

 

À la lumière de ce que je viens de dire sur les trois croix, vous comprenez aisément qu’un livre peut être écrit sur les magnifiques peintures ésotériques de cette église.

 

Si personne ne demande la suite, je vous laisse le soin de poursuivre l’interprétation des peintures si vous souhaitez évidemment approcher davantage ou même découvrir le mystère de Rennes le Château qui est inséparable de votre propre mystère.

 

Ne baissez pas les bras avant de commencer car vous n’êtes pas seul même si vous ne voyez personne. L’œil du cœur finira par s’ouvrir et alors vous jubilerez car vous verrez la joie du monde tissée de lumière et apparaîtra alors le badinage rieur du peintre François Courtade de Brenac évoluant dans l’ombre d’un certain Béranger Saunière, alchimiste de son état et curé à ses moments perdus ! ! !

 

Avec mon amicale sympathie pour celles et ceux qui on fait l’effort de lire ma prose peinturlurée. De tout cœur avec vous et avec votre esprit.

 

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:23

 

J’ai lu beaucoup de choses sur le symbolisme du temple, notamment du temple chrétien, toutes sont plus intéressantes les unes que les autres, cependant peu d’auteurs se sont arrêtés sur l’étymologie qui est pourtant profondément significative.

Ce nom dérive du Romains templum qui est un lieu séparé du reste du monde. Il s'agit d'un espace découpé dans le ciel que les prêtres ont retranscrit sur le sol et dans le sous-sol. C’est un terrain sacré, inviolable, qui englobe le bâtiment du culte construit dessus et dessous le sol.

Ce qui est rarement dit, c’est que le temple n’est pas uniquement un édifice, mais une portion importante d’espace dont la dimension réelle était connue des seuls prêtres qui parvenaient à le percevoir. Cet espace, généralement inconnu des fidèles, qui englobait le cimetière et certaines chapelles rurales, pouvait avoir une dimension considérable sur le plan géographique.

Par exemple le temple des Corbeaux, ou premier degré initiatique de la mystique pré Chrétienne englobait toute une région et lui donnait son nom, de la provient l’appellation de la grande région géographique appelée Corbières dont le massif est située entre Narbonne et Perpignan et au cœur duquel se trouve Rennes le Château.

Ainsi, l’église sainte Marie Madeleine de Reine le Château est bâti dans le temple des Corbeaux. Il en est de même pour les églises érigées dans le massif des Corbières. Cependant, toutes n’auront pas la même dimension mystique laquelle est inversement proportionnelle à la distance qui les sépare de l’édifice initiatique des Corbeaux.

C’est ainsi que les temples du Razès tel celui d’Arques, de Rennes le Châteaux et de Rennes les bains sont particulièrement proche du lieu ou se trouve le bâtiment sacré.

 

D’une manière plus globale cette particularité est la raison profonde des processions de l’Église catholique qui sortaient de l’église pour suivre un périple bien déterminé en glorifiant le temple tout entier, car la procession, même si elle se déroulait en plein air ne sortait pas du temple.

La collecte d’aspersion qui fut pratiquée durant des siècles consistait à asperger d’eau bénite les fidèles au début de la messe, mais dans les monastères le prêtre quittait la chapelle et aspergeait toutes les cellules monacales ainsi que les pièces du bâtiment et l’espace dans lequel il était édifié.

Par ailleurs on comprend que dans les forets le croisement des branches sommitales des arbres dans l’espace sacré ait inspiré les voûtes gothiques, car le temple est essentiellement un lieu de nature pour la nature à travers laquelle est glorifiée le créateur.

Ainsi la voûte romane est celle d’une grotte…

 

L'étendue du temple comprend aussi la partie aérienne et souterraine, d’où les cryptes qui parfois ont des dimensions considérables comme à Apt, et elles abritent même un autre lieu de culte sans fenêtres.

Sur le plan spirituel l’obscurité permet de s’isoler des perceptions visuelles. C’est d’ailleurs pour cette raison que les ordres contemplatifs utiliseront une sobriété absolue. Les chapiteaux des colonnes ne comprendront aucun ornement. L’église de l’abbaye de Valmagne (Hérault) en est un exemple.

À l’obscurité correspond le silence qui doit être celui de la pensée afin d’accéder au verbe de la divinité. Ce silence de la pensée se trouve dans toute démarche initiatique, qu’elle soit orientale ou occidentale.

En nos contrées elle prend le nom de métanoia de « méta » changement que l’on trouve dans « métamorphose » et « noia » pensée, que l’on trouve dans « paranoïa ».

L’Église orientale parle d’hésychasme ( du grec hésychazein : se mettre en paix) qui est une union sacrée avec le temple ou con-templation. Je signale au passage que la définition d’hésychasme donnée par l’Église catholique est erronée car tendancieuse dans son désir permanent de ramener les valeurs spirituelles les plus nobles à ses propres concepts.

L’hésychasme n’est pas une conversion.

L'hésychasme n’aspire pas à contempler la gloire de Dieu dans son Fils mais à contempler la gloire du créateur… point final. Le filioque (fils) des catholiques n’a rien de commun avec la contemplation qui est étrangère à tout dogme. Le filioque a été  imposé illégalement par le Vatican dans la récitation du credo et que l’Église orientale n’a pas acceptée à juste titre (voir mon Holoscopie de la spiritualité occidentale). Pourquoi l’imposer ici ?

Croyez-moi cher spiritualistes l’Église catholique est polissonne en voulant toujours tirer la couverture à elle en servant un hésychasme frelaté à ses fidèles. C’est une démarche extrêmement grave dans ses conséquences qu’elle paye par un désert de chaises devant ses autels.

 

Apt cathédrale crypteAutel dans le temple initiatique souterrain d’Apt.

 

Les lieux de culte sans fenêtre sont au cœur du temple. C’est d’ailleurs pour cela que les églises romanes étaient obscures et que les temples romains étaient dépourvus de fenêtres.

Ce que je veux dire, c’est que le temple des corbeaux était souterrain, dépourvu de fenêtres et donc facilement dissimulable et difficile à trouver.

Seul le professeur Courtejere (voir mon livre La carte des trésors à la page 82), parent d’Ernest Cros (palytechnicien), qui connu Béranger Saunière et critiqua ses destructions archéologiques en eut la certitude, ce qui n’est pas étonnant… En effet, Joseph Courtejaire (futur professeur à l’université de Toulouse) connu dans son adolescence le vieil Ernest Cross qui lui fit des confidences. Cela l’amena à étudier le sol où était planté le seul menhir de la région : le menhir de Peyrolles (menhir du chaudron, ce qui n’est pas sans connotation avec le graal). Il découvrit non loin une faille. Nul ne saura ce qu’il a aperçu car il était persuadé (pour l’avoir découvert ? ) qu’existait à cet endroit un temple gaulois des Volques Tectosages dont la structure devait lui poser problème puisqu’il le qualifia d’Ibéro Gaulois. Évidemment il ne pouvait savoir de quoi il s’agissait exactement. Le « hasard » a voulu que sa vie soit écourtée et que tout cela tombe dans l’oublie.

Quoi qu’il en soit il faut retenir que la biologie végétale dont le professeur était expert, fournie souvent beaucoup plus de renseignement qu’une étude géologique. La croissance et la répartition des espèces végétales varient de part et d’autre des « lèvres » d’une faille géologique et l’œil exercé d’un botaniste permet de découvrir avec aisances les replis les plus secrets d’un terrain.

Il est un fait incontestable : les Corbeaux de ce temple qui reste sacré ont pris leur envol pour ne plus revenir. Ils volent vers le soleil christique et sont en train de prendre le nom de Rose+Croix et leur ancien temple doit rester à jamais scellé avec les trésors qui n’appartiennent qu’à ceux qui ont su ouvrir la porte de leur temple intérieur.

 

Nota : Prière de ne pas confondre les Rose+Croix en question ici avec les groupes qui portent ce nom. Rien, absolument rien à voir !

 

Telle est la raison fondamentale du rayonnement mondial de cette histoire de trésor de Rennes le Château: éveiller l’attention, éveiller les passions afin de mettre en marche un moteur mystérieux qui propulsera ceux qui ont le cœur ouvert et n’ont pas perdu leur vérité vers les cimes de leur devenir. Et croyez-moi, cela n’est pas théorique ou une manière de conclure élégamment un article.

 

Que Christian Rose+Croix vous inspire.

 

Amicalement à vous chères lectrices et chers lecteurs.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 12:27

 

Vous savez cher amies et amis que j’aime m’a-muser, même si mon rire gras ne crève pas le plafond. C’est une sorte de libération de pouvoir mesurer son idiotie dont tout le monde a peur. Plus j’enregistre cette peur, plus l’imbécillité, me prends à la gorge et me fait plonger dans la stupidité qui me grise par ses rapports avec une profonde vérité.

Se vautrer dans l’autodérision est d’autant plus enivrant que la société en a horreur. C’est sûrement mon côté marginal qui me fait tomber dans un trou noir véritable pompe à bêtise qui a le don de réduire en charpie ceux qui se croient intelligents. Je suis bête, prenez note et ne venez pas me reprocher mes erreurs de jugement.

Ben oui, il pourrait y avoir des égarements dans ce que je vais vous raconter car je navigue entre les idées raisonnables et celle des zozos qui pullule à Rennes le Château. Suivez donc béatement mes concepts surréalistes et dites-moi, cher puriste, s’ils peuvent se ranger dans le grand placard des rigueurs jansénistes.

 

 

Le point est fait sur ma mentalité que vous pourrez ou non trouver un tantinet utopique voire complètement cinglé. Restons tout de même réaliste car en ce lieu d’écrivassiers où règne un vent de liberté, il faut tout de même exposer les grandes lignes de ce que je vais vous raconter.  Courage, que vous soyez ou non un peu secoué par cette bêtise omniprésente dans notre viande de mortel, je vous comprend à 100%, mais que cela ne nous entrave point pour aborder avec sérénité le vif de notre sujet.

 

Hi ! hi ! hi ! Qu’est-ce que je me poile ! Chu…t il ne faut pas le dire… Le cercle diététique (pardon zététique) des rationalistes patentés, qui se vautre dans les critiques, pourrait me reprocher de remettre trop souvent le couvert.

 

Je présume que vous avez entendu parler de l’alchimiste parisien Nicolas Flamel. « Flamel fut par excellence l’alchimiste de la France. » nous dit sans ambages, dans son Alchimie, le professeur anglais E. J. Holmyar historien réputé de l’hermétisme.

 

Prenons note : notre artiste transmutateur de Pontoise est un monument de l’histoire qui nous intéresse. À ce titre il me semble impératif de commencer par lui.

 

Comme disait mon charcutier sanguinolent : « À tout saigneur tout honneur ». Non je ne déraille pas parce que du « signe » à la pierre rouge le monde entier des alchimistes s’engouffre…

 

Nota : Les alchimistes jouent sur les mots et le fait de saigner devient par analogie phonétique avec signer une signature liée à la couleur rouge essentielle. Cette couleur fondamentale fut conservée dans l’Église par les rubriques (écrite en rouge- du latin rubeus -, d’où leur nom) des missels, car le rouge est issu du sel. Ce genre de jeu de mot est un des aspects de la Cabale qui est le véhicule essentiel de la connaissance et dont on mesure aisément la différence avec la Kabbale hébraïque.

 

Si vous ne connaissez pas l’histoire de Nicolas Flamel, il faut commencer par ce grand seigneur (rire de saoul) de l’alchimie. Mille excuses aux spécialistes de l’histoire de l’ésotérisme de devoir débuter par ce qu’ils connaissent par cœur. Je vais essayer d’être bref en me limitant aux faits qui peuvent être intéressants ou significatifs. Ceux qui désirent aller plus loin peuvent se référer à mon article : NICOLAS FLAMEL, LE FAISEUR D’OR

 

Pour mémoire il est nécessaire de résumer l’histoire de cette vie en abordant les faits incertains de la biographie du célèbre faiseur d’or parisien. Au passage je vous recommande la lecture du beau livre de ce membre de l’académie Goncourt que fut Léo Larguier (1878-1950) : Le faiseur d’or Nicolas Flamel, publié pour la première fois en 1936 aux Éditions Nationales (collection « l’histoire inconnue » puis réédité (sans les photos) dans la collection « j’ai lu » (1969) sous le référence A 220, que vous trouverez à l’occasion pour moins de 5 euros… ne vous en privez pas, c’est très bien écrit et sa lecture est des plus instructive et agréable.

 

Nicolas Flamel est les plus connus des alchimistes médiévaux. Il naquit près de Pontoise vers 1330. Très jeune il s’installa comme écrivain public près de l’église Saint-Jacques-la-Boucherie (actuellement la tour Saint-Jacques est le dernier vestige).  Son travail, lui assurait un revenu modeste.

Il épousa une belle et riche veuve quadragénaire, qui était de 15 ans son aînée : Pernelle Lethas. Elle devint une fidèle et intelligente compagne. Nicolas devait l’associer à ses travaux et parlait toujours d’elle avec tendresse.

 

Une nuit, Flamel rêva qu’un ange lui apparut, tenant un livre en main en lui disant : « Flamel, regarde ce livre. Beaucoup ne le comprendront jamais, mais un jour tu le déchiffreras.» Ce rêve aurait été inventé, en 1811, par Jean_Baptiste Gouriet (1774-1855), directeur du journal l’indépendant. Je le signale pour mémoire car on trouve ce passage dans toutes les biographies de célèbre alchimiste.

 

Quelques années plus tard, notre écrivain découvrit la copie exacte du livre qu’il avait vu en rêve. Sans hésiter, il l’acheta deux florins, ni plus ni moins ni moins, soit environ 0,50 € !

 

Nota : C’est une manière de dire que Flamel acheta un livre qui l’intrigua sans en rêver pour cela !

 

De retour à la maison, il s’adonna à la lecture pour découvrir que c'était un ouvrage d'Abraam le juif. Le thème en était la transmutation de métaux. Malgré ses efforts il n’arrivait pas à déchiffrer ce manuscrit.

Il se confiait à sa femme Pernelle et prenait le conseil des plus grands savants de Paris. Mais personne ne pouvait l’aider car il ne pouvait consulter de savant juif, car la plupart des israélites français avaient quitté le pays à la suite des persécutions antisémitiques. Beaucoup d’entre eux s’étaient réfugiés en Espagne. Flamel décide alors d’aller les rencontrer. Pour cela il accomplit le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle.

 

Nota : Ce pèlerinage à Compostelle tout alchimiste est obligé de le réaliser au figuré, il n’a pas à se bousculer sur les routes comme actuellement. Ceci étant dit sans vouloir offenser ceux qui le font avec une réelle dévotion d’ordre religieux ou non. Le pèlerinage alchimique consiste souvent à ne pas quitter le laboratoire en veillant jour et nuit au déroulement des opérations. C’est une longue route très fatigante où le sommeil est souvent réduit à sa plus simple expression comme celui des navigateurs solitaire. Tel est le sens du livre Pilote de l’onde vive  (1678) de Maturin Eyquem, sieur du Martineau. Cela est d’autant plus pertinent que les pèlerins revenaient en France par la voie maritime (voie humide ou voie du cinabre).

 

 Après de nombreuses déceptions, il trouva finalement un médecin juif, maître Sanchez, qui se montra surpris et émerveillé en apercevant le manuscrit. Il raccompagna Flamel à Paris pour faire la traduction du texte. Mais arrivé à Orléans, il mourut. Flamel retourna seul à Paris. Grâces aux longues conversations sur l’alchimie avec son accompagnateur il put comprendre le manuscrit. Aussi, après trois années d’essais au laboratoire il réussit la transmutation le 17 janvier 1382.

 

Nota : Flamel livre ici le fait qu’il fut aidé pour la compréhension de Grand Œuvre alchimique. En effet, il est impossible de parvenir à décrypter correctement, sans aide, le sens des symboles alchimiques. Je dois souligner ici que Flamel ne s’est jamais mêlé à ces groupes bavards qui prétendent décrypter les symboles avec brillance et donc le bagout flamboyant caractérise les ignorants ou les « regardez moi » de tous lieux et de tout temps. Les maîtres en la matière ne « recrutent » point en ces lieux, mais dans les endroits où règne la discrétion ainsi que le silence laborieux et modeste.

 

Pour la suite de l’étude cette partie seulement de la vie de l’adepte est importante. Si vous souhaitez un peu plus de détails, je vous rappelle l’article que je lui ai consacré :NICOLAS FLAMEL, LE FAISEUR D’OR

 

Il est vrai que nul ne saurait déterminer si Nicolas Flamel fit réellement son voyage ou s’il s’agit d’une description cabalistique. À l’analyse il semble que l’alchimiste l’ait réellement réalisé mais avec des incertitudes quant au chemin suivi lors de son retour à Paris.

 

Si la voie maritime de l’Atlantique reste des plus normales afin de gagner l’embouchure de la Loire pour remonter ensuite le courant jusqu’à Orléans sur un bateau à voile carrée ou chaland, il est deux autres routes, l’une terrestre, l’autre à moitié maritime et terrestre.

Cette dernière emprunte la voie maritime de la Méditerranée pour débarquer, comme le fera Jacques Cœur, cet autre alchimiste, dans le port de Narbonne. À partir de là il devient possible d’éviter le Massif Central en suivant le couloir rhodanien pour gagner Paris par la route de Lyon.

Ce retour de Flamel passant par Narbonne permet d’expliquer deux choses : d’abord le 17 janvier devenant comme un lei motif dans l’histoire de Rennes le Château, ensuite pourquoi une « légende » veut que, après la mort du cardinal de Richelieu, le livre de Nicolas Flamel fut dissimulé dans le château de Cabrières, près de Millau, dont la cantatrice Emma Calvet devint propriétaire et amie de Béranger Saunière curé de Rennes le Château.

 

Nota : Emma Calvet fut membre de la société Théosophique, mais s’y trouvait mal à l’aise par la complexité des exposés et son excès d’orientalisme qui n’arrivait pas à satisfaire sa soif de mysticisme. Elle regrettait la perte de sa foi chrétienne et le manque de ressentir et de sensibilité. C’est justement pour combler cela que Rudolf Steiner, – dissident de la société de Théosophie – créa, en 1913, l’Anthroposophie où le suprasensible et le Christ sont les axes de sa vision du monde. Emma Calvet fut-elle Anthroposophe ? Il y a de fortes chances puisque le Christ avait repris sa place dans sa vie au point de nouer des relations avec le prêtre de Rennes le Château, relations qui deviendrons des plus intimes. Aurait-elle été chargée d’une mission par le fondateur de l’Anthroposophie comme ce fut le cas pour Déoda Roché qui reçu celle de remettre en lumière le Catharisme ? Les découvertes le diront. À la lumière de ce qui précède l’achat du château de Cabrière prend un certain sens.

Quoi qu’il en soit, Emma est parvenue à percevoir l’envers du décor comme le laisse supposer les portées musicales écrites à l’envers sur la façade de sa villa Harmonie de Montpellier, envers qui n’est pas sans rapports avec les inversions chère à Saunière et qui caractérise la langue des oiseaux ou langue des alchimistes.

 

Sceau palombara

           Ex libris alchimique de Béranger Saunière curé de Rennes le Château.

 

L’histoire du pèlerinage "officiel" de Flamel doit être analysée en analogie avec son supposé périple méditerranéen.

Quant, dans la version officielle, maître Sanche meurt à Orléans cela signifie que l’OR (à la suite de son ANnée de pèlerinage) n’est pas loin et qu’il n’a plus besoin de maître et de livre pour comprendre la manière de procéder.

Donc il ne ramène pas le livre à Paris et le dissimule dans la région où il finira par être caché dans le château de Cabrières.

De ce fait il est logique que le 17 janvier soit utilisé pour signaler trois choses :

 

1 – La présence d’or alchimique.

 

2 – La présence du livre de Nicolas Flamel et donc de documents alchimiques et mystiques qui furent découverts par la noble famille de Perillos dont les membres deviendront très riches et alchimistes ainsi que par Cambriel, le plus grand alchimiste du XIXeme siècle qui vendait des draps à Limoux !

 

Ne soyez donc pas surpris si la stèle commémorative d’un énigmatique Gustave vison montre la voie à Notre Dame de Marseille à côté de Limoux.

 

3 – La présence du N inversé de Nicolas, sur la tombe de Saunière qui demande une lecture à l’envers ou sal-oc-i-n (sal = sel = rivière la sal de Rennes les bains, oc = pays d’OC ou Occitanie et soleil O et lune C, i = mercure =hydrargyre).

 

Avec Nicolas le lieu géographique et l’alchimie sont parfaitement définis… Cette interprétation du N inversé s’ajoute aux autres, dont j’ai déjà parlé, mais elle est ici particulièrement mise en lumière. Remarquons que le « n » minuscule n’est jamais à l’envers il se contente d’être une ARCHE…

 

Allez mes amis chercheurs, NICOLAS Poussin vous attend à ARQUES et tant que vous y êtes poussez vos investigations jusqu’à la jolie petite église de Palairac sur le chemin de PERILLOS.

 

Voilà mes amis cette poire, le fruit de mes délires qui, j’ose l’espérer, vous remettra en selle pour de nouvelles investigations.

 

Saint Béranger, priez pour les sauniers extracteurs de sel alchimique !

Pour aller plus loin :

L’EGLISE DE BERANGER.

L’OR ALCHIMIQUE DE SAUNIERE & la reine Christine.

UN DELIRE SUR RENNES LE CHÂTEAU

LE DERNIER GALLICAN : Saunière curé de Rennes le Château.

LE DERNIER DES GALLICANS, réponse à des interrogations.

  LA LANGUE DES OISEAUX ou des Anges

L’ALCHIMIE ET RENNES LE CHÂTEAU A TRAVERS MON INTERVIEW PAR UNE JOURNALISTE.

Que le 17 janvier soit avec vous.

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 18:41

 

j’écrit cette note à la demande de certains de mes correspondants intéressés par le comportement étrange de Béranger Saunière le curé milliardaire de Rennes le Château qui vivait au XIXe siècle.

Sans vouloir donner une réponse exhaustive à leur questionnement j’espère que ces lignes leur permettront d’avancer dans leur recherche.


 La liturgie la plus ancienne, celle des mérovingiens, était la liturgie gallicane ancienne à ne pas confondre avec celle qui se pratique de nos jours dans les Églises qui se nomment (à mauvais escient) Église Gallicane ou Église des Gaules. Leur « tradition » remonte à Bossuet et au plus tôt à la Pagmatique sanction de Bourges de Charles VII.

La liturgie gallicane, très chargée en symbolisme alchimique, est le rite occidental le plus ancien, il est différent du rite catholique romain.

N’en déplaise au cercle zététique qui suce le biberon de l’ancienne union des rationalistes, et aussi à ceux qui voient des légendes à tout ce que l’on peut raconter, il provient de l’Église crée par les apôtres qui débarquèrent aux Saintes-Maries-de-la-Mer. C’est l’Église de Sainte Marie-Madeleine de sainte Marthe et celle de saint Lazare qui fut le premier évêque de Marseille. Elle rayonna à partir des reliques de sainte Anne amenées par les apôtres en la ville d’Apt et découvertes par Charlemagne en 801. C’est autour de ces reliques les plus vénérables de la chrétienté (la grand-mère du Christ est plus vénérable que saint Pierre) que s’édifia la « Rome » véritable qui fut ensuite copiée par le Vatican en des proportions grandioses.

Telle est la raison pour laquelle ce rite est apparenté de près au rite mozarabe d'Espagne et au rite ambroisien de Milan, il a été celui de l'église de Paris avant le VIe siècle. On le retrouve plus tard dans le rite romain qui le supplanta et le transforma et voulu le faire oublier. Certaines parties sont restées inchangées dans les cérémonies d’ordination avant 1968, car dans ce cas il s’agissait de ne pas se couper de la tradition apostolique pour ordonner d’une manière valide les évêques et prêtres.

Je signale en passant que ce rite des origines n’est plus respecté de nos jours et que de ce fait les évêques et prêtres ne sont plus réellement ordonnés et les cérémonies qu’ils célèbrent sont invalides. Les hosties ne sont pas consacrées et la communion des fidèles est nulle et non avenue ! C’est aussi l’opinion de l’Église traditionaliste et de certaines Églises Orthodoxes. L’Église Catholique actuelle est quasiment l’Église protestante des Luthériens qui célèbrent l’impanation car le pain de l’hostie reste le pain, fruit du travail des hommes, que le prêtre n’a plus le pouvoir de sacraliser, de « transmuter ». Il n’en a plus le pouvoir car la chaîne d’or qui le reliait aux apôtres, et donc aux langues de feu du cénacle, a été rompu à l’occasion de transformations insensées du concile Vatican II.

D’inspiration orientale ce rite fut introduit en Gaule par les Sainte Maries de la Mer tout imprégnée des textes alchimiques d’Alexandrie puis s’étendit jusqu’à Milan et  au Nord de l'Italie, en Espagne, en Bretagne et en Irlande ou c’est l’Église celtique. On trouve même l'usage du rite gallican dans la région du Danube, au Sud-ouest de la Transylvanie, où le sang du légendaire Dracula n’est autre que la quintessence alchimique.

Malheureusement Pépin le bref défenseur du pape abolit la liturgie gallicane et Charlemagne couronné par le pape imposa le rite romain pour « renvoyer l’ascenseur » au souverain pontife.

Avant 1968 certains prêtres catholiques le pratiquaient marginalement et presque secrètement à l’abri des monastères. C’est ainsi que certains missionnaires le diffusèrent jusqu’au Québec, en Afrique et aux Antilles sous le vocable de sainte Anne.

Les sources de nos connaissances sur la liturgie gallicane sont formées par ce qu'on a appelé les Lettres de saint Germain de Paris, conservées à la Bibliothèque Municipale d'Autun sous le titre d'Expositio brevis antiquae liturgiae Gallicanae.

Si je parle de la liturgie de l’abbé Saunière, liturgie qu’il prêchait à la fin de sa vie prématurée car « le moment n’était pas venu » c’est que ce prêtre les avait découvertes à Narbonne, – ou il fut exilé un temps de sa cure de Rennes le Château, – dans les archives de l’archevêché ou elles se trouvent encore, surtout les textes mozarabes directement issues de la pure liturgie gallicane des mérovingiens. Par ailleurs ses voyages à Paris laissent supposer une visite fructueuse a la bibliothèque d’Autun.

Voilà, j’espère que ces quelques lignes vont orienter les chercheurs pour approfondir les raisons cachées de l’attitude de Béranger Saunière enfant terrible de l’Église malheureusement en avance sur son temps. Elle explique aussi l’attitude de l’Église désireuse de connaître les secrets de ce prêtre récalcitrant qui la gêne aux entournures. Et l’on comprend aisément que de pareille découverte aient pu changer la vie de Béranger au point de charger de symbole ésotérique son église et d’avoir une attitude irrévérencieuse envers ses supérieurs. N’en doutez pas, Béranger Saunière a encore bien des mystères dans son escarcelle. Je dois vous avouer que cet homme m’amuse beaucoup !

Bonne journée et à bientôt.

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 10:49

© mai 2010.

 

Dans mes deux ouvrages Rennes le Château : La carte des trésors, et Hermestine, Rennes le Château, j’ai abordé la dimension alchimique de l’histoire de ce village dont le curé richissime reste une énigme et fait couler beaucoup d’encre. A tel point qu’un habitant du village me disait :

« Ici il y a eu et il y a encore tellement de magouilles et de mystères que les écrivains s’en donnent à cœur joie et publient des livres à n’en plus finir. Sans exagérer on peut dire que la rivière Aude qui coule au bas du village devrait s’appeler fleuve noir »

 

Vous vous doutez qu’il y a beaucoup de choses à dire sur cet énigmatique curé de campagne, aussi mes deux livres n’étaient pas assez volumineux pour contenir le fruit de mes recherches qui au fil des ans s’enrichissent de diverses manières à un tel degré que j’envisage la rédaction d’un ouvrage supplémentaire. En attendant d’achever ce triptyque je voudrais vous faire part de quelques-unes de mes observations dont je n’ignore pas que les « mordus » sont friands.

 

Au passage je préviens les plagiaires sans vergogne et les piqueurs d’idées que ce site est protégé et que les dates de publication font office de référence judiciaire. Malgré la présence de quelques margoulins qui pourrisse notre vie en société je n’avais pas à cœur de passer sous silence le fruit de mes amusantes cogitations afin que vous puissiez en profiter selon vos goûts et vos opinions.

 

Je n’ai pas l’intention d’embrasser un domaine trop vaste impossible à contenir dans un résumé spartiate de quelques pages. Je vais donc limiter mon sujet à divers aspects de l’ambiance alchimique qui caractérise cette région du Razès particulièrement riche en ésotérisme, en magie et en alchimie. Lieu habité par les manes de Montfaucon de Villard qui fut assassiné sur la route de Lyon pour avoir révélé à travers son livre Le comte de Gabalis (ou le conte cabalistique) les secrets des Roses croix, ce qui est absolument faut mais n’enlève rien au mystère.

Est-il nécessaire de souligner qu’il est absurde d’attribuer un assassinat aux Roses+Croix mais plutôt à des sortes d’illuminatis allant, – comme actuellement avec leur colossale fortune issue de l’exploitation des hommes, – à contre courant de la vie et de la dimension spirituelle de l’humanité qu’ils asservissent.

 

Ici, je voudrais parler plus particulièrement d’une femme dont la grandeur et la culture alchimique dépasse bien des érudits en ce domaine. Il s’agit de la Reine Christine de Suède, qui de prés ou de loin est mêlée à l’histoire alchimique du trésor de Rennes le Château. Un fait est certain, elle donne une dimension inattendue à cette histoire tout en répondant à l’interrogation de mes amies, quelque peu féministes, laissant entendre que l’alchimie est le monopole des machos.

Mesdames, si vous voulez faire graver une plaque de marbre avec les noms de celles qui firent la grandeur de l’alchimie je vous propose la liste suivante :

Cléopâtre la savante.

Marie la Prophétesse, sœur de Moise.

Perenelle, épouse de Nicolas Flamel.

Martine de Bertereau, baronne de Beausoleil.

Christine, reine de Suède.

Dorothée-Juliane Wallichin.

Sabine Stuart de Chevallier, de la famille royale d’Ecosse.

Thérèse de Lubac.

Marie d’Hautpoul baronne de Blanchefort.

Et bien d’autres inconnues…

Quatre laissèrent des écrits d’une très grande valeur : Martine de Bertereau, Christine de Suède, Dorothée-Juliana Wallichin et Sabine Stuart de Chevallier.

Nonobstant mon réel plaisir de côtoyer la prestigieuse gent féminine, ne perdons pas de vue que nous sommes ici pour faire connaissance avec l’étrange reine Christine.

 

 

La reine Christine (1626-1689) fut couronnée à 24 ans en 1650. Parlant le français, elle eu des rencontres régulières et enrichissantes avec les philosophes. Ainsi elle fut la protectrice de René Descartes et conversait avec Blaise Pascal. Descartes voulait rencontrer les Roses+Croix, et nul ne sait si sa découverte fut couronnée de succès. Le philosophe décéda à Stockholm, mais une rumeur tenace affirme qu’il eut des obsèques simulées et qu’en réalité il s’était retiré en Laponie ou il vit encore. C’est un on-dit fréquent chez les alchimistes. Nicolas Flamel n’en fut pas exempté… La reine Christine non plus !


René Descartes KristinaRené Descartes aux cotés de la reine Christine de Suède.


L’érudite et brillante souveraine de Suède perdit tout intérêt pour les affaires politiques car cette activité s’avérait de plus en plus en contradiction avec l’acquisition de la sagesse dont le mot clé est vérité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Christ dit souvent, « En vérité, en vérité je vous le dit… » ou « Par amen je vous le dit » ce qui est exactement pareil. Pour mémoire je souligne ici que l’équivalence « Amen » = « Ainsi soit-il » est une fausse traduction qui induit une grave erreur (intentionnellement entretenue) sur le plan spirituel, et mystique, mais là n’est pas mon propos.

 

Afin de mieux se consacrer aux travaux hermétiques, elle abdiquera et embrassa la religion Catholique en 1655, ou le pape Alexandre VII en personne lui administra la première communion. Ensuite elle se retirera à Rome en 1658 en son palais Riario où son intelligence et ses connaissances étaient un sujet d’étonnement. A son arrivée régnait le pape Innocent XI, dont la devise selon Saint Malachie répond étrangement à l’exil de la Reine Christine :

 

Paenitentia glorieuse : La pénitence glorieuse.

 

Je signale aux curieux l’importante date de 1655 gravée à Alet les Bains sur une pierre à l’angle d’une rue. Je vous la laisse trouver pour votre plaisir. Ayez soin de regarder en hauteur…

 

Dans son palais elle fit aménager plusieurs laboratoires afin d’y travailler elle-même et inviter à œuvrer les alchimistes de passage. Elle possédait d’inestimables collections qui furent acquise, après son décès, par le musée du Vatican. Elle fonda à Rome, l’Académie Clémentine qui fut dite Académie des Arcades, dans laquelle se trouvaient des alchimistes-poètes, dont le fameux Labouisse-Rochefort de Castelnaudary qui écrivit un voyage à Rennes les Bains qui ne tarissait pas d’éloges sur un alchimiste, également de Castelnaudary : le médecin Pierre-Jean Fabre. J’aborde tout cela plus en détail dans mon ouvrage Rennes le Château : La carte des trésors. Ce médecin issu le l’Université de Montpellier transmuta un 22 juillet, le jour de Saint Marie Madeleine qui est le nom de l’église du village. On imagine aisément un faisceau d’évènements qui convergent vers cette histoire pour lui donner un relief inattendu, et très réellement hors du commun.

Un autre membre éminent de l’Académie des Arcades fut le pape Léon XIII, dont le blason figure en bonne place à l’église de Rennes le Château. Il est sculpté sur la clé de voute de la porte et est accompagné de la devise de Saint Malachies : Lumen in coelo = La lumière dans le ciel, ce qui souligne l’indispensable lumière (polarisée ou non) de la voute céleste (d’où la place du blason sur la clé de voute) pour réaliser le Grand Œuvre. La comète qui figure sur le blason est significative quant au feu de cheveux (comète vient du latin  como qui signifie « avoir une chevelure »). Sur ce même blason on peut voir un cyprée qui pointe vers la comète, désignant avec force le « feu » sidéral si indispensable aux travaux de la sainte science ou alchimie. En effet, le nom de cyprée est une sorte de redondance du « feu » cométaire car son nom provient ici du latin cyparissias qui désigne un météore igné qui tire son nom de la forme du cyprès. Donc, rien de mieux pour dire que l’église de Béranger Saunière ne peut être décryptée que par les philosophes par le feu ou alchimistes. Cela en dit long sur ce souverain pontife, membre de l’académie des Arcade (AA) dont la longévité (1810-1903) reste une « signature » de la face cachée de ses activités accompagnant sa juridiction universelle.

 

Christine se disait fort incrédule et peu dévote. Il est vrai que les ecclésiastiques auraient souhaité la voir se comporter commu une bigotte, ce qui ne convenait absolument pas à son énergie et à son caractère. Ce rejet de la bigoterie est le signe de sa dimension mystique laquelle ne fait pas bon ménage avec une croyance ou à une crédulité. La dévotion, telle qu’elle est comprise, s’accommode mal avec le silence qui permet la communion et le « dialogue » avec l’indicible. Ne nous trompons pas quant à la grandeur spirituelle de cette souveraine qui devint ascète comme son ami Blaise Pascal qui assista, ou pratiqua lui-même, à une transmutation (voir mes ouvrages cités).

 

  Elle œuvra en compagnie d’un cardinal, et tentera d’accomplir le Grand Œuvre alchimique.

 

La reine recevait les alchimistes de son époque, notamment Sandivogius dont je parlerais dans un instant pour dissiper une méfiance à son égard.

Bernard Husson trouva, à la page 513 d’un manuscrit inédit du XVIIe siècle, intitulé cabale les renseignements suivants :

 

« J’ai connu à Paris en 1681, Mr des Novers, vieux garçon âgé de 80 ans… Je vis entre ses mains une résidalle d’argent teinté à moitié en or. Elle avait la même moulure que quand elle avait été fondue et ne pesait pas davantage que si elle avait été d’argent, ce qui faisait douter de la réalité de la transmutation, mais pour la vérifier nous coupâmes une portion de la partie teinte et dans la fonte elle acquit le poids de l’or et son volume se resserra et nous vérifiâmes que c’était de l’or très fin.

Cette résidalle était un présent que la Reine de Suède, cette savante Christine, lui avait fait, le connaissant curieux. Elle en avait une douzaine de pareille que Sendivogius lui avait ainsi transmuées à moitié pour satisfaire à sa curiosité. »

 

Ce texte traduit bien l’esprit critique des alchimistes face à de fausses transmutations. Il montre aussi qu’une transmutation peut être « potentielle », sans que la densité du métal « teint » change.

En d’autres termes le feu est nécessaire à la transmutation qui ne saurait se propager dans un métal froid. Tremper dans l’eau un métal en pleine transmutation stoppe le processus qui peut s’achever si l’on chauffe à nouveaux.

Ce procédé était utilisé par les acupuncteurs orientaux itinérants pour transmuter rapidement leurs aiguilles d’argent et d’or qui furent d’abord « teintées » dans leur laboratoire. Inutile de transporter (au risque de la perdre ou de la détériorer) de la poudre de projection. Cela permet aussi d’éviter d’être qualifié d’alchimiste, ce qui n’est jamais prudent en tout temps et en tout lieu.

Nous voyons dans ce texte que Sandivogius avait transmuté pour la reine Christine. Il est de notoriété publique que cet individu était un faux alchimiste (souffleur) qui aurait utilisé la poudre de projection fabriquée par ce grand alchimiste que fut Le Cosmopolite.

Il y a du vrai dans cela, à ceci près que Sandivogius n’était pas un faux alchimiste. Cela fut démontré par l’alchimiste contemporain Eugène Canceliet.

Sandivogius fut le bras droit de Robert Fludd (médecin et alchimiste anglais) qui fut imperator des Alchimistes Frères ainés de la Rose Croix de 1623 à 1630.

Par rapport à Rennes le Château il ne faut pas négliger que Robert Fludd fut précepteur de la baronne d’Arques et de Couiza (commune la plus proche de Rennes le Château), ce qui laisse supposer que Sandivogius, (l’ami du Cosmopolite) qui fréquentait la reine Christine, n’était pas loin. Nous avons là une véritable « constellation » de « stars » de l’alchimie ou l’étoile de Nicolas Pavillon et celle de son ami Saint Vincent Depaul viennent s’ajouter, puisque la baronne d’Arque, qui était, rappelons-le, la duchesse de Guise, était diocésaine de Nicolas Pavillon.

 

Dans le texte précédent remarquons qu’en 1681 le sieur des Novers âgé de 80 ans est à Paris. La question que l’on pourrait se poser est : Ce monsieur aurai-t-il rencontré la reine Christine lors de son séjour en France durent les années 1656-1657 alors qu’il était aux portes de la cinquantaine ? En tout cas ce monsieur devait être un érudit et surement un alchimiste car la Reine Christine ne recevait que des gens de haute noblesse ou des adeptes confirmés ne manquant pas d’érudition.

 

Est-il nécessaire de commenter davantage cette pléiade des plus grands personnages de l’alchimie européenne se retrouvant dans un endroit aussi restreint ?

 

Retenons pour conclure que la reine Christine avait fait frapper à son effigie une médaille en or d’origine alchimique ; au revers, on voit des nuages (qui caractérisent la nécessité de l’hygrométrie ou humidité de l’air), une couronne royale et la formule latine Et sine té (« Et sans toi » ou  « En plus tu laisse libre »). La couronne correspond non seulement à la royauté de la souveraine mais aussi au sceau d’hermès qui est couronné d’or. Il s’agit de très petites molécules de soufre jaune d’or qui s’élèvent par capillarité sur la paroi de verre du ballon. Le sceau d’hermès préfigure la couleur rouge qu’atteindra la pierre transmutatoire (au moins en surface) dans sa maturité.

Quand cette reine extraordinaire décéda, ce fut la seule femme qui fut ensevelie dans la crypte des papes à saint Pierre de Rome. Là nul ne peut savoir si sa dépouille est réellement présente, et les on dit vont bons train à propos de son immortalité. Peut-être se trouve-t-elle en Laponie en compagnie de Descartes ?

 

Merci de m’avoir lu. Que vos rêves soient fructueux.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 10:56

 

L’origine de la fabuleuse fortune en or du roi Salomon reste un profond mystère. Depuis près de 3000 ans les mines d’où le métal précieux fut extrait n’ont pas livré leur secret. Ou sont-elles ? Nul ne le sait. Sont-elles encore gardées ? Peut-être !

Ne soyons donc pas surpris si cet endroit énigmatique a donné libre court à l’imagination et fit couler beaucoup d’encre pour inspirer la filmographie qui s’en est emparé à plusieurs reprises avec plus ou moins de bonheur.

Il est vrai que les textes bibliques ne lésinent pas sur la quantité de métal précieux :

 

« Et le poids de l’or qui arrivait à Salomon dans une année était de six cent soixante-six talents. » (1Roi X, 11)

 

Il y a de quoi tourner la tête aux plus endurcis quand on sait que ces six cent soixante-six talents correspondent à 25 tonnes d’or, et que ce petit manège se renouvèle tous les ans !

 

Cet endroit, où nait l’or à profusion, est entouré de légendes d’autant plus prégnantes qu’elles sont étroitement liées à l’érection du colossal temple de Jérusalem, inséparable de la légende d’Hiram et de celle de la reine de Sabbat dont la Franc-maçonnerie ne saurait se passer.

Tout récemment est venu s’y greffer – d’après certains chercheurs,– l’origine de l’or mystérieux du curé de Rennes le Château, village de l’Aude. Cet or, probablement issu d’un trésor wisigoth, proviendrait du sac du trésor de Rome par la tribu des Volques Tectosoges dont la capitale fut Rennes le Château. Ce dépôt précieux aurait contenu le colossal trésor de Jérusalem pillé par les romains.

Ne rêvons pas et gardons cette histoire au conditionnel !

 

En tout premier lieu notons que cet endroit, ou Salomon puisait ses immenses richesses, qui est nommé OPHIS par la Bible.

 

Il faut souligner qu’il a existé et existe encore. Son emplacement est inextricablement lié à des récits légendaires, de telle sortes qu’il est devenu impossible de séparer le mythe de la réalité.

Il semble que tout ai été fait pour que ce lieu ne puisse être découvert car il dissimulait non seulement l’origine de l’or et des pierres précieuses mais aussi l’énigme d’histoires étranges comme celle des gnomes, si bien illustrés chez nous par le conte de Blancheneige, et aussi celle d’Asmodée son étrange gardien. Ce veilleur que l’on peut voir en diable soutenant le bénitier de l’église de Rennes le Château et dont la signature hébraïque, sur son aile gauche, est le « certificat » d’authenticité.

 

Les sources

 

Cette histoire du royaume d’Ophir repose, comme je l’ai dit précédemment, sur des références bibliques. Dans le premier Livre des Rois on peut lire les versets 26 à 28 du chapitre 9 qui disent:

 

« Le roi Salomon construisit des navires à Etsjon-Géber, près d’Eloth, sur les bords de la mer Rouge, dans le pays d’Edom. Et Hiram envoya sur ces navires, auprès des serviteurs de Salomon, ses propres serviteurs, des matelots connaissant la mer. Ils allèrent à Ophir et ils prirent de l’or, quatre cent vingt talents qu’ils apportèrent à Salomon. »

 

Le lieu de départ de l’expédition maritime pour Ophir

 

Le lieu de départ pour Ophir met d’accord tous les commentateurs sur l’emplacement d’Estsjon-Géber. Cet endroit s’appelle aujourd’hui Akaba. Il est situé au fond du golfe du même nom qui s’ouvre sur la mer rouge. Pour fixer les idées remarquons que, sur les cartes, le fond de la mer rouge se termine par deux golfes ressemblant à des « cornes » d’escargots. La « corne » de gauche s’enfonce vers l’Egypte. Elle s’appelle golfe de Suez. C’est au fond de celle-ci que sera creusé le canal de Suez. Quant au golfe d’Akaba, c’est la « corne » droite, plus petite, elle est orientée vers le nord-est.

Entre les deux « cornes » se situe le massif du Sinaï.

Au fond du golfe d’Akaba, non loin d’Akaba existe encore les ruines d’Ailana dont l’ancien nom n’est autre qu’Eloth. Nous voilà donc fixé sur ce lieu de départ qui ne soufre aucune ambiguïté.

Pour se rendre au royaume d’Ophir, nos « argonautes » partirent donc en direction de la mer Rouge, de la mer d’Oman, et de l’Océan Indien.

 

Pour le reste du périple, les commentateurs et historiens sont loin d’être d’accord puisque les latitudes varient entre des mers d’hyperborées jusqu’aux mers tropicales et cela évidemment sans se mettre d’accord sur l’identité du port ou ils ont abordé. Ophis est donc, pour l’instant, un lieu sur roulettes !  Mais ce n’est pas une raisons pour jeter l’ancre n’importe où sans essayer de comprendre. Permettez-moi de radoter un peu… je vous préviens pour la énième fois que je vais vous parler de ce que j’ai compris ou cru comprendre.

 

Au moment ou le texte biblique précédemment cité fut rédigé, nous sommes vers les années 960 avant J-C. Salomon est au faîte de sa puissance. Il étend sa domination de l’Euphrate à l’Egypte. C’est le moment ou il achève la construction du temple de Jérusalem et il n’a pas encore reçu la visite de la reine de Saba qui le fera « craquer ». N’oublions pas que Salomon est « contre les femmes, tout contre » (ce n’est pas de moi, vous le savez), bref, c’est son talon d’Achille…

 

« Salomon s’attacha à elles (les femmes) par amour. Et il avait sept cents femmes princesses, et trois cent concubines ; et ses femmes détournèrent son cœur » (1 Roi, XI, 3)

 

Donc, à ce moment là, l’architecte Hiram « rempli de sagesse d’intelligence et de savoir pour faire toute sortes d’ouvrages d’airain » est encore en vie car il n’a pas entamé la confection de la fameuse mer d’airain que les compagnons, qui l’assassineront, cherchèrent à faire échouer.

La légende d’Ophir est donc concomitante à la légende maçonnique qui caractérise « l’initiation » nécessaire au passage du grade de Compagnon à celui de « maître »... Maitrise, dont il faut rappeler l’actuelle fragilité puisque, comme je l’ai dit dans un précédent article, l’acacia lui est méconnu (au lieu de m’est connu), ce qui lui enlève toute sa validité. Je n’y reviendrais pas.

 

Mais il est un point intéressant à ne pas négliger. Le texte biblique parle de « Matelots connaissant la mer ». Ce genre de navigateur ne pouvait être des juifs qui étaient de piètres recrues. Ce sont des Phéniciens qui étaient de brillants marins, supérieurs à tous autres navigateurs de cette période de l’histoire. En effet, les Egyptiens, les Grecs et les Juifs étaient de misérables caboteurs qui ne s’éloignaient pas trop des côtes alors que les phéniciens s’aventuraient hors de vue du littoral pour se rendre au-delà des limites du monde connu, dans ces océans ou personne n’osait et ne pouvait les suivre. Commerçants, ils savent qu’en allant toujours plus loin, on ne pourra aller ou ils vont, ce qui leur permet d’acquérir de nouveaux marchés. Leur connaissance de la mer les pousse à confectionner des navires à haut bords capables d’affronter l’océan. Ainsi ils connaîtront l’océan Indien, l’Atlantique et le Pacifique pendant que les autres peuples resteront timides et ne quitteront pas le giron sécurisant des côtes.

 

Ophir, le pactole des Nababs et Maharadjas ?

 

Les textes bibliques nous disent :

 

« Les navires d’Hiram qui amenait de l’or d’Ophir, apporta d’Ophir du bois d’almuggim (santal) en très grande quantité, et des pierres précieuses. » (1 Roi X, 11)

 

La cargaison de pierres précieuses ne renseigne pas beaucoup sur la situation géographique d’Ophir, mais le santal désigne diverses essences végétales qui, en dehors de l’Océanie, appartiennent surtout à la région indienne.

Ophir était-il donc un port ou une région de la péninsule hindoue ?

L’hypothèse n’a rien d’invraisemblable, car il est démontré que les phéniciens ont osé perdre de vue les côtes et traverser la mer d’Oman qui sépare l’Inde de l’Arabie.

On situe généralement la ville antique d’Abira, aux bouches de l’Indus, comme étant l’un de leurs comptoirs ou ils entreposaient les marchandises provenant de l’intérieur.

D’ailleurs, l’Océanie n’est pas elle-même en dehors de leur route maritime, puisqu’on a trouvé à Bornéo des témoignages de leur passage, sous forme d’inscription vieille de quatre mille ans.

Alors pourquoi aller chercher plus loin ? Abira, Ophir sont des noms qui se confondent. Ainsi beaucoup d’auteurs sérieux arrêtèrent là leur investigation.

 

Il semble plus prudent qu’avant d’affirmer que ce lieu est Ophir, il est sage de procéder à un supplément d’enquête.

 

Ophir ? Mais c’est le Pérou !

 

Un linguiste, abusant de la langue des oiseaux, affirma, non sans légèreté, que l’Ophir est la côte d’Amérique du sud sur le versant du Pacifique.

Cette localisation s’appuie sur l’ordre des deux syllabes qui composent ce nom : Ophie = Phiro. Et Phiro, n’est-ce pas exactement le même mot que Pérou. Le Pérou, c’est l’Orphir…

« Peut-être ben que oui, peut-être ben que nom ». Il me semble que malgré un intérêt qui reste à définir dans sa prolongation cabalistique, cette hypothèse reste tout de même, excusez l’expression, « A deux balles ! »…

L’or du Pérou ! Va falloir que je creuse un trou dans la place royale du Peyrou à Montpellier, on sait jamais ce qu’il y a dessous (elle est bizarrement surélevée) et si le port de Latte, cher au richissime Jacques Cœur, était Ophis… A vos pioches mes frères !

 

L’Ophir est une cité mystérieuse du Mozambique ?

 

Quand les Portugais abordèrent les côtes du Mozambique (je rappelle aux ignorants de la géographie, comme tout bon français que se respecte, que le Mozambique est un pays d’Afrique qui borde le canal du même nom séparant l’Afrique de Madagascar) et pénétrèrent dans l’intérieur, ils découvrirent le pays du Monamotopa, qui lui-même, aujourd’hui, prend figure de légende et ou s’élevait des ruines grandioses dont on ne savait rien, à cette époque, de leur mystérieuse antiquité. Le Monomatopa est le nom porté par le chef d’un vaste empire Bantou. Il signifiait « seigneur des mines », notamment mines d’or que les Portugais exploitèrent.

Plus tard les explorateurs pénétrèrent à 300 kilomètres des côtes (à partir du ports de Sophala) et découvrirent, les vestiges d’une importante cité pourvue des ruines d’un temple elliptique de 60 mètres sur 80, d’une tour de 12 mètres de hauteur, le tout composé d’épaisses murailles composée d’assises de granit, le tous décoré de symboles liés à un culte solaire similaire à celui que pratiquait, 3000 ans avant notre ère, les peuples sémitiques du Proche-Orient.

Par la suite on découvrit des ruines analogues dans la même région auxquelles les indigènes donnaient le nom de Zimbabyeh. Il s’agirait des vestiges de la capitale dont la grande richesse consisterait en ses mines. Dernière information : le nom Zimbabyeh signifierait « résidence royale ».

Le fait que ces constructions soient de pierre prouve qu’elles ne sont pas l’œuvre des peuplades indigènes de l’actuelle Afrique du Sud, puisqu’elles ignoraient ce genre d’architecture.

Une civilisation bien plus développée a donc occupé ces territoires autrefois.

Qui était-elle ? D’où venait-elle ? Qu’est-elle devenue ? Autant de questions auxquelles on ne peut ignorer l’intérêt mais ces interrogations restent sans réponse.

 

Des études archéologiques montrèrent que ces monuments remontent à l’époque de l’expansion phénicienne. D’où la probabilité d’être en présence des vestiges de l’opulente Ophir car on retrouve là la présence d’anciennes mines abandonnées ainsi que de fourneaux pour le fusion du métal, ainsi que d’autres indices qui semblent confirmer la recherche et l’exploitation de l’or.

Si l’on dit : Zimbabyeh = Ophir, la question est-elle réglée ? Et bien non !

 

Ophis est Ouphas dans le golfe du Bénin ?

 

Les textes bibliques soulignent certains points qui rendent caduques les suppositions précédentes quant à la localisation du fameux Ophis.

En effet, au verset 22 du chapitre X (1 Rois) on peut lire :

 

« Car la flotte de Tharsish qu’avait le roi, tenait la mer avec la flotte de Hiran ; une fois tous les trois ans le flotte de Tarsis venait, apportant de l’or et de l’argent, de l’ivoire, et des singes et des paons. »

 

Ce document semble confirmer l’interprétation précédente. Cependant il risque, pour plusieurs raisons, d’orienter vers une fausse piste.

Si on accepte cette citation sans contrôle on peut  prendre Tharsish pour le propriétaire d’une flotte de bateau alors qu’il s’agit du nom d’un port puisque Tharsish sera plus tard (en grec) Tartessos.

Si l’on considère les paons, les singes et l’ivoire, cela laisse supposer que l’Inde est privilégiée. Les singes y sont communs ; les éléphants, actuellement repoussés vers le golfe du Bengale pouvaient exister alors jusqu’à la côte ouest. Quant au paon, ils sont incontestablement d’origine Indoue.

Sur un seul mot tout va se jouer et faire changer radicalement l’orientation des recherches.

D’après les spécialistes le mot hébreux Thukkijjim = les paons, a été lu et transcrit à tort en lieu et place de Sukkijjim, qui signifie esclaves ! A partir de là, tout change !

Il est incontestable que les esclaves ne viennent pas de l’Inde mais de l’Afrique. De même les éléphants d’Afrique ont une ivoire supérieure à celle de l’inde. Quant aux guenons africaines elles ont toujours été mieux appréciées que les macaques asiatiques…

Cela permet de découvrir une nouvelle Ophir autre que celle du de l’Inde et du Mozambique. Il s’agit du golfe de Guinée. Trois lieux ou les marins Phéniciens devaient exercer leur trafic. Mais la côte des esclaves, qui ne date pas le la découverte de l’Amérique, a fort probablement abrité la seule et unique Ophir. Actuellement la ville d’Ife qui fut Ouphas, fut certainement l’unique Ophir, cette seule permutation de voyelle (chère eux hébreux) est des plus significative. Ouphas et Ouphir sont identiques…

Toute cette contrée, on le sait, est le « pays de l’or » légendaire d’où l’on exportait le précieux métal dès la plus haute antiquité. Ainsi, le Ghana était appelé par les anglais : « Gold Coast », « la côte de l’or ». De cette côte on exportait aussi l’ivoire, les singes, les esclaves nommés dans les textes bibliques.

Somme-nous parvenu à la découverte ultime ? Evidemment non car Ophie était un port, il reste à découvrir les endroits ou les mines du roi Salomon s’ouvraient et peut-être aussi les tonnes d’or dissimulées en attendant leur transport vers le golfe de Guinée. Longtemps une sorte de gardiennage a subsisté en ce lieu, puisque des juifs africains pratiquant encore la religion de Salomon furent découverts récemment en « Ethiopie ».

 

En guise de conclusion.

 

La légende nous dit que des gnomes (c.f. gnose) participèrent à l’érection du temple de Salomon, ce qui signifie que la gnose (alchimie) joua un rôle non négligeable dans la fabrication de l’or, ce que j’ai mis en évidence à propos d’Hiram et de son triangle d’or. En effet, l’or alchimique ne peut être utilisé que de deux manières, l’une pour des œuvres philanthropiques, comme le fit St Vincent de Paul, l’autre pour les temples sacrés, ce que fit Salomon et firent aussi des prêtre en hommage à leur Dieu, car l’alchimie est la chimie de Al ou chimie de Dieu disent les cabalistes.

Je voudrais revenir sur ce passage de le Bible :

 

« Et le poids de l’or qui arrivait à Salomon dans une année était de six cent soixante six talents. » (1Roi X, 11)

 

Ces 666 talents correspondent au chiffre de la bête comme le dit Saint Jean :

« Personne ne peut acheter ou vendre sinon celui qui a la marque, le nom de la bête, ou le nombre de son nom. Ici est la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence compte le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme ; et son nombre est six cent soixante six. »

 

Vendre, acheter fut toujours lié à l’or, dont on connait la malédiction qui pèse sur lui à un degré tel que Paracelse et d’autres alchimistes méprisent ceux qui ne jurent que par lui… Les mines du roi Salomon sont introuvables sans un acquis bien rare en nos contrées : la sagesse. Ne soyez donc pas surpris de la crise que traverse notre secteur financier ou l’avenir des hommes est entre les mains de « branleurs » qui ne jurent que par le fric.

 

Etre sage c’est déjà être immensément riche.

 

Merci d’avoir lu cet article jusqu’à le fin.


P.S Je demande à Henri L de M. de bien vouloir m'écrire par le lien qui est en bas de page.

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 18:44

 

Pour bien des gens, la croyance au trésor de Rennes le Château est une nécessité bioénergétique de la pensée, une sorte de drogue psychotrope stimulant la sphère intellectuelle et affective sans laquelle ils dépériraient et cela, indépendamment de la qualité et quantité de vérité dont on les perfuse.

 

Il est même des déséquilibrés chroniques qui tiennent debout grâce à cette passion qui s’inscrit dans la morbidité de leur psychisme. Ces perturbés, que j’ai eu l’occasion de croiser, en retirent un bénéfice non négligeable puisque cette passion dévorante a l’immense mérite de  leur éviter l’hôpital psychiatrique.

 

Souvent la recherche de ce trésor est une des formes d’illusions tournant à l’idée fixe chez ceux qui en sont le jouet et qui veulent absolument le rester dans un flirt indécent avec le mystère car la vie quotidienne leur semble pauvre à en mourir. C’est là évidemment une apparence car la vie est merveilleuse et n’a pas besoin d’un supplément d’âme. La démarche trésoraire à le don de plonger ces individus dans un univers ou leurs désirs élabore une « réalité » factice dans laquelle ils restent piégés.

 

En effet, il est difficile d’expliquer autrement la persistance de certaines convictions qui sont des superstitions pures et simples. Je dois dire que je fus, durant ma jeunesse estudiantine, piégé car cette histoire qui constituait une échappatoire de la lourde atmosphère studieuse, harassante et surtout hyper rationnelle par son contenu scientifique poussée à son paroxysme. Point de commentaires hors des strictes limites du totalement prouvé !

D’une extrême passer à l’autre où les hypothèses les plus farfelues s’entrechoquent est dépaysent au possible mais reste essentiellement délassant.

Evidement les choses ont changées. J’ai laissé tomber cette histoire pendant longtemps, jusqu’à trouver une manière satisfaisante, – pour mon esprit évidemment,– de l’aborder. Il a fallu acquérir une suffisante lucidité afin de pouvoir s’évader sans problème de ces sortes de lieux communs qui constituent le « fond de commerce » de cette histoire rocambolesque mise en place par des « pionnier » dont la crédibilité est essentiellement  bancale.

 

Depuis l’œuvre talentueuse de Gérard de Sèdes (1958), les angles de recherches se rétrécissent et les sujets montrent des signes tel d’épuisement que les auteurs traitent des hors sujets de plus en plus broussailleux ou alors se « pompent » sans vergogne les un les autres pour tenter de soulever quelque insignifiants mystère.

Mais le plus fréquent est la tricherie liée au mensonge qui s’avère nécessaire pour relancer la machine à rêver en inventant de nouvelles preuves. Dans ce genre de prouesse s’est particulièrement illustré le Prieuré de Sion, secte prestigieuse n’ayant jamais existée, mais dont les « accros » au frisson du merveilleux perpétuent une existence fantomatique qui reste à l’image de ses promoteurs quelque peu marécageuse, mais dont les miasmes malodorants et sulfureux restent toujours dangereux pour la santé.

 

C’est sur cet univers fantasmatique que c’est appuyé l’auteur du livre Da Vinci Code qui devin best seller et relança cette histoire aux quatre coins de la planète. Bourré d’erreurs et de mensonge pourtant démontré par divers livres et émissions de télé. Malgré cela, ce livre  poursuit sa carrière en qualité de « bible » de l’histoire secrète de notre pays. Des agences de tourisme déversent leur bus d’américains admiratifs sur le sommet aride des Corbières ou niche le village de Rennes le Château.

Un jour j’ai vu une jeune anglaise en extase sur la tour Magdala construite par le curé. Elle cherchait un champ vibratoire pour établir un contact avec je ne sais quelle entité. Je sais que l’invisible existe, mais l’imbécile aussi ! Nul n’est besoin, comme les zozos, de faire du spectacle ou de s’exprimer avec grandiloquence pour ressentir les choses et agir en conséquence. Soyons assurés qu’en ce domaine les grandes découvertes sont silencieuses !

Les neurones pyramidaux de notre cortex cérébral se comptent par milliards, mais ils sont devenus insuffisants pour renouveler le paysage, et redonner une nouvelle jeunesse à cette histoire centenaire. Cher lecteur, je ne vous mentirais pas en vous disant que cette vieille soupe devient sérieusement rance !

Donc, il n’y a plus d’éléments sérieux pour soutenir une théorie prétendent s’appuyer sur le raisonnable.

Une des directions crédibles est celle de l’investigation sur le terrain. Cela est bien pour parvenir à des éléments neuf, mais l’interrogation qui subsiste reste celle de l’interprétation des résultats qui s’avère être directement proportionnel à la culture et à l’honnêteté de chacun. De plus avec une certaine habileté littéraire, comme l’a prouvé Gérard de Sèdes, il est possible de faire dire n’importe quoi aux résultats. Donc, la recherche sur le terrain prête le flan, tout comme celle documentaire, à une interprétation sujette à caution. Ainsi sont nées moult et moult fausses pistes malgré la bonne volonté des investigateurs et la mauvaise volonté de beaucoup « d’écrivaciers » rêvant de notoriété.

 

Dans toutes investigations la culture du domaine abordée s’avère nécessaire. Ainsi un océanographe ne sachant rien de la mer ne peut que raconter des bêtises. Il en est de même pour tout, y compris pour cette histoire du curé de Rennes le Château.

Mais cette histoire est avant tout humaine. C’est donc par l’homme qu’il faut commencer. Des psy ont donné un verdict si peu peu élogieux qu’il reste à chacun de prendre les jambes à son cou avant d’être reconnu comme triste sire porteur d’une tare psychique incurable. Il est vrai que ces champions de la psyché n’ont pas toujours tord quand ils sont face aux Zozos de ce triste zoo. Sans rire et sans blagues, j’ai entendu un certain 17 janvier une dame, fort honorable, affirmer péremptoirement qu’elle copulait avec les extraterrestres. L’amour dans l’astral est devenue l’amour écolo puisque point de déplacement dans un flux… tendu à l’extrême !

Attention, ne croyez pas que je plaisante, toutes ces histoires sont vraies et se mélangent sans vergogne à celle de Rennes le Château.

 

Des auteurs ont tenté des études astrologiques dont la pauvreté des connaissances n’a rien donné du tout. L’intention y était mais elle n’était pas suffisante. Déjà que l’astrologie est une science oublié ou quelque bribes surnagent loin de pouvoir constituer un corpus sérieux, ce qui arrive de nos jour étaint prévisible : chaque astrologue pratique sa propre astrologie. Ainsi vas-t-on à hu et à dia sur un chemin qui n’existe plus depuis des millénaires. Avec ça étudier une personnalité comme Béranger saunière curé de Rennes le château conduit à l’échec assuré. Ce résultat est confirmé par tout les ouvrages qui on tenté l’aventure. Mais il existe la numérologie et la chronobiologie. Dans cette sorte de connaissance les biographies prennent un relief qui permet d’analyser les seul écrit connu du curé, de comprendre les étapes de sa vie.

La biographie a pour l’instant tous mes suffrages. Aussi je suis curieux de lire le livre d’Aline Ximénès que va être édité. J’ai en tout cas assisté à une conférence convainquant. Evidement cela n’est que mon opinion alors que c’est la votre qui importe.

Cette manière de procéder est un aspect du problème lié à l’interprétation de cette histoire. L’autre est lié aux connaissances ésotériques du curé qui indubitablement était alchimiste. Richart Khaitzine a donné une interprétation. J’en ai donné une autre, c’est à vous de choisir.

Tout cela pour vous dire que peu de rampes d’accès mènent au sommet du mystère. Le point commun à ces chemin est l’approfondissement de la culture humaine et ésotérique. Si vous croyez que j’ai un peu raison, n’hésitez pas, il n’est jamais trop tard pour bien faire.

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