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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 10:28

 

En 1931, dans Philosophies vivantes, Albert Einstein disait avec beaucoup de pertinence que :

« La plus belle expérience que nous puissions vivre est celle du mystère. »

La seule migration des anguilles vers la mer des sargasses ou se situe le légendaire triangle des Bermudes pose une interrogation sérieuse, non pas parce que des bateaux ou des avions disparaissent mais parce que aussi bien les courants marins que les « courants » biologiques se rencontrent en un vast tourbillon dont le Gulf stream sort étrangement régénéré après avoir soulevé le niveau de la mer d’une vingtaine de centimètres, et cela en permanence. Oui c’est le seul endroit au monde où tout en étant en mer nous sommes au-dessus de son niveau. Dans ce tourbillon, face aux étranges pyramides à degrés du Yucatan, certains navires ont peut-être été emportés vide de leur occupant submergé après une violente tempête qui attacha quelques sargasses dans leur mâture. Ainsi a pu naître la légende du navire fantôme qui se balade au gré des courants, mais ce ne sont pas les sargasses qui emprisonnèrent le bateau. Ces végétaux sont rares, trop rares pour être des obstacles à la navigation. Par ailleurs une étude botanique montre qu’ils furent enracinés mais que leur support terrestre a un jour disparu.

Disons qu’il y a là mystère, mystère entre niveau de la mer, celui de la migration des anguilles et des saumons et l’étrange présence des sargasses qui surnagent une terre qui leur fut confisquée.

La dogmatique science officielle qui a pourtant constaté toutes ces anomalies ne veut pas se prononcer (je dis bien « ne VEUT pas) car seuls les pontes donnent le feu vert pour publier de pareils résultats. Aucun éditeur scientifique ne saurait déroger à cette règle sans prendre le risque d’être destitué.

 

Mais là n’est pas le cœur du sujet que je voudrais aborder ici. Si les caps qui s’enfoncent dans la mer possèdent souvent par leur nom et leur histoire des dimensions que la géologie ou l’océanographie ne saurait expliquée, il en est de même pour certains golfes.

 

Le cap Finistère de notre Bretagne avec sa baie des trépassés (fin de la vie terrestre) qui marque la fin de la terre laquelle s’enfonce comme un coin dans l’Atlantique est un lieu immuable, à la manière du cap Finistère d’Espagne ou se trouve saint Jacques de Compostelle.

Ce que l’on sait moins c’est que ce qui est actuellement Finistère était lié à l’Angleterre et la Manche n’existait pas. Seul surnage de cet enfoncement le mont Saint Michel. Regardez la presqu’île du Cotentin et son cap de la Hague et peut-être que vous comprendrez…

Ainsi trouvons-nous des alignements de menhir sous-marins aussi important que ceux de Carnac (humez le relent d’obélisques d’Égypte). Ne me dites pas que nos ancêtres avaient inventé les bouteilles de plongée… Ne soyez pas étonné de cet enfoncement récent puisque notre hexagone subit la poussée vers le nord du « radeau africain » qui écrase les Pyrénées d’une manière telle que leurs racines sont plus importantes que celles de l’Himalaya. Toutes ces pressions absorbées ont l’avantage de laisser dormir nos volcans du Massif Central. Jusqu’à quand ?

Certains golfes partagent les mêmes mystères, tel le golfe du Mexique dont je viens de parler. Je voudrais parler du golfe du Lion en méditerranée, dont la phonétique est si proche du pays de Léon du Finistère. Une interrogation subsiste. Pourquoi les grands mystiques qui « voyaient » loin dans l’espace et le temps choisirent ce lieu pour atterrir avec le graal aux Saintes Maries de la mer ?

Pourquoi des siècles plus tard un lieu se mit à attires des hommes et des femmes du monde entier, je dis bien du monde entier, autour de l’énigme d’un humble curé de campagne qui fut curé desservant (au XIXe siècle) du village de Rennes le Château ? Étrange histoire ou le porteur du Graal ainsi que Marie-Madeleine reprennent vie au-delà des arcanes du temps. Socialement cela peut s’expliquer par une littérature magistralement orchestrée. Mais au-delà de ce phénomène subsiste l’interrogation essentielle : « Pourquoi les chercheurs ne se lassent jamais ? Pourquoi certains de plus en plus nombreux découvrent au-delà du trésor l’existence d’un trésor qui les concernent intimement ? » En ce lieu des corbières, qui abritait le centre initiatique pré-christique des corbeaux, la terre est parsemées d’abbaye : Alet-les-Bains, Saint Hilaire, saint Papoul, Rieunette, Lagrasse etc. Tous sont de véritables caps s’enfonçant dans les cieux. Vous voulez mon opinion ? La voici dépourvue de fioritures. Cette attraction a pour rôle de faire prendre conscience à l’humanité du sens réel de la spiritualité INDEPENDANTE DE LA RELIGION. En ce sens si vous voulez comprendre je vous renvoie à l’ouvrage d’Aline Ximénès qui a su montrer le rôle de cet homme, sa véritable dimension liée au futur des humains. Et croyez-moi si vous le pouvez, ce n’est pas un coup de pub car il y a longtemps que je connaissais ce processus, mais cette dame a sue le formuler à travers sa connaissance des cycles universels. Je m’arrête là car je risque d’être accusé de plagia ! ! !

 

Fin du délire.

 

 

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 08:32

© Léon Gineste.2010.

Chez les puristes le dernier article a soulevé une certaine curiosité à propos du gallicanisme qui manifestement n’était pas connue par beaucoup. Devant certaines confusions il m’a semblé opportun de répondre ici à certaines interrogations de la part de mes correspondants privés.

 

D’abord je dois souligner énergiquement que la tournure d’esprit, l’attitude gallicane, est une indépendance LEGITIME non une hostilité, à l’égard de l’Église catholique.

 

Pendant longtemps le patriarche latin de Rome n’était pas pape. C’était un patriarche comme les autres puisque le Concile de Nicée (325) déclara l’égalité des 4 patriarches qui sont : celui de Jérusalem,  d’Antioche, d’Alexandrie et de Rome. Je répète que cette égalité est le résultat d’une consultation démocratique et donc la seule valide pour une Ecclésia qui se respecte.

 

Si par la suite le patriarche Romain est devenu pape, ce n’est pas par une décision de l’Ecclésia, mais par l’attitude d’individus isolés dont on est en droit de supposer un comportement tendancieux lié à des manœuvres d’ordre politique. Les premiers qui furent en faveur de Rome comme ville papale furent les Pères de l’Église Irénée et Tertullien. Cependant le patriarche de Rome Calixte Ier était, quand il fut élu, évêque de Rome. De ce fait il bénéficia d’une position exceptionnelle et fit valoir le passage biblique : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirais mon Église… » (Mathieu 16, 18). Ce passage n’était pas considéré par les premiers chrétiens comme une primauté de Pierre. La décision du concile de Nicée le prouve en donnant les mêmes pouvoirs aux quatre patriarches. Ne me dites pas que l’assemblée des évêque était ignare !

Malgré l’opposition de Tertullien et d’Origène, ce simple patriarche Calixte fonde la conception d’une papauté.

 

Ainsi Le patriarche Romain Damase Ier (366-384) s’autoproclamera « pape » malgré les décision de l’Eclésia du concile de Nicée, et s’empressa de faire expurger la Bible, selon ses desideratas, par St Jérôme (Bible qui prendra le nom de Vulgate) pour éviter d’éventuelles contradictions à partir des saintes Écritures…

 

Ne nous étonnons pas si l’annonce de cette refonte des textes sacrés provoqua un tollé dans toute la chrétienté !

 

Tous les Patriarches portaient la tiare et la croix pontificale. N’importe quel livre d’histoire pourra vous confirmer ce que je dis. Évidemment encore faut-il que cet ouvrage ne soit pas écrit par un prêtre romain qui pèche par omission, car ce concile de Nicée est très gênant pour la papauté comme je le montre dès les premières pages de mon livre Holoscopie de la spiritualité occidentale.

 

Je récuse vigoureusement l’anti-catholicisme dont les historiens académiques (souvent ecclésiastiques catholiques) se plaisent à affubler le gallicanisme qui de plus est considéré comme hérétique sous l’étiquette récemment inventée de « conciliarisme ». Cette attitude trahit un parti-pris et une lecture de l’histoire incomplète et nettement biaisée.

 

L’adhésion au gallicanisme celtique est pacifique essentiellement discrète qui s’appuie sur un attachement souple aux règles d’un droit canonique gallican tel qu’il apparaît dans le « STATUA ECCLESIA ANTIQUA », seul texte de gallican pur datant du Vème siècle. C’est aussi l’adhésion à la pratique liturgique des offices religieux qui avaient cours dans l’Église antique et dont la messe était structurée à partir d’écrits alchimiques d’Alexandrie (ce qui laisse supposer une relation avec le patriarche d’Alexandrie « ésotériste » et non avec celui de Rome). Je souligne que la structure générale de l’ancienne messe de St Pie V est d’origine gallicane. Elle se célébrait bien avant que le concile de Trente ne l’impose à toute la chrétienté, cela est confirmé par les ouvrages du juriste Van-Espen, plus particulièrement dans son Droit Canonique Universel (1788). Cette messe n’est plus célébrée depuis 1968 malgré quelques tentatives récentes de restauration.

 

Le fondement du gallicanisme ancien n’est pas sa liturgie mais sa MYSTIQUE source de métanoïa (changement de la pensée). Cela était pratiqué par Béranger Saunière, Mgr Billard, le pape Léon XIII ainsi que la reine Christine de Suède.

 

À l’époque du gallicanisme, qui correspond sensiblement à la période de l’architecture romane, l’Église Orientale et Occidentale vivait sous le même toit. Les ruines de la cathédrale romane d’Alet dans l’Aude en sont un bel exemple avec les décorations orientales qui entourent certaines ouvertures.

 

Cet aspect mystique impose une lecture des textes sacrés non pas selon la lettre mais selon l’esprit. Je rappelle ici les paroles du Christ annonçant l’établissement de son Église :

 

« Le temps vient et il est déjà venu. Que les vrais adorateurs adoreront le Père en ESPRIT et en VERITE, car le Père demande de tels adorateurs » (Jean VI, 21-23)

 

Malgré leur côté rébarbatif, il m’a semblé que ces précisions ne devaient pas rester dans le domaine de la correspondance privée. 

 

Merci d’avoir eu la patience de lire ce texte peu récréatif.

 

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 10:21

 

© Léon Gineste 2010.

 

Ce que je vais vous raconter n’est pas étranger à l’alchimie, pas étranger aux Roses Croix, pas étranger aux Templiers, pas étranger aux Francs Maçons, pas étranger à l’ésotérisme tout entier.

Soyez persuadé qu’il ne faut pas stationner sur un lieu commun, ça provoque les radoteurs. N’avez-vous pas entendu dire sous le sceau du secret que « tout est un » ? c’est vrai mais encore faut-il se pencher sur la question au lieu de jacasser ! Bon, soit, je suis toujours excessif, mais c’est ma manière d’être expressif. Je ne suis l’ennemi de personne, mais je ne fais pas de câlins. Maintenant que vous le savez, découvrons ensemble, en toute sérénité, la source de la mystique occidentale.

 

Dans la tradition européenne, la réalisation spirituelle des femmes et des hommes s’appuyait sur une culture spécifique harmonieusement « mixée » allant de l’Oural russe à la blanche Albion. Elle se déployait aussi des marches des pays scandinaves au sud de l’Espagne. Ceci étant, bien entendu, une évaluation grossière non dépourvue de dimension « pédagogique ».

 

Quand je fréquentais, non assidûment, le catéchisme dévoreur de vacances scolaires (vous avez vu combien je parle de moi en polisson dépourvu de modestie !). Durant ce « catoch. » supliciaire, il me fallait écouter une vieille grenouille de bénitier me raconter des histoires assommantes. Imaginez des enfants sous les voûtes sombres d’une église romane alors qu’à l’extérieur les cigales n’en pouvaient plus de chanter la gloire au soleil ! Un supplice je vous dis ! Cela se passait dans l’église St Paul Serge de Narbonne.

Un jour le curé, homme bedonnant Bourré de culture, nous dit d’un ton doctoral : « Vous êtes l’ecclésia ! ». Ce mot « chinois » acheva de couler mon moral déjà en perdition car dans tout ce que l’on me racontait je ne savais plus où était le lard et encore moins le cochon.

 

L’ecclésia, qu’est-ce que c’est ?

 

L’ecclésia est un mot grec qui désigne l'Assemblée Générale de tous les citoyens. C’est une association d’individus ayant accepté non pas une croyance, mais des règles pour vivre harmonieusement ensemble, comme dans tout état.

Décrire le fonctionnement de l’ecclésia c'est parler de l'instance démocratique par excellence, celle dans laquelle la parole de tous les citoyens est établie, et par laquelle ils peuvent agir directement sur le destin de leur groupe, autrement dit sur le leur.

 

L’ecclésia est donc un espace de discussion et de décision qui n’a pas de rapport avec un pouvoir de nature hiérarchique.

Étymologiquement, chacun des membres de l’ecclésia est un ecclésiastique, évidemment sans être curé ou évêque ! Et là nous comprenons immédiatement que l’Église a « abusé » de ce terme, car tout membre de l’ecclésia des chrétiens n’est pas ecclésiastique puisque les ecclésiastiques constituent une hiérarchie d’ordre (clerc, portier, lecteur, acolyte, sous diacre, diacre, prêtre et évêques) et une hiérarchie de juridiction (comme chanoine, cardinal et pape). Mettez-vous bien ça dans la tête : un cardinal ou un pape ne sont que des évêques, rien de plus ! Ils sont à la tête d’une juridiction comme un percepteur est responsable des impôts de mon quartier ou de ma ville ou de mon pays. Je répète : Rien de plus !

 

Tout ce qui précède est un résumé succinct des anciennes hiérarchies ecclésiastiques catholiques avant leur démolition 1968. Ces précisions n’ont pas pour rôle d’empoisonner votre vie avec – comme le dit mon opticien, – des « incidences rasantes ».

Si je vous raconte ça, c’est seulement pour montrer combien les ecclésiastiques rament dans le sens contraire du courant.

D’une ecclésia sans hiérarchie s’est élaboré subrepticement une « ecclésia » d’ecclésiastiques hiérarchisée trahissant la définition et l’esprit du terme. C’est ce que l’on appelle une triche style jésuite.

Cette entorse, coutumière à l’Église catholique, a établi une fausse démocratie qui permet aux ecclésiastiques d’affirmer que l’assemblée des fidèles constitue « l’ecclésia » de l’Église. C’est pourquoi le prêtre se tourne vers les fidèles (rien de plus important que de s’autogratifier) lors de la messe, histoire de tourner le dos à la lumière du soleil levant, reflet du Christ.

 

Quelle acrobatie sémiotique ! Vous êtes l’ecclésia chers frères, mais je suis votre pasteur et l’évêque et le pape mon supérieur ! Ensemble nous sommes l’ecclésia qui constitue l’Église. Ça c’est jésuitique à l’état pur ! Que les politiques les plus pervers apprennent la leçon. Ici un coup de casquette en passant à notre très compétent ministre de l’écologie qui a fait passer le noir au bleu… quel virtuose ! Ben oui, l’Église procède de la même manière et Béranger Saunière, curé de son état, en fut le témoin. J’en parlerais plus bas.

 

Si j’étais un prof de français, je ferais, certes, moins de fautes d’orthographe, mais surtout je rayerais d’un gros trait rouge ces affirmations sur « l’ecclésia » avec un « faux » dans la marge souligné trois fois et une bulle comme notation !

 

Ne nous croyons pas sorti de l‘auberge puisque les doctes avec leur connaissance livresque (doctus cum libro) sauront nous faire avaler des couleuvres puisqu’ils sont capables, à l’instar de tous politiques experts en rhétorique, de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

 

Restons en là. Finalement c’est à vous de juger si vous êtes roulé dans la farine ou non.

 

Tout ce que je viens de dire permet de comprendre pourquoi l’Église primitive des Gaules, où Église gallicane, plaçait l’autorité des conciles au-dessus de celle du pape, respectant ainsi la démocratie liée à l’ecclésia, ce qui faisait de cette assemblé de chrétien de véritables ecclésiastiques. Cette dimension n’a jamais existé autrement que verbalement au sein de l’Église Catholique.

 

Mais d’abord définissons le gallicanisme des gallicans que nous devrions être, mais que l’Eglise catholique a expurgé de la tête de nos pères par des procédés plus ou moins fallacieux.

 

Généralement l’origine du gallicanisme est assimilé à une prise de position, vis-à-vis du pape par le roi Charles VII.

Les conciles réunis à Constance (1414) puis à Bale (1431), voulurent retourner à l’ecclésia. Ils affirmèrent leur supériorité sur le pape et exigèrent le retour à l’élection des évêques et des abbés… Par ailleurs le roi devenait le chef de l’Église de France. Les conciles lui remettaient leur compte rendu que le monarque remettait au pape. Je n’insisterai pas sur cet aspect dont vous pouvez trouver des développements dans les livres d’histoire.

 

Le véritable Gallicanisme est plus ancien que les évènements ayant provoqué la publication par le roi de la Pragmatique Sanction de Bourges (1438), pragmatique qui décida de prendre des décisions en démocratie excluant la dictature du pape.

Il est trop souvent passé sous silence dans les histoires de l’Église de France rédigée par des prêtres qu’à l’occasion du concile d’Orléan, en 511, Clovis présidait et les conclusions du concile lui furent remises, et non au pape. Ce qui signifie qu’en réalité le gallicanisme est inséparable de la naissance de notre pays !

 

On est l’ecclésia ou on ne l’est pas, telle était la véritable question. Et non uniquement une histoire de gros sous que le pape exigeait des ecclésiastiques de notre pays à un degré tel qu’ils devaient tout vendre, y compris nous dirent les documents (voir mon livre Holoscopie de la spiritualité occidentale) leurs vêtements sacerdotaux, leurs calices et… les tuiles de leur toit ! (authentique).

 

Pour fixer les idées disons que l’Église des gaules était une ecclésia réellement démocratique et que l’Église catholique était dictatoriale et l’est encore. De plus elle était buveuse d’impôts démentiels.

 

C’est pour essayer de redonner le pouvoir au souverain pontife et donc de détruire l’idéal gallican, qu’il fut décidé en 1870 à l’occasion du concile Vatican II de promulguer une monumentale absurdité : rendre le pape infaillible !

Vous voyez, le petit monde de la calotte ne recule devant rien. Heureusement que le ridicule ne tue pas ! Cependant l’interdiction du préservatif peut tuer. Meurt en paix mon enfant, ça te fait grimper au septième ciel ! La proclamation de ce dogme qui a de quoi laisser pantois permet de comprendre l’anticléricalisme et la virulence antidogmatique de la plupart des  centres d’ésotérismes, plus particulièrement l’aile « gauche républicaine » de la franc-Maçonnerie.

 

La fille aînée de l’Eglise.

 

La véritable Église gallicane est la fille aînée de l’Église.

Ce n’est donc pas l’actuelle Église de notre pays qui n’est plus française depuis 1905 : Seigneur, d’avantage pro romaine tu meurs !

Donc, je le répète, l’Église de France actuelle n’est pas la fille aînée de l’Église, mais tout simplement l’Église catholique romaine des envahisseurs (c’est un plagia des aventures d’Astérix le gaulois luttant contre les envahisseurs romains). Ainsi fut détruite l’âme de l’Europe. Tout fut mis en œuvre pour faire disparaître l’Église des gaules y compris en provoquant sciemment des amalgames avec le jansénisme. Manœuvre politique sublime doublée d’une absurdité : l’archevêque de Lyon porte le titre de Primat des Gaules alors qu’il a usurpé ce titre puisqu’il est membre de l’Église romain !

 

Tiens, je vais pousser un coup de gueule gaulois dans le style du grand général Vercingétorix :

« Gaulois, Gauloises que vous soyez de France, d’Espagne, d’Allemagne, de Belgique, du Luxembourg, de l’Italie du Nord, nous avons perdu une bataille mais nous n’avons pas perdu la guerre, résistez à l’ennemi qui nous a volé l’héritage de nos pères si épris de démocratie et de liberté, acceptant la mariage des prêtres et le sacerdoce féminin. Repoussons l'adversaire derrière les alpes et réapprenons notre vie spirituelle débarrassée de tout dogmatisme réducteur. »

Je sais que ce n’est pas beau se plagia du 18 juin, mais ça veut dire ce que ça veut dire. Depuis le temps que personne n’en parle il était temps de débarrasser la spiritualité européenne de ses toiles d’araignée et du poids de l’opprobre injuste et infondé si bien implanté par les cathos collabos à la botte du pouvoir dictatorial du Vatican. Va falloir que je me soigne, maintenant je me suis mis à dos les agents secrets du Vatican !

 

Pourquoi l’ancienne Église de France fut-elle appelée la « Fille aînée de l’Église » ?

Ce titre lui est attribué pour deux raisons essentielle :

La première est que Église établie dans le sud de là Gaule celtique est la plus ancienne de toute la chrétienté. Elle est plus ancienne que l’Église catholique romaine. Avant que l’apôtre Pierre ne s’installe à Rome, arrivèrent les disciples du Christ aux Saintes Maries de la Mer. La fameuse « barque » (qui était en réalité un grand et solide bateau) amena Lazare, Marthe, Joseph d’Arimatie (avec le graal) Saint Marie-Madeleine, Saint Maximin, saint Paul Serge de Narbonne… En plus furent transportées les reliques de Sainte Anne, reçues par le sanctuaire d’Apt. C’est là que les Celtes de Saint Anne d’Auray, en Morbihan, vinrent en recueillir pour leur célèbre sanctuaire et pèlerinage.

 

Le gallicanisme ancien, qu’est-ce que c’est ?

 

Le gallicanisme est à la foi l’Église Celtique et l’Église des Gaules. Première remarque :

 

l’Église gallicane n’est pas uniquement l’Église de France puisque, comme je l’ai dit, le territoire des gaules débordait largement les frontières de notre pays pour englober d’autres nations (ou partie de nations) européennes.

Si vous allez sur Internet ou ouvrez un bouquin sur le gallicanisme, vous serez déçu par le côté uniquement historique ou il est question de bagarre et de gros sous et par une totale ignorance de l’esprit qui donna naissance à ce courant d’idées et de spiritualité qui fit la grandeur de nos pères. Il est vrai que ce genre d’ouvrage est souvent réalisé par des prêtres catholiques, ce qui ne risque pas de nous informer au-delà d’une croyance établie. On ne vote pas contre son propre camp.

 

Il ne s’agit donc pas de parler impôts, régale etc, comme dans  les bouquins d’histoire. Cela a existé, mais n’est pas là spécifié du gallicanisme. Donc en lisant un Que-sais-je ? sur le gallicanisme nous n’avons connaissance que de la partie qui émerge de l’iceberg et nous passons outre la spiritualité européenne qui en est le fondement.

 Il faut être précis : la spiritualité gallicane ne doit pas être confondue avec celle des Catholiques. Soyons conscient qu’il existe une tradition initiatique Européenne, profondément christique non romaine mais issue des plus proches disciples du Christ.

Pour vous situer les choses : Ou que vous viviez, si vous parlez une langue de l’Europe, si vous PENSEZ dans cette même langue, vous êtes de culture gallicane car votre langue est étroitement liée à sa spiritualité sous-jacente qui n’est pas la même que celle de l’Orient.

 

Faisons le point en essayant de ne pas barber le lecteur. On peut dire que les Églises gallicanes actuelles, qui se disent Églises de France, – et que tout un chacun peut découvrir sur Internet, – n’ont pas de spiritualité particulière par rapport à l’Église Catholique. Tout en rejetant l’autorité du pape et en lui préférant l’autorité des conciles, elles sont des adaptations, à partir des canons (règles), de l’Église romaine pour permettre aux femmes d’être diaconesse (pas prêtresse !) et aux prêtres de se marier et de dire la messe de St Pie V qui se disait avant le concile Vatican II.

 

En réalité l’Église Gallicane véritable est l’Église internationale des Gaules, plus exactement l’Église celtique. En effet, comme je l’ai dit, les Gaules ne sont pas uniquement la France, mais pratiquement toute l’Europe. C’est d’ailleurs pour procurer une identité nationale, à notre hexagone, qu’il fut rebaptisé officiellement « France » vers 1190. Donc, redevenez Gaulois et vous serez européen !

 

Le gallicanisme ancien c’est autre chose, tout autre chose. C’est la spiritualité et la mystique de l’Europe. Alors ne vous méprenez pas avec un système de croyances instauré par des religieux voulant imposer leurs prérogatives jusqu’au sein des Églises qui se disent actuellement gallicanes ou catholiques.

 

L’étrange comportement de Béranger Saunière curé de Rennes le château.

 

Les lecteurs qui sont intéressés par l’histoire du curé « aux milliards », savent combien cet ecclésiastique, curé du village de Rennes le château, sis dans le massif des Corbières (jouxtant le Cabardès et le Minervois) du département de l’Aude, fut en conflit avec l’Église catholique, par l’intermédiaire de l’évêque de Carcassonne, Monseigneur de Beauséjour, qui le condamna.

Ce que l’on sait moins, c’est que cet humble prêtre était gallican ! Car à son époque l’Église de France l’était. Et ce gallican de Rennes le Château eut le don, après 1903, d’irriter le Vatican qui tenta d’écraser ce dernier « mohican » qui luttait « encore et toujours contre l’envahisseur ». La bataille entre David et Goliath fut épique et surtout courageuse. Le curé traduisit cet esprit de guerre en faisant construire une tour crénelée préfigurant des remparts en projet ! Il montra qu’il allait se défendre, et il se défendit. Devinez ce qui arriva ? Ce fut Goliath qui creva !

D’habitude on ne sait que penser de la fin de cette histoire, pourtant la victoire de l’abbé est incontestable, car l’évêché de Carcassonne n’hérita pas des biens du prêtre et ce fut une amère déception pour lui car son héritière n’était autre que sa fidèle servante. Aussi l’Église tenta de récupérer cet héritage par des moyens qui ont une odeur de soufre plutôt qu’une odeur de sainteté.

Ainsi, par l’intermédiaire de l’abbé Gau (député de l’Aude) elle passa un marché avec un prisonnier qui collabora avec les nazis. L’abbé Gau le fit libérer contre la promesse (non tenue) de faire en sorte que l’ancienne servante de l’abbé vende à l’Église les propriétés de l’abbé ! Mieux encore, cet individu louche mais à la fortune bien assise, se permit de demander au Vatican, en qualité de démuni, une bourse pour ses enfants. Le cardinal Roncalli (futur Jean XXIII) qui était de passage mena une enquête. Il est évident que l’évêque de Carcassonne fut loin d’être élogieux vis-à-vis de cet individu sans parole ni scrupules qui collabora avec l’ennemi durant la guerre de 39-45.

Encore une foi ce fut David qui gagna puisque la bourse fut accordée par le Vatican. Et oui l’Église avait peur, mais peur de quoi ?

 

Revenons à Roncalli qui, au début des années 50, reçu sa barrette cardinalice des mains du président de la république Vincent Oriol. Vieille tradition gallicane à laquelle le futur pape pourtant italien tint à se plier dans les salons de l’Elysée. Curieuse cérémonie de « l’adoubement » d’un prélat étranger qui ne peut se comprendre que d’une seule façon : Le cardinal était gallican, gallican Italien !

Mais il y a plus encore. Les papes choisissent leur nom bien avant d’être élu par le conclave. Ce nom s’inscrit dans une lignée qui caractérise l’esprit du souverain pontife. Donc, Jean XXIII s’inscrit dans la lignée de Jean XXII, pape français alchimiste qui régna à Avignon. À ce moment l’intronisation du cardinal Roncalli par le président français montre le désir de souligner cette filiation johannique. Dans la tradition autant Rose+Croix que gallicane, l’alchimie s’inscrit dans leur pratique. En cela, Béranger Saunière ne dérogera pas comme je le montre dans mon livre Rennes le Château la carte des trésors.

Voici le marché qu’à pu passer l’individu dont je parles ci-dessus avec Mgr Roncalli.

« Mgr, je n’ignore pas qu’il y a ici une cache contenant non seulement des documents comme les archives de la Compagnie du St Sacrement institué par St Vincent de Paul mais aussi un immense trésor constitué d’or alchimique. Je vous donne les renseignements en ma possessions, et avec ceux que vous avez-vous pourrez accéder à la cache pour puiser dans ce trésor et me verser une confortable pension. Si vous refusez je diffuse les archives compromettantes pour l’Église ».

 

Le futur Pape se trouva confronté à un dilemme : Jamais, au grand jamais de l’or alchimique ne doit être utilisé à des fins autres que philanthropiques.

Pour ne pas toucher à cet or, le futur pape passa outre l’opinion négative de l’évêque de Carcassonne et fit verser à ce sombre individu une pension par le Vatican.

D’ailleurs Béranger Saunière eut la même attitude. Lorsqu’il n’était pas dépourvu d’argent (il faisait construire pour recevoir des prêtres à la retraite), sa soeur lui imposa un choix, soit payer une pension à sa mère avec laquelle il était en conflit, soit la recevoir chez lui pendant six mois (d'après Aline Ximénès en son livre en cours d'édition - éditions Fortuna -  sur Béranger Saunière). Béranger aurait pu payer cette pension mais préféra recevoir sa mère avec qui il était en discorde plutôt que de payer. Cela se passe de commentaire quand à l’origine de son argent. On sait que Béranger était généreux et donc loin d’être radin.

Dans l’histoire de l’Église catholique cela va loin. Quand Jean XXIII fut élu il fit se réunir le Concile Vatican II. Le but était d’instaurer la primauté des évêques sur le pape pour retrouver l’esprit gallican. Il décéda avant d’y parvenir. J’ai montré dans Holoscopie de la spiritualité occidentale que Paul VI refusa d’autorité aux évêques cette suprématie des conciles pourtant voté à 80% !

Le successeur de Paul VI, Jean-Paul Ier, voulut donner aux conciles ce pouvoir. Ce qui lui valut d’être assassiné par les partisans d’une papauté dictatoriale en conflit permanent avec l’esprit gallican des premiers siècles.

Vous comprenez pourquoi l’histoire de ce curé est loin d’être banale et d’avoir livré tous ses secrets. Mais le gallicanisme abhorré était un caillou dans la chaussure du pape qui succéda à Léon XIII. Il fallait à tout prix détruire sa légitimité et pour cela trouver les documents dangereux pour Rome.

Pendant plusieurs années le Vatican et l’évêché de Carcassonne observaient. Béranger n’avait plus la protection de son évêque défun Mgr Billard, ni celle de Léon XII décédé en 1903. Quels pouvoirs avait ce prêtre pour avoir de telles protections ? Pie X, pape conservateur, qui condamna le modernisme qui prônait comme tout mystiques tel saint Bernard et tous les chrétiens qui le précédèrent, que Dieu ne saurait être abordé par la seule force de la raison qui s’avère stérile en ce sens. Cela donna la part belle aux théologiens spéculateurs et surtout fut un barrage à l’émergence de la mystique gallicane.

Toute les issues bouclé, il fut donné l’ordre à l’évêque de Carcassonne d’attaquer le « dernier des mohicans » sous n’importe quel prétexte. Je vous renvoie aux ouvrages sur Rennes le Château pour connaître la suite de cette histoire qui commence ici à devenir un peu longue pour un petit article.

Vous avez maintenant de quoi réfléchir sur bien des choses à propos de l’énigme Saunière dont vous venez de lire un extrait qui est inclus dans mon troisième livre sur le sujet.

 

Je vous souhaite à toute et à tous un joli mois de mai.

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 07:25

 

Samedi 10 avril 2010, veille de l’anniversaire de Béranger Saunière l’énigmatique curé de Rennes le Château (ayant vécu jusqu’au début de XXe siècle) a eu lieu à Montpellier une conférence d’Aline Ximénès, psychologue et théologienne (diplômée de ces deux spécialités in université de Montpellier).

Autodidacte, elle est issue de la profession d’infirmière ayant exercé pendant plusieurs années au sein des blocs opératoires de chirurgie cardiaque. Après ses études de psychologue elle s’est spécialisée dans l’accompagnement des malades en fin de vie. Ce fut pour elle une expérience essentielle pour comprendre le sens profond de l’existence.

Pendant plusieurs années elle a mené à bien des études sur les différentes phases du déroulement de l’existence pour devenir conseillère en biographe ou accompagnatrice dans la vie de chacune et chacun de nous. Évidemment, il ne faut pas confondre cette biographie avec un livre écrit par un historien sur la vie d’un personnage plus ou moins célèbre.

Personnellement pour éviter ce genre de confusion j’aurais opté pour le terme de « biogravure », car il s’agit du sillon de notre vie que nous gravons nous-même dans notre champ pour le semer et le faire fructifier.

La biographie dont il est question ici concerne aussi bien le curé de Rennes le Château que chacune et chacun de nous. Elle a pour rôle de découvrir le sens profond des évènements qui constituent la trame d’une vie ou de notre vie afin de pouvoir accéder à une compréhension profonde de notre raison d’exister et ainsi pouvoir nous métamorphoser.

METAMORPHOSE & transmutation alchimique.

 Disons-le tout net : Il s’agit de découvrir le sens initiatique de notre existence. De ce fait le terme accompagnatrice doit être pris dans le sens où vous êtes accompagné pour écrire vous-même votre propre histoire et non pour que quelqu’un l’écrive pour vous ! Nous sommes dont loin du procédé d’un astrologue ou d’un numérologue qui raconte votre histoire après avoir érigé votre thème. Ici il s’agit de « mettre la main à la pâte » et d’être l’artisan de son propre destin.

Dans cette perspective sacrée de notre propre découverte il n’est pas question de jouer avec une terminologie psychologisante, bref de se gargariser avec des mots ou de déclamer des textes ronflants avec l’emphase des comédiens…

« Vanité, vanité, tout est vanité » nous dit l’Ecclésiaste et on s’y roule dedans de bon cœur tout en roulant les autres. Sociétés « initiatiques » ne voyez-vous rien venir ? Superbe du Vatican où est ton avenir ?  Hélas, tandis que l’homme grandit les institutions, officielles ou non, restent dans leurs petitesses d’antan.

Les habitants de notre monde portent des veste trop petites dont les coutures craquent et les manches arrivent à peine jusqu’aux coudes… Rien ne vas plus !

 

La biographie permet de vivre totalement le « Connais-toi toi-même » inscrit au fronton du temple de Delphes. Ici il s’agit de savoir qui l’on est sans s’enliser dans une psychanalyse onéreuse et sans fin.

 

L’intérêt de cette conférence est cette description des cycles de notre vie et surtout leurs relations entre eux. Escalier sublime ou toute marche ratée revient inexorablement sous nos pas. Le but n’est pas de savoir qu’il existe une peau de banane sous notre pied, mais d’apprendre à s’en débarrasser en agissant pertinemment sans gémir inutilement sous les coups du « mauvais sort » ! Cette attitude est au cœur de la métamorphose de l’être que l’étude biographique illustre fort bien. Nous pouvons ainsi mesurer l’inanité de ceux qui citant doctoralement l’Évangile du haut de leur perchoir, affirmant péremptoirement que nous devons rejeter la peau du vieil homme. Baratin, baratin, où est la manière d’y parvenir ? niet ! pas de réponse même ampoulée seulement des hors sujets en se berçant avec une spiritualité éviscérée.

Conférence donc, extrêmement concrète extrêmement utile, ne jonglant pas avec les lieux communs, fascinante même par l’éclairage qu’elle apporte sur la cohérence du déroulement d’une vie dont les évènements s’enchaînent et se croisent en n’ayant qu’une seule perspective : nous tirer vers le haut en sortant vainqueur du combat contre nous-même.

 

j’ai annoncé dans ce blog cette intervention sur Béranger Saunière avec l’affiche suivante :

 

AFFICHE CONF B S[1]

 

J’ai donc assisté à cette conférence agrémentée de photos projetées et j’ai pu en tirer plusieurs enseignements dont j’aimerais vous faire part.

J’ai d’abord pu constater qu’il ne s’agissait pas d’une exposition d’idées style nouvel age. Le procédé n’avait pas de rapport non plus, comme vous vous en doutez, avec un thème astrologique ou numérologique. Pas question d’embrigader le chaland dans un mouvement sectaire plus ou moins camouflé.

Alors comment définir ce qu’à exposé avec beaucoup de clarté Aline Ximénès ? Je n’ai vu qu’un sens global qui ne peut qu’intéresser tous candidats sérieux à la spiritualité et à l’ésotérisme : C’est une Introduction solide à la voie initiatique. 

J’ai suffisamment parlé du vide abyssal ou folklo des sociétés initiatiques actuelles pour insister sur l’intérêt initiatique réel que présente cette conférence.

Et cette voie de transformation profonde de l’être il fut possible de la suivre à travers la vie de cet étrange curé que fut Béranger Saunière. Au fil des évènements plus ou moins connus de tous nous voyons se dessiner un portrait vivant qui, au fil des années nous montre un être désireux de se transformer et qui progressivement change de visage et ne cadre plus avec les mensonges qui furent colportés sur lui par les « chercheurs » avides de notoriété ou encore les ignorants et même les mauvais coucheurs. Cet ecclésiastique était profondément honnête et spirituel. Homme déterminé et actif parvenu à accéder aux connaissances initiatiques fondamentales dont la décoration symbolique de son église et ses sermons d’Antugnac, manifestent la réalité.

Et là on découvre à travers son moyen d’expression cabalistique la fluidité de son langage fruit de sa métamorphose qui lui permet de jongler avec les inversions, les analogies de forme de couleurs et de sonorités pour livrer à ceux qui suivent sa voie la manière de procéder pour accéder à son secret.

 

Aline Ximenès ne nous livre pas ce secret, ce serait trop facile ! et surtout malhonnête ! Elle nous invite à accéder à notre propre parcours initiatique pour découvrir à travers lui la dimension de Béranger et, de ce fait, tout ce qu’il a voulu dire nous livrer, si nos yeux sont suffisamment ouverts, la carte pour accéder à ses trésors. Cette étude donne les clés pour atteindre un monde fantastique que ni l’astrologie ni la numérologie ne sont capables de nous décrire.  

 

Toute cette riche recherche, sur le curé de Rennes le château, est l’objet d’un livre qui est en cours d’impression aux éditions Fortuna.

 

Voici la carte de visite de madame Ximenès illustrée par la carte de vie comportant les cycles de sept années qui nous transforment progressivement jusqu’à ce que nous soyons aspirés vers le haut quand le biologique perd sa raison d’être, et que vient le moment de nous régénérer dans les sphères sacrées de l’univers.

 

Carte de viksite Aline

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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 09:26

 

À Rennes le Château, l’église du village fut dédicacée à St Marie Madeleine. Rien de particulier sauf que lorsque le curé richissime du village fit construire une tour néogothique sur le bord du plateau, il l’appela d’abord tour de l’horloge, ce qui, disons-le, dissimule mal le logement de l’or et manque de la plus élémentaire discrétion. Il semblerait que notre curé en prit facilement conscience. Aussi changea-t-il le nom de sa tour et l’appela-t-il Magdala (Madeleine). Pour que disparaisse toute ambiguïté, il fit graver, en belles lettres, le nom de Magdala sur le mur Nord de l’édifice. Mais il reste un mystère : Cette tour Magdala est dépourvue d’horloge ! Notre curé bâtisseur, alla-t-il jusqu’à la faire disparaître ? ou alors faisait-il allusion à une horloge particulière, invisible au premier abord ? Peut-être est-ce cette horloge sans aiguille qui se trouve au sommet de l’échauguette pourvue de douze créneaux ? Comment alors ne pas penser à l’aiguille manquante, à l’aiguille vide, à L’Aiguille creuse, ce roman trésoraire de Maurice Leblanc ou le héros Arsène Lupin découvre les trésors des rois de France ? Curieuse coïncidence puisque à ce moment-là (1907) Maurice Leblanc séjournait dans les Corbières et préparais ce livre ! Nous voilà donc en présence d’une sorte d’horloge horizontale au « cadran » convenablement numéroté mais sans grande ni petite aiguille ! Comment ne pas penser à l’épitaphe gravée sur la tombe d’André Breton au cimetière des Batignolles à Paris : « Je cherche l’or du temps ». Dans ce cas en effet, point n’est besoin d’aiguilles. Le cadrant (ou quatre éléments) suffit sous forme de feu de roue. Cela confirme la présence d’or d’origine alchimique dont l’échauguette (chaleur nécessaire pour le fabriquer) témoigne de l’existence. Ne souriez pas, cette interprétation est à l’image de l’époque et est loin d’être tirée par les cheveux.

Franck Marie remarque, que l’axe de la deuxième à la sixième heure, vise l’aven du ruisseau de Couleur. Évidemment ce creux (nous revenons à l’aiguille creuse) cette cavité est vide et semble n’avoir jamais servi à dissimuler un trésor. Cela correspond bien à l’aiguille vide du roman. Mais apparaît alors une curieuse analogie, avec Marie-Madeleine qui s’était retirée dans une grotte pour méditer. La partie « haute » de l’église n’est autre que l’autel (du latin de sacristie altare, cabalistiquement altitude). Et devant cet autel se trouve un bas relier COLORÉ de Marie-Madeleine en prière dans sa grotte !

Marie-Madeleine, ses larmes légendaires et son vase à parfums. Savez-vous qu’il existe un blason qui reproduit cela ? Il s’agit de celui de l’abbaye de la Madeleine à Véselay.

Voici ce qu’en dit le moine Nicolas secrétaire de St Bernard :

« D’azur [fond bleu] semé de fleur de lys d’or, et de larmes d’argent au vase d’or posé en cœur [posé eu centre de l’écu], brochant sur le tout [au dessus des fleurs de lys et des larmes]. Toute l’explication de ces armes se trouve dans l’évangile de Jean, où l’on constate que le Christ ressuscité apparaît d’abord à Marie-Madeleine, et non à St Pierre, chef des apôtres selon la tradition de l’Église catholique.

« Marie se tenait dehors près du sépulcre et pleurait. »

Notons l’importance des larmes, sur le plan du repentir et sur le plan alchimique, comme je l’explique dans Rennes le Château la carte des trésors.

Rappelons enfin que Marie-Madeleine est venue chercher le corps du Christ avec Joseph d’Arimatie, lui-même lié au mystère du graal ! Et justement, le vase de parfun qui est au centre de l’écu est d’or, matière qui convient beaucoup plus au graal qu’à un vase destiné aux soins de beauté. Dans ce même ouvrage, je montre deux présences du Graal, l’une dans l’église, l’autre dans le jardin qui est devant la porte. Mais la dimension alchimique de ce récipient se manifeste quand les textes disent que le Christ apparaît à Madeleine en jardinier, thème souvent repris par les vitraux alchimiques.

Les alchimistes parlent de la terre des sages qu’il faut travailler, et plus particulièrement arroser. Nous retrouvons là le thème des larmes. Cette eau, ayant séjournée dans un baril de chêne après sa récupération de l’eau de pluie, a des reflets dorés. Alors ne nous étonnons pas si le Jardin se dit en occitan « ort », que tout cabaliste novice rattachera au métal précieux, couleur du vase de Marie Madeleine dans l’écu de l’abbaye de Marie-Madeleine. Telle est la raison pour laquelle de nombreux traité d’alchimie ont dans leur titre le mot jardin.

Mais dans l’affaire de Rennes le château, le Graal, l’or, l’alchimie sont beaucoup trop présents pour qu’il ne désigne pas un colossal mystère qui sera découvert quand notre structure socio économique perverse finira ses jours.

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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 17:41

 

RENNES LE CHÂTEAU

LA CARTE DES TRÉSORS

 

Ce livre relate l’histoire mystérieuse d’un curé de campagne devenu riche dans d’étranges circonstances.

Il est pratiquement certain que l’alchimie a joué un grand rôle dans cette soudaine richesse.

Cet ouvrage est agrémenté de beaucoup de photos, et d’idées inédites sur cette histoire qui passionne le monde entier et inspira l’auteur de DA VINCI CODE

Si vous désirez vous le procurer, vous laissez un message.

leon.gineste@wanadoo.fr 

 

 

 

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  • : Alchimie, cabale
  • : Il s'agit ici d'Initiation christique, de lien entre le christianisme initiatique ancien et les différents courants de la mystique permettant une fructueuse transformation de la pensée(métanoïa) pratiquée par les alchimistes. Des sujets divers sont abordés : Spiritualité, initiation, alchimie, cabale, mythologie, symbolisme...
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