Il s'agit ici d'Initiation christique, de lien entre le christianisme initiatique ancien et les différents courants de la mystique permettant une fructueuse transformation de la pensée(métanoïa) pratiquée par les alchimistes. Des sujets divers sont abordés : Spiritualité, initiation, alchimie, cabale, mythologie, symbolisme...
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es deux premiers articles sur le Razès de mon enfance sont des histoires véritables, cependant comme toute vie a une face cachée que « certains on saisi » à travers la dimension poétique ou plutôt, devrais-je dire, que « certaines ont saisi ». En effet, les femmes sont plus sensibles aux expressions formulées affectivement qu’effectivement.
Les hommes ont fait de la dimension affective et de la tendresse une faiblesse et on inventé, avec l’inconséquence qui les caractérisent pour affirmer leur suprématie, l’expression « sexe faible ». Cette formule, parfumée à la testostérone, est une monumentale erreur de l’ordre de la discrimination, qui frise l’inconvenance. Parler d’un « sexe faible » qui est en réalité le plus fort, c’est ne pas vouloir (ou pouvoir) regarder sa propre décadence. Parlons-en du « sexe » car — disons le — il est souvent question de lui d’une manière ou d’une autre, jusque dans la chambre… des députés. Devrais-je rappeler les évènements récents, du cri de rut de certains élus lorsqu’une jeune ministre pris la parole à l’assemblée ? Que dire du titre de ce livre si expressif écrit par une femme : La putain de la République ?
Je viens de m’égarer car mon tempérament supporte difficilement certaines injustices et attitudes des hauts dignitaires de l’Etat dont la féminisation traine lamentablement... et pour cause ? Je vais tenter de la mettre en évidence cette cause. Vous l’aurez compris, je ne parle plus d’un processus endocrinien dont l’épicentre turbulent est dissimulé au-dessous de la ceinture.
J’ai expliqué d’une manière simple, tout en ne déformant pas la réalité, comment fonctionne — d’une façon globale et « à la portée de tous » — notre cerveau. Je ne saurais transcrire ici, sans risque d’altérations, ce qui me demanda plusieurs pages d’explications simples dans Holoscopie de la spiritualité Occidentale. Je vais donc sauter directement aux conclusions en laissant aux lectrices et lecteurs le soin de se documenter d’avantage si elles/ils désirent mieux saisir la dimension psychique de la féminité et surtout son avenir proche.
Je mets de coté les défauts inhérents au déterminisme de notre sexe car cela ne m’intéresse pas ci ce n’est pour signaler qu’ils existent et que donc je n’idéalise absolument rien quand je parle seulement des qualités féminines.
Je dois signaler d’abord un fait récent. Le psychologue néo-zélandais James Flynn, grand spécialisé de l’étude du QI, affirme que pour la première fois les femmes obtiennent des résultats supérieurs aux hommes.
Jusqu'alors, les dames présentaient des scores, en moyenne, cinq points inférieurs à ceux des hommes tandis qu'aujourd'hui, cet écart s'est inversé.
La raison avancée par James Flynn est que les femmes ont une "vie bien plus remplie que les hommes et elles s'émancipent plus".
Vous pouvez adhérer si vous le souhaitez au discours des psychologues qui ont cette regrettable tendance à être fâchés avec la physiologie cérébrale comme j’ai pu le constater à plusieurs reprises auprès de mes amis psychologues ou psychocliniciens. De ce fait ils négligent d’autres facteurs, étudiés par les neurosciences, susceptibles de fournir une réponse tout aussi cohérente et peut-être plus intéressantes montrant que nous ne sommes qu’au début, qu’au balbutiement, d’un processus qui laisse supposer une extraordinaire aventure de l’espèce humaine vers plus de conscience.
En ce sens l’on peut dire que la femme est l’avenir de l’Homme, c’est-à-dire l’avenir de l’humanité par un processus d’éveil qu’elle est en phase d’initialiser. Les premieres manifestations de cette prise de conscience sont inhérents à l’augmentation de son QI dont on peut prévoir un saut considérable dans la prochaine génération, tandis que le QI des hommes aura tendance à trainer.
Certes le changement de milieu de plus en plus complexe favorise une malléabilité cérébrale, mais elle éveille aussi (et surtout!) des capacités endormies dans l’espèce humaine.
La question que l’on pourrait se poser est : « Pourquoi le QI de l’homme ne se développe-t-il pas parallèlement à celui de la femme ? »
La raison en est que le cerveau de l’homme, s’il possède les mêmes fonctionnalités que celui de la femme, ne s’active pas de la même manière au sein de notre société. Le rôle qu’il joue en qualité de responsable, de matérialiste, freine considérablement son épanouissement psychique et donc sa réalisation globale, son « individuation » dirait C. G. Jung.
Pour expliquer cet aspect de l’avenir de la psyché humaine je rappelle que notre cerveau est pourvu de deux encéphales ne fonctionnant pas de la même façon. Le gauche est le siège de la rationalité, de l’intellect abstrait. Le droit possède des capacités inouïes et longtemps ignorées qui consiste à pouvoir trouver la solution d’un problème sans passer par un raisonnement logique. C’est le « cerveau » de l’artiste véritable de l’inventeur et du mystique. Sa mémoire et son intelligence sont illimité, plus de 10 fois supérieures aux capacités de notre encéphale gauche intellectuel, au point d’avoir considérablement perturbé le physicien et grand philosophe Gaston Bachelard quant il ne parvint pas à saisir la logique qui présida à l’érection de la table périodique de classification des Eléments par Mendeleïev.
Puisque je suis dans le chapitre de mon enfance, je vais vous raconter ce qui est réellement arrivé au gamin Léon, en culottes courtes, au collège Victor Hugo de Narbonne. A cette époque les collèges allaient de la 11eme (actuel CP) à la classe de terminale. J’étais donc en 8eme (CM1), mon instituteur était très gentil aussi je m’efforçais de lui faire plaisir tout en "n’en foutant" le moins possible. Un jour il nous demanda de résoudre un problème. En qualité de nul indécrottable, je ne savais que faire, car j’ignorais comment y parvenir en ne connaissant pratiquement rien du programme enseigné. Alors, j’utilisais ma propre logique s’apparentant au pifomètre, puis je fis quelques opérations qui ressemblaient à un raisonnement pour aboutir à un résultat qui me paraissait bon.
L’instituteur, un capitaine à la retraite, se mit en colère en nous rendant les copies. Il nous regarda un moment puis lâcha : « Un seul a trouvé la solution c’est Léon ! » Tous les copains me regardaient la bouche béante de stupéfaction. L’instituteur s’approcha alors de moi et croisant les bras il me dit en me regardant dans les yeux : « Léon il faut que tu m’expliques comment tu es parvenu à un résultat juste avec un raisonnement faux ! » Je ne pouvais lui dire qu’il n’y avait pas de raisonnement du tout. Aussi la réponse il l’attend encore, ce qui lui a laissé largement le temps de mourir avec son point d’interrogation dans la poche.
Dans la résolution de ce problème j’ai utilisé, sans le savoir, les immenses capacités de mon encéphale droit qui m’a donné la solution sans passer par un chemin logique.
Pour solliciter les immenses possibilités de l’encéphale droit, il suffit parfois de transposer ce que l’on désire apprendre dans la dimension imagée ou phonétique ou encore chantée.
Faite un essai avec les quatre chiffre du code de votre carte de crédit. Associez-le à un air que vous aimez et vous verrez le résultat…
D’ailleurs les publicistes l’utilisent à bon escient. Vous vous souvenez certainement de la voie enfantine qui chantait les numéros 118 712… Eux, ne sont pas pilotés pas les conjonctures de l’Education Nationale, c’est le résulta qui compte.
J’ouvre une parenthèse pour souligner combien l’Education Nationale, dont la formation des maîtres est un abime d’imperméabilité face aux avancées des sciences biologiques, n’acceptera jamais de faire apprendre les élèves avec des techniques ludiques ou le chant qui sollicité les immense possibilités de mémoire et de compréhension. Ils ont oublié que la pédagogie est un ART, c’est l’art d’apprendre. Un art ne s’enferme pas dans des formules ou des concepts puisqu’il va même au-delà des paradigmes et axiomes !
J’ai vu lors d’un JT un prof de math présenter un résultat extraordinaire. Il avait réussi à faire apprendre toute les formules de trigonométrie (inbuvables à l'unanimité !) à tous ses élèves, sans exception en leur faisant composer un « Rapp » dont les paroles reprenaient les formules. Si vous croyez que ce chant a été retenu par l’Education Nationale vous vous trompez, il fut jugé avec mépris par les indécrottables intellos aux monstrueux egos. Et les lycéens continuent à oublier leurs formules de trigo dans le superbe je-m’en-foutisme des barbes académiques traditionalistes jusqu'à la fossilisation.
La femme initialise le processus de développement psychique de l’espèce humaine par sa plus grande maitrise de ses capacités intuitives créatrices et artistique, ce qui ne la gène en rien dans ses rapports avec le rationalisme qui n’est pas son pole essentiel comme c’est la cas pour l’homme, qui est de ce fait considérablement freiné dans sa compréhension des multiples phénomènes qui nous entourent et nous constituent. La souffrance de la femme dans l’enfantement et parfois tout au long de la vie par sa nature même valait bien ce « coup du destin » qui la hisse aux premières loges. Et puis, pour progresser l’homme a besoin d’être humilié, car l’amour propre est son pire ennemi. Il est solide et bien… (excusez l'expression) « bêteonnez » ! Certes il existe chez la femme, mais il n’a pas dépassé les bornes du déraisonnable…
En résumé, dans notre société l’homme joue le rôle de « cerveau gauche » et la femme de « cerveau droit ».
Mais le cerveau droit « féminin » nous permet d’extrapoler jusqu’à l’infini ce que notre cerveau gauche « masculin » considère comme impossible et même absurde.
A partir d’un fait le cerveau droit est capable d’en reconstituer la totalité et cela, évidemment, sans passer par un raisonnement logique qui y perdrait si latin !
J’ouvre une parenthèse pour signaler en passant que c’est exactement le genre d’adaptation que l’on demande à tout néophyte en alchimie, tout comme on va lui demander d’aider sa mémoire par des procédés antiacadémiques grâce à la transformation d’un discours abstrait par un discours reposant sur la phonétique (discours cabalistique) ou l’image. C’est la raison pour laquelle l’alchimiste Fulcanelli démontre l’importance de ce procédé dans le chapitre intitule « Cabale hermétique » en son ouvrage Les Demeures Philosophales. Inutile d’insister sur la nécessité de pareil procédés pour accéder à un autre plan de compréhension non seulement de l’alchimie mais aussi de soi-même et de l’univers… le « Connais toi toi-même » inscrit au fronton du temple d’Apollon à Delphes ne doit surtout pas être compris dans cette dimension psychologique, fut-elle Junguienne, qu’on lui accorde de nos jours y compris dans des centres dits, indûment, « initiatiques ».
Si nous restons dans la dimension rationaliste, que propose la psychologie actuelle, nous ne saurions à partir de se genre de connaissance de soi connaitre l’univers et les dieux comme l’affirme cette même inscription grecque du célèbre sanctuaire en Phocide dont le fameux E (inscrit dans le vestibule qui fut révélé par le géographe Pausanias le Périégète qui vécu de 115 à environ 180) n’est pas sans poser, encore une fois, l’énigme de l’Etre selon Plutarque, mais que tout alchimiste ne peut qu’associer à la lettre initiale du mot élément, c’est-à-dire des quatre éléments substrats énergétiques de la matière analogue, pour les alchimistes, au sceau de Salomon ou étoile à six branches reposant sur la divine trilogie à l’origine de toutes créations.
Mes deux premier articles sur le Razès de mon enfance étaient prémédités afin d’illustrer mon propos actuel. J’ai voulu montrer qu’une partie de notre vie est à l’image de sa totalité, qu’elle permet de comprendre une existence entière et de mieux l’assumer… à condition d’accepter ce que nous « souffle » le cerveau « féminin » dépourvu de rationalisme mais non de logique.
Ma naissance sur la route de Narbonne à Couiza préfigure mon intérêt pour Rennes le château le Razès et les Corbièreou toute ma famille paternelle a élu domicile. Dans les Corbière j’ai été amené à participer aux recherches sur l’homme préhistorique de Tautavel avec un matériel de télédétection capable de « voir » ce qui se présentait sous terre. Le lieu est non loin de Latour de France là ou est né, au XIXème siècle, l’alchimiste Cambriel qui fut fabricant de draps à Limoux. Cet endroit n’est pas très éloigné de Périllos, fief du seigneur de Reymond de Périllos, grand maitre de l’Ordre de Malte et alchimiste s’inscrivant dans la lignée des Frères Ainés de la Rose Croix (Farcs) qui m’enseignèrent les rudiments d’alchimie… Ce que je veux dire, c’est qu’une observation attentive des étapes initiales de la vie permet de découvrir la suite et de s’y préparer… Car elles en contiennent en germe la totalité. C’est ce que l’on appelle la vision, ou compréhension, holoscopique ou représentation de la totalité à partir d’une partie qui contient donc le tout... Evidemment, quand on sait regarder !
Le gamin Léon vous souhaite d’acquérir cette vision holoscopique qui fit observer et dire, aux vieux maitres, que Tous est dans tout. Mais où est donc passé l’univers ? Question à cent- cinquante-trois millions d’euros !
Avec toute mon amitié sans discrimination de sexe, d’accent ou de teinture.