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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 15:44

 

A Brigitte, Monique, Sylvain, Jean-Louis et Alain en souvenir de notre visite à l’église de Brénac sous un joyeux et magnifique soleil de printemps.

 

Cet article est la suite de « Les 3 croix de Brennac. » Je rappelle que Brennac est un village situé à 12 kilomètres, à vol d’oiseau, de Rennes le Château. Il est surtout voisin (8 km) de l’église d’Antugnac ou Béranger Saunière, le « curé aux milliards », fut le desservant provisoire en l’absence de curé attitré.

Il n’est pas sans intérêt de savoir que l’unique écrit de ce prêtre énigmatique est le recueil de certains de ses sermons, qu’il prononça à Antugnac (« Mon enseignement à Antugnac », Éditions Bélisane1984).

Pendant 13 mois, de mai 1890 à juin 1991, Béranger Saunière assurera donc un double service.

Il était curé de Rennes le Château depuis 5 ans et sa jeunesse, il avait 38 ans, lui permettait d’assurer le parcours harassant pour descendre de son perchoir de Rennes le Château, qui domine la région, et parcourir encore plusieurs kilomètres pour se rendre à Antugnac.

Ainsi, le 6 juillet il est présent dès six heures du matin  pour faire le catéchisme aux enfants jusqu’à 8 heures, moment de l’office dominical avec messe, procession dans le village et aspersion d’eau bénite.

La présence si tôt le matin de Béranger laisse supposer qu’il partit de Rennes le Château avant 5 heures. Certe cela est possible dans la fraîcheur matinale en cette période proche du solstice d’été, mais il semble plus raisonnable de supposer que notre abbé ne se levait pas si tôt pour arriver suant, sentant mauvais, somnolent, et épuisé marchant à quatre pattes !

Si vous ne connaissez pas bien la région, regardez la carte, le chemin de Béranger passe par Montazels son lieu de naissance où résident ses parents et qui de surcroît est très proche d’Antugnac. Donc il n’est pas insensé de croire que Bérenger devait descendre de Rennes le Château la veille pour passer la nuit chez ses parents ou des amis. Cela explique sa présence si tôt le matin, et en forme, pour faire le catéchisme aux enfants.

Vous devez vous demander où je veux en venir avec ces mégotages !

Je veux dire que le dimanche soir il ne regagnait pas obligatoirement Rennes puisque aucune messe importante ne l’attendait.

Au XIXe siècle, et jusqu’en 1968, tout prêtre devait dire une messe chaque matin. Dans ce dessein il devait se rendre dans une église. Mais laquelle ?

C’est là que je subodore que notre curé alpiniste ne retournait pas dans son nid-de-pie mais se rendait à Brénac chez son vieil ami le curé Courtade avec lequel il échangeait, d’ailleurs, une correspondance régulière. C’était donc son ami ? Que dis-je son frère spirituel à l’instar des l’abbés Gélis et Boudet ses voisins immédiats.

 

Pour se convaincre de cette mystérieuse fraternité il suffit de se rendre à l’église de Brenac ou officiait l’abbé Courtade et de visiter, à droite de la porte, la chapelle symétrique de celle (à gauche) qui contient les font baptismaux.

 

Pour plus de clarté dans la disposition de ces lieux il faut se référer à l’autel prinsipal qui est du côté opposé, là où le prêtre disait la messe en tournant le dos aux fidèles et en regardant l’est ou se lève le Christ solaire.[1]

 

Le côté gauche de cet autel était le côté évangile car à cet endroit le prêtre ou le diacre lisait l’évangile. Il est donc normal qu’à ce même côté, et au fond de l’édifice soient les font baptismaux puisque le baptême se fait au nom du Christ.

 

À droite de l’autel est le côté épître car en ce lieu le prêtre ou le sous-diacre lisait les épîtres ou lettres des apôtres.

 

Constatons que La chapelle du fond est du côté épître. Elle correspond donc à la transmission de la tradition (qui peut-être verbale) par les apôtres, ce qui en fait donc une chapelle initiatique, ésotérique et cachée puisqu’on ne s’attend absolument pas à la trouver là ! En tout cas j’ai failli l’ignorer si une âme charitable n’était allée pousser un interrupteur en ce lieu pour éclairer l’édifice.

Elle est orientée à l’ouest, c’est-à-dire diamétralement opposés à l’autel central, et préside donc à l’entrée dans la nuit, dans l’occulte.

 

Mais est-ce réellement une chapelle ?

La réponse est non ! car aucune messe n’a pu y être célébrée, puisque mis à part le tabernacle la table d’autel n’existe pas. Elle est remplacée par une estrade sur laquelle est allongé un Christ à sa descente de croix.

Le tabernacle est donc symbolique puisqu’il n’a jamais contenu de ciboire avec des hosties.

Ce qui intrigue est la position des mains du Christ, la gauche sur le cœur, la droite le long du corps, la paume tournée vers l’extérieur. Cette attitude pourrait être celle d’un futur initié qui se présente la main gauche sur le cœur pour prononcer devant le Christ et la vierge royale son serment initiatique de silence.

 

Par la suite la décoration symbolique de l’église, notamment son plafond, servait de « livre » pour former l’alchimiste chrétien les yeux tournés vers le ciel…

 

Que les choses soient claires la connaissance dispensée en cette chapelle prenait vie, transformait la vie des adeptes et ne restait pas simple connaissance. Il ne s’agissait donc pas d’une société pour la frime car tous avaient consacré leur existence à la spiritualité. Chose inexistante, avec cette conviction et cette puissance dans les sociétés « initiatiques » bidon et folkloriques de nos contrées.

 

La couleur rouge des tentures évoque la pierre philosophale incarnat, comment ne pas évoquer ce cri du cœur qui fit dire, à l’alchimiste Dom Belin, évêque du Bellay (1666-1677), à la fin de son ouvrage Les aventures du philosophe inconnu[2] : « Petra autem era Cristus », « Et cette pierre était le Christ » (I Cor.,X,5) et ici, à Brénac, la pierre rouge sanguinolente sur son estrade parée de tentures écarlates, cette pierre qui est le Christ ne pouvait être mieux représentée.

 

Au mur de la chapelle initiatique sont trois statues dorées. À droite et à gauche elles sont posées sur un socle mural, alors que la vierge centrale est posée directement sur le tabernacle.

Sur son socle on peut lire :

COURTADE FRERES.

Il peut s’agir d’une entreprise familiale et probablement de généreux frères. La structure initiatique de la chapelle donne le sens à à cette fratrie dont le patrimoine génétique n’entre pas en ligne de compte. Il s’agit évidemment d’une fraternité alchimique. Alchimique car le mot frère est inscrit sur le socle de la vierge. Hors la vierge est, en alchimie, la matière, matrix, mère. La matière première qui, après avoir reçu la couronne au-dessus d’une mer écarlate, en fin de solve, va générer en son sein la pierre philosophale naissante ou enfant royal porté par la vierge.

C’est ainsi que l’alchimiste Fulcanelli traduit le sens de la Vierge en son Mystère des Cathédrales :

 

« Ainsi, la cathédrale nous apparaît basée sur la science alchimique, investigatrice des transformations de la substance originelle, de la Matière élémentaire (lat. materea, racine mater, mère). Car la Vierge-Mère, dépouillée de son voile symbolique, n’est autre chose que la personnification de la substance primitive dont se servit, pour réaliser ses desseins, le principe créateur de tout ce qui est[3]. » p. 90 édition J.J. Pauvert, Paris  1964.

 

Courtade est évidemment le nom du curé Jean-François Courtade. Quant au terme FRERES, il désigne les membres de la fraternité alchimique utilisant cette « chapelle » pour les initiations, suivie d’une messe à l’autel principal célébrée par le prêtre nouvellement initié et concélébrée avec les ecclésiastiques de la fraternité, concrétisant ainsi l’intercommunion dans le silence et la coopération indéfectible.

Cette fraternité fut immortalisée par une photo ou 5 prêtres ont posés à côté de Béranger Saunière.

Pour bien mesurer l’importance de cette photo il faut savoir qu’au XIXeme siècle pour qu’un groupe pose c’est qu’il voulait immortaliser un évènement. Quel évènement ? D’abord perpétuer une fraternité ecclésiastique. Mais sur l’image Saunière pose la main sur son genou gauche et l’autre est posée sur un livre fermé ou une boite plate  dont tous semblent vouloir immortaliser la découverte.

 

Cinq curés

La société initiatique d’ecclésiastiques, du Razès.

À gauche et assis Béranger Saunière. Derrière lui l’abbé Gélis.

Photo Internet 2005.

 

Revenons à la chapelle initiatique. La vierge centrale ayant à sa droite et à sa gauche des personnages indéfinissables. Elles ont un point commun, c’est celui de mettre en évidence leurs genoux droits.

Brenac, chapelle fond

La chapelle initiatique néogothique au fond de l’église de Brénac.

Photo Christian Attard. http://www.reinedumidi.com/rdm/brenac3.htm
  

Vous pourrez me rétorquer que c’est le genou gauche qui est celui de l’initié, et non pas le droit. C’est exact, mais n’en concluez pas trop vite que cette chapelle n’est pas initiatique puisque cette fraternité avait la fâcheuse habitude de tout inverses (comme le verlan). L’exemple en est chez Saunière qui fait faire une génuflexion à l’envers à l’ange qui est au-dessus du bénitier de l’église de Rennes le Château, tout comme le pilier « visigotique » qui sert de socle à la vierge qui trône dans le jardin est placé à l’envers. Le plus significatif est la lettre N du mot INRI tracée à l’envers sur la croix qui dominait la tombe de Béranger Saunière.

 

ANGES DU BENITIER

Église de Rennes le château. Ange faisant la génuflexion à l’envers.

 

TOMBE SAUNIERE 02

Le N a l’envers au sommet de la croix sur la tombe de Béranger Sanière.

 

Sur le vêtement doré qui recouvre la cuisse droite et le genou de la vierge, on peut remarquer un blason à bordure contenant une ancre. Il est entouré par quatre étoiles. C’est manifestement une sorte de message qui s’adresse aux initiés.

 

Brenac, chapelle fond2

Au bas de la cuisse de la Vierge est un écusson à bordure contenant une ancre. Il est entouré par 4 étoiles disposées en demi-cercle.

Photo Christian Attard http://www.reinedumidi.com/rdm/brenac3.htm

 

La photo précédente des cinq curés laisse supposer que quatre sont représentés là et que le cinquième est symbolisé par l’ancre. Cela indique que quatre curés sont rattachés (comme le signifie l’ancre) à un cinquième.

Dans ce cas cet individu jouerait un rôle central dans la société initiatique et les quatre autres l’entoureraient à la tête du groupe, ce que souligne la bordure du blason.

L’un des anagrammes du mot ancre étant crâne, cela est en rapport avec Sainte Marie-Madeleine qui est représentée dans l’église de Rennes le Château, en méditation à côté d’un crâne. Donc notre curé à l’ancre a de fortes chances de se nommer Béranger Saunière.

 

Une autre anagramme d’ancre est écran, ce qui se passe de commentaire quand on parle d’ésotérisme qui est par définition caché.

 

L’ancre a donc été choisie très, très judicieuse car en plus elle montre que nos adeptes ont choisi la voie humide et souligne qu’il s’agit de savoir ancrer le vaisseau ou vaisselle qui n’est autre que le ballon de verre dans lequel se déroule le Grand Œuvre.

L’ancre se jette dans la mer, ce qui ne saurait mieux désigner cabalistiquement la mère et donc la vierge mère. Judicieux donc l’ancre du vaisseau sur la mère, que dis-je DANS la mère !

 

De plus l’ancre est analogue à l’ancre des encriers, ce qui signifie que l’adepte central est vêtu de noir. En d’autres termes c’est un prêtre portant soutane noire capable de réaliser l’œuvre au noir dans le vaisseau ancré.

Donc ne soyons pas surpris de trouver l’ancre au dessus du rétablie de saint Roch en l’église de Palairac dans laquelle oeuvrait L’alchimiste Raymond de Perillos grand Maitre de l’ordre de Malte.

 

La représentation étoilée n’est pas banale. Les étoiles sont autour de leur ancrage, elle l’entoure. En d’autres termes l’ancre des étoiles du ciel est l’étoile polaire. La polaire est-elle le nom de cette association ? Peut-être. Mais, quoi qu’il en soit elle a son importance en alchimie :

 

« Il faut savoir maintenant que l’influence astrale se fait préférablement sentir vers le nord, que c’est vers le nord que se tourne constamment l’aiguille aimantée, et que c’est aussi vers le nord que les fluides électriques, galvaniques et magnétiques portent tous leurs effort. C’est donc aussi vers cette région que vous tournerez votre appareil, car l’expérience a prouvé que de tout autre côté vous ne trouveriez point cet esprit. » Récréations Hermétiques, p. 241 Bernard Usson, in Deux traités alchimiques du XIXe siècle. Éditions La Table d’Émeraude, Paris 1988.

 

À la suite de cela se comprend le N inversé sur la tombe de Béranger qui se comprend comme l’inversion des pôles (basculement de la boule ou granule) que l’on peut observer dans le vaisseau… spatial !

 

Après ça vous devez saisir un peu les pirouette à faire pour débusquer le sens caché des choses banales que nous disent les alchimiste.

 

La chapelle initiatique a encore des choses à dire, mais je ne puis m’éterniser en ce lieu car l’église de Brénac a bien des trésors à nous révéler.

 

Je vous quitte pour me rendre sur Sirius histoire d’expérimenter mon vaisseau spatial !

En toute amitié.

 

 

 

 



[1] Si j’insiste sur le Christ solaire, comme le font les anciens missels, c’est que les messages christiques des initiés anciens passaient par le soleil d’où l’orientation à l’est des églises. Voir mon article à propos de la dimension initiatique du soleil.

[2] Éditions Retz, Paris 1976.

[3] Ce principe créateur de la matière, y compris notre corps, sont les Trônes de la hiérarchie spirituelle. Donc inutile d’œuvrer sur la matière sans établir un dialogue avec l’ange.

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commentaires

J
<br /> 1904 !!! Et dire que la bénédiction epsicopale eut en 1897 , par Paul-Félix Arsène Billard (1881-1901) !!!<br /> Là je me demande si .......???<br /> <br /> Je vous donne mes sources pour les Rituels du Diocèse d'Alet ,écrits par Monseigneur Pavillon, par contre je vous laisse chercher ceci :<br /> Rituel romain du Pape Paul V à l'usage du Diocèse d'Alet .....Visiblement il y avait à cette époque des bisbilles au sein même de l'Eglise de France pour la liturgie....encore fallait il le savoir<br /> !et oui ce fameux Concordat qui était comme un "fil à la patte" ....<br /> <br /> Voici le livre de Mr Pavillon....<br /> http://books.google.fr/books?id=zq7agSXDB6oC&pg=PP9&lpg=PP9&dq=Rituels+du+Dioc%C3%A8se+d%27Alet+de+Monseigneur+Pavillon&source=bl&ots=3gv9TQB3w9&sig=4cr8V_qnBSVqhpVG0mZDYBEHHnQ&hl=fr&ei=C7OuTZD_CcOXhQeir4jeAw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CCAQ6AEwAg#v=onepage&q&f=false<br /> <br /> Alors si au XVI siècle, le Diocèse d'Alet faisait déjà 'bande à part", au temps de Beranger Saunière, les frictions y allaient bon train.....surtout lorsque le nouveau pape fut élu et qu'un nouvel<br /> évêque fut nommé....pour anecdote, le curé de Quillan a plus obtenu que Béranger Saunière, sans doute était il plus "social" que le curé de Rennes le Chateau ? Des "Anges Gardiens" y veillaient<br /> plus ,surtout pour "les enfants de St Vincent" !!!.....<br /> Là, permettez moi de sourire à mon tour....<br /> et même si on a pas suivi les rites pontificaux ou autres rituels , c'était une grande fête,donc cette photo a bien été prise lors de la bénédiction de l'évêque.<br /> Toute la "région" était présente à la fête, et surtout les curés. Ils allaient pas rater une occasion pareille !!!<br /> Occasion qui permit par la même occasion de faire faire la communion de tous les enfants des paroisses environnantes.<br /> Question de démographie !!!! à Rennes le Chateau, ils n'étaient vraiment pas nombreux alors je ne parle même pas du nombre d'enfants sur la paroisse !! Il suffit de voir dans les archives de la<br /> Mairie qu'en 200 ans il y eut que....5 mariages à Rennes le Chateau entre le XVII et la fin du XIX siècles !!! Alors une confrérie pour quoi faire ??? avec même pas 100 habitants (rien que pour<br /> RLC) ....et pas de touristes au fin fond du Razes !!!! C'est sans doute trop simple comme explication ?!!!<br /> Amicalement...<br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> Chère amie,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Soyons précis. J’ai donné la référence des cérémonies épiscopales de Vavasseur de 1904 en qualité de TROISIEME EDITION alors que la première édition date de 1832.<br /> <br /> <br /> Je dois préciser que le cérémoniaire de Nicolas Pavillon fut interdit par le pape. De ce fait le rituel romain fut exigé et donc cinq prêtres pour une messe épiscopale (messe<br /> gallicane) n’était pas de mise dans une aussi petite église que celle de Rennes le château a moins… de se marcher sur les pieds !<br /> <br /> <br /> Certes, le gallicanisme a perduré un peu après 1789, mais dès le début du XIXe siècle le cérémoniaire fut romain.<br /> <br /> <br /> J’ai sous les yeux le rituel romain du pape Paul V de 1712 qui est à l’usage du diocèse de Toulouse et de ceux de la province du Languedoc par Simon de Payronnet Curé de l’église Notre-Dame du<br /> Taur, édité chez Carannovi libraire juré de l’Université.<br /> <br /> <br /> Déjà donc, bien avant la Révolution à l’époque de l’abbé Bigou, le rite romain était en vigueur à RLC.<br /> <br /> <br /> Je laisse à votre interprétation la confrérie de prêtre, partageant une même connaissance. relevez cependant qu’ils sont autour d’un livre dont il serait trop facile de croire à la bible en<br /> voyant la posture et le petit sourire entendu de Saunière.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J’ai peu de temps à consacrer à des polémiques, aussi passionnantes. Ne m’en veillez pas de n’avoir pas approfondi le sujet du gallicanisme (et non du Jansénisme) de Nicolas Pavillon. Par<br /> ailleurs vous me voyez contraint par ce manque chronique de temps de ne plus donner suite à vos passionnantes interrogations.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Amicalement.<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Pour la "fraternité des curés" c'est à revoir....la photo a été prise lors de la venue de l'évêque à Rennes le chateau pour bénir l'église rénovée.Ce fut aussi le jour de la première communion de<br /> quelque petit Castellerennais....l'Evêque devant faire la messe, la liturgie ordonne que ce dernier soit assisté par 5 prêtres. Normal il s'agit là d'un grand moment liturgique, selon le "Rituel du<br /> Diocèse d'Alet" de Monseigneur Pavillon....Il existe une photo prise avec les jeunes communiants près la Vierge qui se trouve dans le jardin, on y voit dessus le frère de Béranger Saunière.....Ce<br /> jour là fut un jour mémorable, et il y avait un photographe....donc rien à voir avec une quelconque "confrérie"....mais il s'agit tout simplement d'un moment festif, comme pourrait l'être un<br /> mariage ou comme ici d'une bénédiction solennelle ....pas de quoi crier au mystère !!!!<br /> Amicalement<br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> Bonjour Jasmina,<br /> <br /> <br /> Je comprend votre attitude de ne pas accepter l'existence d'une fraternité de curés.<br /> <br /> <br /> Vos affirmations, avec des preuves fragiles, m'ont interpellé. J'ai donc étudié la question à propos des assistants du pontife. Vous me dites que l'évêque doit être assisté par cinq prêtres pour<br /> dire la messe.<br /> <br /> <br /> J'ai sous les yeux la troisième édition de "Les fonctions Pontificales selon le rit romain" du père Vavasseur (1904). Vavasseur est un grand liturgiste dont les ouvrages firent autorité au XIXe<br /> siècle jusqu'au milieu du XXe.<br /> <br /> <br /> Les 5 prêtres ne sont nécessaires qu'à la cathédrale (tome I, p.7 à 9). En hors de sa cathédrale dans un église du diocèse (p 119) seuls deux prêtres sont indispensables, soit le premier et le<br /> second chapelain.<br /> <br /> <br /> Sayons réaliste, cinq prêtres pour servir la messe dans une église aussi petite est pratiquement impossible.<br /> <br /> <br /> Dans la photo des prêtres en souvenir de la célébration épiscopale je ne vois pas c que vient faire un livre tenu avec autant d'attetion, et avec un petit sourire, Béranger Saunière.<br /> <br /> <br /> QU'il soit nécessaire d'éviter les interprétations abusives et de voir des mystères partout, c'est normal, mais il ne faut pas non plus voir des exagérations partout.<br /> <br /> <br /> La dimension alchimique est aussi incontestable.<br /> <br /> <br /> Amicalement.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Merci M. Gineste pour votre réponse,<br /> <br /> Je n'ai jamais refusé à quelqu'un qui me le demande une photo où un texte.<br /> Une précision encore à propos des étoiles mariales entourant l'ancre sur la robe de Marie : ces étoiles sont au nombre de cinq et non de quatre, on peut d'ailleurs les compter sur ma photo.<br /> Le 5 pouvant être associé à Marie (les 5 lettres de Marie, le mois de Mai...) mais aussi à une certaine quintessence !!<br /> Bonne journée<br /> <br /> <br />
Répondre
H
<br /> <br /> Merci monsieur Attard pour votre réponse bienveillante.<br /> <br /> Je n'ai pas réussi à trouver cinq étoile car j'imaginais<br /> que cela aurait été trop beau... et ça l'est !<br /> Un autre merci pour cette remarque qui confirme la<br /> dimension initiatique de la "chapelle".<br /> Je vais réviser ma copie.<br /> Oui, vous avez bien vu en ce qui concerne la quintessence.<br /> <br /> Bonne journée.<br /> <br /> L. G.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Une autre précision la photo attribuée à M. Douzet m'appartient et la paternité de l'observation de cette ancre sur la tunique de la vierge aussi, ainsi d'ailleurs que toutes les interprétations<br /> alchimiques.<br /> On trouve tout cela ici : http://www.reinedumidi.com/rdm/brenac3.htm<br /> <br /> Je n'ai jamais reçu de vous la moindre demande de publication de mes photos ce que j'aurais volontiers accepté d'ailleurs.<br /> <br /> Ayant, dans ma vie active, été chercheur, j' ai appris qu'il fallait toujours citer ses sources. C'eut été la moindre des choses d'ajouter une ou deux lignes en ce sens dans vos références.<br /> Même si je comprends que vos conférences vous préoccupent plus que mes états d'âme, une réponse à ce courriel me semble utile.<br /> A vous de juger.<br /> <br /> <br />
Répondre
H
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Vous avez totalement raison et je m'excuse de mes négligeance dans la citation de mes références. Croyez cependant que je n'ai jamais eu l'intention de m'approprier vos créations<br /> <br /> <br /> dont j'apprécie particulièrement l'iconographie.<br /> <br /> <br /> Sur le plan textuel j'ai cru, en toute bonne foi, que l'originalité de mes interprétations ne nécessitais pas de références.<br /> <br /> <br /> Je vais faire des lien avec vous articles.<br /> <br /> <br /> Encore une foi, je suis désolé de mon manquement à votre égard.<br /> <br /> <br /> Bien à vous.<br /> <br /> <br /> P.S. Acceptez-vous ma demande d'utiliser votre iconographie ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Toujours un travail riche, malgré qqs coups de griffes d'humeur, sommes toutes rien que compréhensibles...<br /> Mais je veux saluer un fait tellement galvaudé de nos jours, le fait de citer ses sources !<br /> Il est devenu habituel d'énoncer des phrases, voir des textes entiers<br /> comme si ils étaient personnels.<br /> Merci d'avoir cité notre ami André DOUZET, chercheur sincère depuis bientôt un demi siècle sur la région de Reine le Château.<br /> <br /> <br />
Répondre
H
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Merci pour votre intérêt... Les coups de griffes me semblent nécessaires non pas pour ceux qui les recoivent mais pour ceux qui patissent de l'inconséquences de nombreux "spirituels". Il est vrai<br /> que ma propre histoire de chercheur spiritualiste trompé, roulé dans la farine, y est pour quelque chose.<br /> <br /> <br /> En ce qui concerne André,je me contente d'être, depuis 1962, le plus honnête possible sans cela inutile d'entreprendre une voie initiatique et encore moins de s'intéresser à l'alchimie !<br /> Cependant mes interprétations restent totalement différentes de celles d'André.<br /> <br /> <br /> Bien à vous.<br /> <br /> <br /> <br />

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  • : Alchimie, cabale
  • : Il s'agit ici d'Initiation christique, de lien entre le christianisme initiatique ancien et les différents courants de la mystique permettant une fructueuse transformation de la pensée(métanoïa) pratiquée par les alchimistes. Des sujets divers sont abordés : Spiritualité, initiation, alchimie, cabale, mythologie, symbolisme...
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