Rien n’est séparé en notre bas monde comme nous le dit la physique des quanta. Aussi ne soyons pas surpris de quelques extraordinaires coïncidences que d’aucuns qualifient de hasard ou de synchronicité.
Le vent ou les courants marins sont parfois d’étranges messagers, dont on ignore pourquoi ils s’acharnent à transmettre des réconforts à ceux qui pleurent un disparu. Peut-être certains êtres désemparés ont-ils besoin d’une consolation à un degré tel que le « ciel » s’incline ?
Voici l’un de ces cadeaux qui semble dire que malgré certains événements terribles qui nous abattent, nous ne sommes pas seul.
Un vapeur anglais de 3630 tonnes, le Saxilby, qui avait appareillé en novembre 1933 de Wabana (Terre-Neuve), avec une cargaison de minerais de fer pour Port Talbot (Galles du Sud), lança un appel de détresse lorsqu’il se trouvait au large de la cote d’Irlande. Il fit naufrage quelque part dans l'Atlantique Nord avec vingt-neuf hommes à bord. Il n’y eut pas de rescapé.
Trois ans plus tard, au début de 1936, une boîte métallique fut rejetée sur une petite grève à moins d’un kilomètre du village gallois d'Aberavon près de Swansea. À l’intérieur, on découvrit un message griffonné par un marin du malheureux cargo : "SS Saxilby coule au large de la cote d'Irlande. Je pense à ma sœur, mes frères et à Dinah. Joe Okane". Ce dernier, membre de l'équipage du vapeur disparu, était d'Aberavon ; le message était adressé à ses parents, qui habitaient ce village et la boîte était venue s'échouer à moins d’un kilomètre de leur maison. Coïncidence ? En attendant mieux cette étiquette en vaut bien une autre. Et ceux qui sont gênés aux entournures et racontent, sans plus de preuve que leur affirmation, que c’est une blague. Soyons réalistes : sans blague ! qu’est-ce alors ?