L’abbé Boudet qui fut curé de Rennes-les-Bains de 1872 à 1914, était, comme beaucoup le savent maintenant, un collègue et voisin du curé de Rennes le Château, l’abbé Béranger Saunière dont nul n’ignore l’étrange histoire laissant supposer, quant à son train de vie et à ses étranges découvertes, qu’il disposait d’une richesse non seulement invraisemblable mais surtout inépuisable.
La connivence entre les deux abbés audois, desservants de villages voisins, ne fait aucun doute quand on compare le livre improbable écrit par l‘abbé Boudet (la vraie langue celtique et le cromlech de Rennes les bains) avec l’église abondamment fardée par les soins de l’abbé Saunière. L’écho entre les deux réalisations est incontestable.
Toute l’énigme est centrée sur un passage que, manifestement, nos curés connaissaient et empruntaient. À quel endroit était-il ? Ou conduisait-il ? Nul ne le sait.
Si Saunière écrit qu’il a trouvé un tombeau, Boudet signale un passage en dissertant sur un lieu-dit qui s’appelle Bazel :
« Après avoir contourné le base de la montagne de Cardou, et avoir dépassé le petit ruisseau qui sépare Cardou de la colline de Bazel, le chemin commence à s’élever en pente douce. Il devait avoir une largeur déterminée, telle que les Gaulois savaient la donner à leurs routes. Ce n’était point, en effet, de simples sentiers étroits et dangereux, mais d’excellents chemins possédant une largeur exactement mesurée. Bazel ne veut pas dire autre chose. En rendant à ce terme la prononciation assez dure qu’il devait avoir autrefois, nous aurions à dire Passel. Or, pass signifie une route, et ell la mesure de longueur dont se servaient les Celtes. » p 22-230.
Que penser de cette curieuse mesure qu’est le « ell » dont on ignore d’où notre curé anglophone sort la précision de 2,60m ?
Ici point de doute qu’il s’agit du tétragramme divin ou « iod he vov hé » dont la somme est égale à 26. Telle est la meilleure manière de dire qu’il s’agit d’un lieu aussi sacré que secret.
Il est bien évident que notre cabaliste, en soutane, écrit le mot « pass » en voulant dire « passage », et ce passage s’il peut être un chemin peut être aussi une entrés de caverne que celle d’un tombeau.
Mais les filouteries d’un cabaliste sont parfois surprenantes. Méfions-nous des interprétations trop rapides. Il faut tenir compte de la dimension alchimique de cette histoire. N’oublions pas la prononciation « dure » de Bazel ou « passel »
Ici « passel » devient cabalistiquement « pas sel » En d’autre termes évitez d’employer du sel dur… du sel à l’état solide ou cristallisé. il faut le concasser, le réduire, au mortier. En conséquence, il doit être à l’état… liquide.
Oui le sel (sur les rives de la sals) ouvre la porte du Grand Œuvre, oui le pass peut-être en même temps un passage de 1,60 m de large que ce soit une entrée de caverne ou de tombeau. Mais le sel de « passel » permet de préciser que l’ouverture n’est pas dans la vallée mais nécessairement en hauteur.
Cette manipulation très délicate indique qu’au coucher du soleil l’exploration a plus de chances d’aboutir. Pourquoi ? Permettez-moi de laisser tout de même un point d’interrogation à votre entière disposition.
Bon, je me suis amusé, puissiez-vous me pardonner mon peu de sérieux sans pour cela ne pas déconsidérer ce que je vous raconte.
Avec toute mon amitié.