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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 08:16

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Mon formateur, dans ce domaine très particulier, que nous pourrions appeler la face cachée du monde, fut un radiesthésiste de renom qui par bien des aspects s’apparentait au théurge lyonnais Philippe Nisier, plus connu sous le nom de « maître Philippe de Lyon ». Il publia en 1953 certains de ses succès pendulaires.

Ce que je vais vous raconter est en étroit rapport avec son étude de la terre lié à la pratique de la géomancie (divination par la terre) que mon maître pratiquait d’une manière peu conforme à la divination . Ce n’était donc pas une géomancie divinatoire liée à l’avenir de l’homme mais une divination de la terre sur la terre et ses mystérieux courants que les Orientaux appellent Fen Sui.  Cela lui fut enseigné, m’a-t-il dit, par l’astrologue, ingénieur des mines, portant le pseudonyme de Dom Néroman qui devait devenir Don Nécroman selon les desiderata de son éditeur. Il s’agissait de Pierre (Maurice) Rougié (1884-1953). Je souligne au passage que Don Néroman marqua profondément l’astrologie française des années 1930 à 1950. Je ne saurai trop suggérer à nos actuels astrologues de lire, et relire, son œuvre.

En qualité de radiesthésiste et géomancien de la terre mon maître fit de curieuses découvertes. Il travaillait à façon. Quand on lui demandait de chercher de l’eau, s’il n’y avait pas d’eau là où il demandait de creuser, il n’était pas payé. Comme il gagnait confortablement sa vie ses succès ne pouvaient pas être médiocres. Alors qu’avec les experts scientifiques ordinaires, il faut souvent procéder à de nombreux forages, avec lui un seul forage suffit, il est toujours le bon.

Évidemment, il ne trouvait pas uniquement de l’eau, comme son livre Les miracles ont aussi leur loi (1966) le montre sans ambiguïté. Voici ce qu’il me raconta quelques mois avant son décès le 17 janvier 1992 :

 

Un jour, un ami me porta une carte d’état-major du Loch Ness, en Écosse. J’ai cherché pendant deux jours et je découvrais qu’il n’y avait pas un, mais deux monstres, ou tout au moins deux très gros animaux aquatiques qui circulaient dans le fameux loch.  Il est vrai que cela me fut facilité par le fait que j’avais fait des recherches sur le plus grand fleuve souterrain d’Europe car c’est de ce côté qu’il disparaît.

Mon ami fut très intéressé et me proposa de poursuivre des recherches sur cet énigmatique grand fleuve. Je découvrais qu’il passe sous Paris avec un débit d’eau supérieur à la Seine. C’est d’ailleurs sur le croisement de ce fleuve avec la Seine qu’est bâtie Note-Dame de Paris. Les pieds de l’édifice de pierre plongent dans cette eau souterraine  L’édifice tout entier repose sur de colossales poutres de chêne imputrescible qui n’ont pas bougé depuis 750 ans. La cathédrale parisienne est au centre d’une sorte de creuset où des courants énergétiques différents se croisent, celui du bas et celui du haut, ce qui n’est pas sans rapport avec le texte de la table d’émeraude : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en eau »

Les géologues et ingénieurs hydrographes appellent cette eau la nappe de l'Albien du bassin de Paris. Ils considèrent que c’est un lac souterrain, bien qu’elle jaillisse par endroits (Le premier puits artésien  dans la nappe de l'Albien, est le « puits de Grenelle », il fut foré le 26 février 1841) et qu’elle accuse de surprenantes différences de niveau pour un lac.  Et mon maître de commenter : « La science a des raisons que la raison ignore… mais que certaines affaires comprennent fort bien. »

Cela m’a rappelé l’histoire de mon prof de géologie à la Fac des Sciences de Montpellier qui pestait contre la construction de la station touristique de la Grande-Motte en un lieu sismique incontestable (les marinas sont bâties sur une faille géologique) où, en plus, les secousses sont amplifiées par le sable sur lequel toute la ville balnéaire est construite... Notre prof. était furieux et bouleversé. Bientôt cet homme fut réduit au silence en ayant opté entre, on ne sait trop quoi, et une place très lucrative avec retraite dorée à la mairie de Montpellier.  

Toujours est-il que mon maître a relevé le cours de ce fleuve tant en amont qu’en aval de Paris et qu’il pu souvent le contrôler en indiquant des points pour les usines qui ont toujours foré avec succès.

Se demandant d’où venait et où allait un fleuve d’une telle importance, il se servit d’une carte à grande échelle et à l’aide de son pendule, il a tracé son cours. Il pensait que ce fleuve existait au paléolithique (ancienne préhistoire) époque ou l’Angleterre d’aujourd’hui était soudée à la France (et si on regarde une carte on voit que les deux côtés s’adaptent assez bien comme les morceaux d’un puzzle) et l’Irlande à l’Angleterre. Ce déplacement n’est pas en contradiction avec la dérive des continents vers le nord.

À cette époque, la Seine était un très grand fleuve qui allait se jeter dans l’Atlantique par le large estuaire que formaient les côtes qui sont actuellement celles d’Écosse et d’Irlande .

Aujourd’hui le fleuve souterrain se confond, à cet endroit, avec l’ancienne nappe phréatique de la Seine. Il coule, à des profondeurs variant de 800 à 1200m, toujours dans la même direction, en passant sous la Manche, puis dans le sud-ouest des Iles Britanniques (Cornouailles). Ensuite, il traverse, toujours sous terre, une partie de la mer d’Irlande pour finalement se mêler à l’océan entre l’Écosse et la pointe nord de l’Irlande.

Alors que mon formateur pensait trouver la source de ce fleuve dans le Massif Central qui, à l’époque où il n’y avait pas de Manche, était un massif important proche de celui des Alpes, son tracé le fais remonter dans le Jura jusqu’à la frontière Suisse.

Personnellement ce genre de recherches n’a jamais été ma tasse de thé, aussi j’accordais un crédit mitigé à des travaux de ce genre. Je me trompais ! Si je vous raconte cette histoire c’est qu’il y a des éléments impressionnants.

Ce qui m’a troublé c’est que ce fleuve souterrain prend sa source dans le massif du Jura en France et il revient en surface en Écosse à proximité de l’île du Juras ! Mais ce n’est pas tout. Ce fleuve passe sous le Morvan tout près du Nivernais. En Écosse, il touche aux régions de Morvan tout près d’Inverness ! 

Le détroit et l’île Écossaise de Jura se trouvent à l’extrémité d’une suite de lochs parmi lesquels se trouve le fameux Loch Ness avec son monstre qui serait serpentiforme. On sait que le Jura fourmille de vieilles légendes, d’histoire de monstres, de bêtes fabuleuses, de serpents ailés fréquentant les sources et fontaines et vivant dans les lacs.

Dans le Juras français, ce monstre serpentiforme aquatique est connu sous le nom de vouivre. Il est à remarquer que la vouivre serait une bête très douce n’ayant jamais fait de mal à personne. Le monstre du Loch Ness jouit très exactement de la même réputation.

Coïncidence de tout cela ? Sans doute. En réponse à une demande de la part de mon maître concernant l’origine du nom de l’île de Juras, la mairie de Glasgow lui a fait savoir que la très ancienne étymologie de ce nom remonte à de lointaines civilisations scandinaves et que Jura signifie : bête fabuleuse !

De ces constatations, il ressort que ce grand fleuve ne fut pas toujours souterrain et qu’il fut marqué par l’existence d’une bête fabuleuse, gardienne du cours d’eau de sa source à son embouchure, et qui semble n’être autre chose que le monstre du Loch Ness.

Avec toute mon amitié.

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commentaires

W
Reminds me of my childhood! As a kid I had developed a strange liking towards monster tales. I used to watch a lot of zombie movies. Anyway, it is not the same anymore. I’m even scared of watching horror movies.
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L
Ami Facebook dans la partie alchimie, j ai trouvé ce lien suivant :<br /> https://www.google.fr/search?q=fleuve+souterrain&ie=UTF-8&oe=UTF-8&hl=fr&client=safari#biv=i|2;d|684iiFHLFKGNLM:<br /> À+ et encore merci pour les articles.
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L
Délicieux, fabuleux, passionnant article, tout comme son sujet.Je dirais même plus, très réconfortant. J'ai découvert votre blog il y a peu et vos article m'enrichissent, réveillent des mémoires<br /> endormies et de plus ils ont la longueur parfaite. Nous sommes tellement sollicités que les textes longs sont mis de côté puis oubliés. Je tiens à vous remercier pour ce que vous apportez.
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H
<br /> <br /> Je suis heureux que mes article vous aident. à mon tout de vous remercier pour me l'avoir écrit, c'est très gentil de votre part.<br /> <br /> <br /> <br />

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