Il s'agit ici d'Initiation christique, de lien entre le christianisme initiatique ancien et les différents courants de la mystique permettant une fructueuse transformation de la pensée(métanoïa) pratiquée par les alchimistes. Des sujets divers sont abordés : Spiritualité, initiation, alchimie, cabale, mythologie, symbolisme...
À mes sœurs et frères de la Martinique.
Je m’excuse auprès des lecteurs de mon blog de devoir interrompre le fil de mes publications habituelles pour livrer un texte qui brise ma ligne « éditoriale » axée sur la spiritualité, l’alchimie, l’ésotérisme et l’Église traditionnelle (et non traditionaliste !).
Aujourd’hui j’aborde un sujet d’actualité lié aux événements qui se déroulent à la Guadeloupe et à la Martinique. Il est évident que les raisons profondes du soulèvement populaire ne sont pas bien connues en métropole et embarrasse sérieusement l’actuel gouvernement réduisant au silence la plupart des hommes politiques et aussi les économistes qui doivent réviser sérieusement leur copie et restructurer de font en comble leurs actions qui trop souvent édifie la misère à la place de la prospérité.
Depuis 1998 je passe souvent quelques semaines dans l’île aux fleurs où je trouve une communion fraternelle régénératrice. Chaque année, depuis trois ans, je rends visite à mes frères Martiniquais et progressivement, à travers leurs non dits, leurs silences gênés ou pudique, j’ai vu se dessiner une fresque de leur histoire souterraine riche en traditions et fortement teintées de douleurs aussi. Jamais, ils ne m’ont formulé la blessure de leurs ancêtres esclaves, qui est encore là leur, ni celle des dizaines de milliers qui furent brûlés vif lors de l’éruption de la montagne Pelée et qui actuellement encore fait planer un souvenir menaçant sur toute l’ile. J’ai vu les ruines calcinées. J’ai vu un théâtre ravagé où subsistent les vestiges de ce que furent des machines mouvant des décors anéantis, devenus rêves brisés, j’ai vu une église littéralement explosée où des blocs de colonnes et de murs pesant plusieurs tonnes jonchent le sol et où la dernière marche de l’escalier qui s’ouvrait jadis sur le sanctuaire s’ouvre maintenant sur l’au-delà et les autels dévastés. En ce lieu l’herbe, si prolifique ailleurs, hésite – dans une sorte de respect – à repousser sur l’endroit de ce drame pourtant plus que centenaires.
Je dis souvent que je ne suis pas Franc Maçon. J’ajoute que je ne suis pas non plus économiste et que la politique n’est pas mon violon d’Ingres. Alors, ce que je vais vous dire sur le drame qui se joue actuellement n’est que ce que j’ai compris ou ce que j’ai cru comprendre mais dont j’éprouve l’irrésistible besoin de vous parler.
Mes frères martiniquais ont apparemment tourné la page sur la souffrance de leurs ancêtres enchaînés qui furent d’abord libérés par la grande figure de l’abbé Grégoire (en réalité évêque légitimement consacré), mais réenchaînés ensuite par le joli minois de l’impératrice Joséphine de Beauharnais qui avait besoin d’exploiter du bétail humain pour faire « tourner » son exploitation martiniquaise. Ne nous étonnons donc pas si la statue de la belle créole qui siège à Fort de France (qui fut Fort Royal) domiciliée de son vivant à Paris au palais impérial des tuileries fut subrepticement décapitée !
En 2006, j’avais installé mon quartier général sur la face atlantique de l’île dans un appartement de la ville du Robert. C’est là qu’un courant d’air pernicieux me jeta au lit plusieurs jours dans une béatitude psychique comateuse ou le temps m’apparaissait comme un long fleuve tranquille et profondément ennuyeux. Je demandais à mes amis de me fournir un livre qui puisse stimuler ma raison de vivre !
Mes souhaits furent exaucés avec Texaco mis intentionnellement entre mes mains par Pascal qui avait su faire un choix judicieux parmi les centaines d’autres de sa bibliothèque. Ce livre au bord des pages déjà jaunies par l’acidité du papier n’était pourtant que de 1992. Comme je ne lis pas de roman, je ne fus pas surpris de découvrir un illustre inconnu pour ma mémoire d’ignare. Je remarquais immédiatement que cet ouvrage avait valu à son auteur, la Martiniquais Patrick Chamoiseau le prix Goncourt. Allez savoir pourquoi mon esprit comateux me fit faire la relation avec l’académicien Goncourt, Léo Larguier qui écrivit un beau roman intitulé « Le faiseur d’or Nicolas Flamel » dont je conserve pieusement l’édition princeps de 1936, la même année que celle de l’élection de son auteur à la célèbre Académie. Évidemment, entre Patrick Chamoiseau et Léo Larguier il ne semble pas y avoir de rapports saufs peut-être que les deux auteurs traitent à leur manière le problème de la libération. Et puis, Chamoiseau est Martiniquais et n’est donc pas insensible à une dimension « magique » si bien traduite par Larguier. Mais arrêtons là cette digression fumeuse pour aller dans la rue de Fort de France où fleurissent les banderole revendicatrice à propos de la cherté de la vie.
Je suis intrigué par une absence, celle de l’archevêque catholique Romain responsable des diocèses de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Guyanne. Il est vrai que l’Église Catholique a toujours soutenu les esclavagistes (qui peuvent être noirs) en suivant scrupuleusement les directives de l’aussi triste que célèbre « code Noir » de Louis XIV. Je ne m’attarderais pas sur ce document dont la monstruosité n’a d’égal que celle de l’inquisiteur Torquemada ou les horreurs d’Adolphe Hitler.
La seule existence de ce document nécessiterait de la part de l’Etat Français non seulement des excuses mais aussi des réparation allant dans le sens d’une vie plus facile dans les antilles et non d’une exploitations qui ne dit pas son nom mais semble à s’y méprendre une adaptation à peine camouflée du code noir. C’est ainsi que je comprend les choses, à partir de ce que j’ai pu voir. Vous voulez un exemple ? Le voici : à la Martinique est une source d’eau minérale gazeuse dont les bouteilles sont vendues dans l’ile. Il n’y a donc pas de frais de transport. Si vous achetez cette eau dans une grande surface vous la payerez plus cher que l’eau française ou italienne de première qualité ! Je vous ai déjà dit que je ne suis pas économiste, même si j’ai fréquenté en touriste l’Institut de Préparation aux Affaires. Là, j’aimerais bien qu’on m’explique ce qui se passe. Je me suis un peu informé sur cette bizarrerie qui, à mon avis, frise le vol pur et dur. Cela reste, je le souligne, une opinion qui n’engage que moi et Over-Blog peut dormir sur ses deux oreilles ! J’ai donc appris que cette source miraculeuse, où coulent à flot les euros, est la propriété d’un béké. Si vous n’avez pas lu Chamoiseau, vous ne savez probablement pas ce qu’est un béké. C’est simple, c’est un créole descendant des esclavagistes. C’est un créole qui, en Martinique, refuse de se mélanger avec les blacks, et qui va généralement chercher son épouse en Bretagne ou du côté de la Rochelle.
Dernière précision, les postes clef de l’économie sont aux mains des békés. À vous de conclure cher lecteur car vous pouvez maintenant vous faire une idée de l’origine de la crise.
Il n’y a pas si longtemps, l’économie s’appelait économie politique. La séparation de l’économie avec la politique est artificielle. Et donc l’état va protéger les exploiteurs, mais pas les exploitants. C’est une musique connue, ne trouvez-vous pas messieurs les agriculteurs et éleveurs de notre douce France?
Ainsi, j’ai reçu un courrier vendredi 6 février m’informant que la chaine de tv Canal + a déprogrammé un fil sur les békés qui est censuré par l’état. Parbleu ! vous comprendrez quand vous saurez qu’il traduit l’expression d’apartheid sous administration française aux Caraïbes ! Pourtant, dans l’indifférence la plus totale ce film fut regardé le 30 janvier 2009 par des millions de téléspectateurs… Avec la crise, cela pourrait ouvrir les yeux des plus lucides. Et oui, le visionnage en ligne sur internet n’est plus opérationnel ! ! ! essayez de le voir et vous aurez honte. Voici ses coordonnées qui peut être vous aideront à passer outre la censure pour passer un mauvais moment face à votre conscience (je parle à ceux qui en ont évidemment !).
htt://www.magavideo.com/ ?v=1q1m01nv
Ce matin, 14 février, un lecteur que je remercie, m'a informé que déjà cette adresse n'était plus bonne et m'a transmis la suivante:
http://fr.netlog.com/go/explore/videos/videoid=2662953
Si ce fim disparait totalement, vous devinerez pourquoi.
Au fait les esclavagistes français ne s’appelent pas béké, mais ils sont de mèche avec les békés… À quand le code noir de la misère noire ?
Voilà j’ai dit ce qu’il me fallait dire, et vous retrouverez bientôt ma lignée « éditoriale » habituelle. Cet article ne saurait faire de moi un partirant d’un quelconque mouvement politique. Je ne suis ni de Droite, ni de Gauche, je suis pour ceux qui souffrent. La raison profonde de ce texte est l’esprit de solidarité avec mes frères Martiniquais qui souffrent d’incompréhension, d’exploitation, et d’exclusion depuis plus de trois siècles.
Je les salue ici à toute et à tous avec la profonde affection que je leur porte.
Si je signais ZORRO, vous ririez un bon coup et ça vous ferait du bien… Cher cabaliste, l’or de Zorro est double. Pour parvenir jusqu’à oméga (Z), Il ne faut pas confondre l’endroit (or) et l’envers (ro) qui est éructation et ordure. Bon, d’accord, ça manque de légèreté. Que voulez-vous que j’y fasse si je ne suis pas un fin lettré ? Me taire ? C’est une option que vous me proposez ?