e vous ai dit parfois que je ne vous cachais rien. Voici donc une critique virulente de mon dernier livre Les secrets
alchimiques de Montpellier. Vous avez le texte entier ci-dessous. J’ai répondu à l’auteur monsieur Charles Beaurepaire, ce qui vous permettra de mieux me connaître et de juger si vous
devez ou non continuer à fréquenter mon blog.
J’ai découpé cet article en plusieurs parties plus ou moins longues. À la suite de chacune d’elles je réponds.
Voici, dans un premier temps, le texte entier rédigé par Charles Beaupere, le dimanche 24 janvier 2010 à
10h21 :
Léon Gineste a publié il y a quelques mois : Les secrets alchimiques de Montpellier, Éditions Fortuna. La présentation de l'auteur sur la quatrième de couverture
s¹énonce ainsi : "docteur en sciences humaines, maître es sciences et professeur de théologie gallicane à The International Universty (Californie), il fut formé pendant dix ans par l'un des plus
prestigieux maîtres du XXè siècle ". De toutes ces assertions, si la référence à la théologie gallicane pouvait laisser supposer une approche tirée des théories de Bossuet et des jansénistes,
la dernière relative à une alchimie contemporaine laissait franchement perplexe. Allait-on rencontrer un de ces innombrables disciples de Fulcanelli et Canseliet ? Las, la déconvenue
allait au delà de nos plus sombres pressentiments.
Deux envois : l¹un aux lecteurs, l¹autre aux touristes ! ouvrent la lecture de ce copieux ouvrage de plus de 400 pages. L¹auteur se présente d¹emblée soucieux de la problématique de
l¹homme moderne :
La composition de cet ouvrage nous a confrontés à deux options: le texte serait ou bien rédigé pour satisfaire les personnes pressées ou alors destiné aux doctes et à ceux qui veulent approfondir
l'alchimie et les symboles architecturaux. Chacun des procédés a son intérêt et son public, mais il fallait choisir une orientation susceptible de satisfaire le plus grand nombre sans
défigurer pour autant l'art d'Hermès. Nous avons préféré rédiger un livre traitant aussi bien le fond du sujet - sans nous embarrasser pour autant d'une complexité légendaire en ce domaine -
que la dimension touristique rapidement compulsée par les non initiés.
Cette dimension touristique s¹illustre malheureusement par de très mauvaises reproductions en noir et blanc des principaux monuments
de la ville de Montpellier que l¹auteur décrit avec une phraséologie alchimique qui n¹appartient qu¹à lui. L¹alchimie dont nous entretient doctement Léon Gineste n¹est en fait que la référence
aux bizarres manipulations métallurgiques du maître dont il se recommande au bout de quelques pages : Monseigneur Caro. Il s¹agit de Roger Caro, pseudo-alchimiste contemporain, radiesthésiste
et Patriarche-impérator des Frères Ainés de la Rose-Croix (F.A.R+C) société dont nul n¹avait jamais entendu parler auparavant, il fut également le fondateur et le patriarche-archevêque de
l¹Eglise universelle de la Nouvelle Alliance.
C¹est le lieu de rappeler une des plus anciennes et des plus concises définition de l¹alchimie : elle est la science dont le but est d'arracher l'accident qui a perverti la matière en en faussant
la pureté naturelle dont Allah l'avait dotée on la doit à l'émir égyptien Aydamur Jildaki (XIVè siècle. Ce que notre auteur appelle voie du cinabre - le cinabre étant le nom commun du sulfure
de mercure - vient de son interprétation matérialiste de l¹unique matière première que les achimistes prétent à l¹élaboration des métaux dans le sein de la terre et qu¹ils appellent : mercure, la
semence fertilisante de tous les métaux.
Dans cet ouvrage foisonnant on trouve : une évocation de la première Église des gaules mentionnée dans la Bible, mais c'est selon lui une erreur de s'imaginer qu'il s'agit de la Galatie
orientale ! Des considérations paranoïaques sur la science officielle, une initiation à la langue des oiseaux, mais aussi une démonstration délirante de la constitution d'une école alchimique
à Montpellier par les juifs et les tziganes principalement.
Le plus désopilant est sa vision de la fameuse langue des oiseaux utilisée, selon lui, par les alchimistes. Le premier a avoir
introduit ce concept c¹est Fulcanelli dans des ouvrages célèbres publiés au début du vingtième siècle : Le Mystère des cathédrales et les Demeures Philosophales. Il s¹inspirait des "Matériaux
Cryptographiques" de Grasset d'Orcet (1828 - 1900), archéologue et mythologue français, créateur d¹une cabale phonétique basée sur l¹assonance, les anagrammes et les jeux de mots et
calambours pour déchiffrer les vestiges du passé. Cyrano de Bergerac que l¹on fait passer dans les milieux ³ésotéristes² comme un adepte de l¹alchimie avait djà décrit dans son ouvrage : Les
Etats et empires du soleil sa rencontre avec un oiseau merveilleux qui lui parlait en chantant et qui citait des poètes ayant réussi à parler la langue des oiseaux tel Apollonius de
Tyane.
L¹auteur mélange ce concept avec celui de langue des chevaux, le cheval désignant cette cabale : ... la perdrix grise, la plus commune, porte sur la poitrine une tache sombre en forme de fer à
cheval. La perdrix représente la rencontre entre la langue du cheval et celle des oiseaux. Cabalistiquement la perdrix est un corps double (pair) qui tourne (drill).
Citons d¹autres savoureux exemples extraits de son Glossaire alchimique :
GRENOUILLE : Outre le feu lévogyre, elle représente la granulation enrobée de vase verte. Son cri printanier signale le moment où l'alchimiste doit entrer au laboratoire. Sa présence dans
le bénitier de l'église Saint Roch signifie qu'il faut baigner la granulation avec du sel liquide. "
LANGUE OUVERTE : Synonyme de langue verte.
LATIN : Sel médium. Latin étant l'anagramme de liant.
LICORNE : C'est lire cornu et aussi le corps mis à nu ou débarrassé de ses impuretés par une pulvérisation avant de l'introduire dans la cornue pour une distillation sans l'aide du feu. La
partie chevaline du quadrupède est en rapport avec les quatre éléments qui font progresser le Grand OEuvre, et avec la dimension cabalistique qui permet au cerveau de s'ouvrir et d'établir une
joncfion avec d'autres espaces.
LYRE : Instrument de musique qui conseille de lire la sonorité des mots. Il correspond aussi à la constellation du même nom dont l'étoile principale est Véga. L'ire est la colère en
rapport étroit avec le feu de nature et la bioénergie.
RAT : Si le rat est l'anagramme de l'art, le "raton" est "l'orant".
Nous concluerons notre examen de ce livre particulièrement indigeste en présentant aux lecteurs un extrait qui nous apparaît résumer la pensée de l¹auteur :
De l'Inde, berceau du Bouddhisme et Taoïsme et donc de l'alchimie du cinabre, migrèrent avec leur savoir - au IVe siècle - les tribus d'Indous, du nord-ouest du
pays, essentiellement les Manouches, détenteurs des lois de la création ou lois de Manou. Ils choisirent, comme lieu de ralliement, Sainte-Marie de la Mer, endroit sanctifié par eux où fut
fondée, au premier siècle par les Saintes-Maries - disciples du Christ - et certains Apôtres, l'Église chrétienne mystique la plus ancienne (établie avant celle de Rome) ou Église Gallicane.
Rappelons que la fille aînée de l'Église (1) avait un rituel structuré, pour une pertinente raison, avec des textes alchimiques d'Alexandrie. C'est cette même raison qui conduisit le Baron de
Tchoudy, bien connu dans certains milieux de la Franc Maçonnerie, à écrire - en 1769 - un rite Maçonnique Alchimique réservé à l'élite des hauts grades.
Plus tard, la présence de l'alchimie à Montpellier ne pouvait que s'accentuer par les multiples voyages à Alexandrie et dans les ports orientaux des galées de Jacques Coeur rétablissant un
puissant lien entre le savoir de son époque et les cultures orientales.
Enfin s'établit une relation entre l'école d'alchimie de Montpellier et le trésor de Rennes le Château, ce qui inscrit la ville au coeur de l'un des plus grands mystères de l'Europe.
Les nombreux alchimistes réputés qui fréquentèrent l'université diffusèrent leurs connaissances dans tout le pays et ailleurs. Le message architectural témoigne du bouillonnement culturel en
hermétisme qui caractérisait la ville et en fit un véritable creuset des connaissances ancestrales et aussi une capitale de l'alchimie, à l'instar d'Alexandrie, Saint-Jacques-de-Compostelle,
Tolède ou Prague. (page : 107)
le nom de « Fille aînée de l'Église » est celui de l'ancienne Église de France ou Gallicane. L'Église actuelle est l'Église romaine « d'occupation » et n'est donc pas la fille aînée de l'Église
».
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ous comprendrez sans peine que le « délirant paranoïde » que je suis, qui fut formé par un « pseudo alchimiste » ne peut laisser les choses en
l’état. Ce monsieur dépourvu de tout urbanisme, se laisse aller à un verbiage facile et méprisant qui remplace bien souvent toute critique intelligente étayée par des observations judicieuses. Ce
« docteur Watson », comme je l’appelle parfois, est mal informé et se trompe quand, par exemple, il affirme que personne n’a entendu parler des Frères Aînés de la Rose+Croix (dont le
rôle unique était la transmission de l’alchimie), alors que l’on en parle dans la littérature depuis 37 ans, y compris dans un best-seller ! Par ailleurs sa culture sur l’histoire de
l’Église est très succincte quand il confond Jansénisme et gallicanisme et de plus ignore le gallicanisme ancien de l’époque romane, qu’il ramène aux propositions de Bossuet ! Évidemment il
ne connaît que ça, pas même l’esprit de la Pragmatique Sanction de Bourges, sous Charles VII, d’où est issu le gallicanisme dont il parles.
La critique de mon livre provient d’un incompétent qui possède une culture superficielle issue de plagia sur Internet, comme sa citation d’une définition de
l’alchimie.
Son seul but est de démolir sabre au clair en jouant au branché. Ses critiques exaltées sont donc à prendre avec des pincettes. Je vais le montrer afin que le
lecteur ne soit pas abusé. Je reprends donc cet écrit par parties à la suite desquelles je joins une réponse.
Je vais répéter ce que je dis souvent : Je ne m’imagine pas être le dépositaire de la vérité, je parle seulement de ce que j’ai compris ou cru comprendre.
C’est le cas tout au long de ce livre. Tout alchimiste sait que tes erreur disparaît lorsque l’Adepte s’en va les yeux ouverts. L’essentiel est d’être vrai en faisant de son mieux. C’est mon cas
tout au long de ce livre et même tout au long de ma vie.
À vous de juger.
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Charles Beaupere :
« Léon Gineste a publié il y a quelques mois : Les secrets alchimiques de Montpellier, Éditions Fortuna. La présentation de l'auteur sur la quatrième de
couverture s¹énonce ainsi : "docteur en sciences humaines, maître es sciences et professeur de théologie gallicane à The International Universty (Californie), il fut formé pendant dix ans par
l'un des plus prestigieux maîtres du XXè siècle ". De toutes ces assertions, si la référence à la théologie gallicane pouvait laisser supposer une approche tirée des théories de Bossuet et des
jansénistes, la dernière relative à une alchimie contemporaine laissait franchement perplexe. Allait-on rencontrer un de ces innombrables disciples de Fulcanelli et Canseliet ? Las, la
déconvenue allait au-delà de nos plus sombres pressentiments. »
Réponse :
De la brièveté de ma présentation, en quatrième de couverture, Monsieur de Beaurepère élabore séance tenante des suppositions sur mon alchimie. Je vous assure que
je reste la bouche en oviducte face à cet hallali sans préambule pour me faire la peau !
L’expression « de toutes ces assertions » laisse planer un doute sur la véracité de mes diplômes. Avant de dire une pareille chose l’honnêteté de
sa part aurait nécessité de téléphoner au service administratif de l’Université des sciences et techniques du Languedoc de Montpellier et à celui de l’Université Paul Valéry de la même
ville.
Si je suis votre raisonnement, cher Watson (c’est un nom qui vous va bien !) heureusement que je n’ai pas signalé que je fut un jour charpentier, vous auriez
pu en conclure que mon alchimie est absurde car elle provient d’un morceau de bois ! Quand on lâche les chiens trop vite ils peuvent vous mordre le derrière ! Et bien, cher docteur,
vous êtes étonnant car de mon bref cursus, – qui plus est en quatrième de couverture ! – vous tirez des conclusions qui dépassent toute imagination. Ho là là, qu’est-ce que vous êtes pressé
de me démolir !
Oui, je suis un enseignant francophone de la théologie gallicane ancienne dans une université américaine où je prends connaissance des thèses de doctorat pour juger
de leur valeur. Ma thèse personnelle avait pour titre « Le conclave d’Alexandre VII ». Quel rapport avec l’alchimie ? C’est vous qui tentez de le faire !
Un dernier point à ce propos pour les vétilleux, je tiens à votre disposition le parchemin faisant foi de mon titre de professeur de théologie délivré en Californie
(USA) le 20 avril 1990.
Puisque le gallicanisme vous titille, que c’est votre cheval de bataille, enfourchons-le.
Vous faites un clafouti en mélangeant gallicanisme et jansénisme, ce qui est totalement différent, même s'il y eut des gallicans jansénistes. Le Jansénisme prônait
une rigueur de vie monastique basée sur les écrits de St Augustin, et donc d'ordre théologique, alors que le Gallicanisme moderne est d'ordre politique. Il prônait un régionalisme accentué
(chaque région célébrait un rituel adapté à son terroir) et essentiellement l’indépendance de l’Église de France par rapport au Vatican au point de placer le concile au-dessus du pape ! Où
est la similitude entre jansénisme et gallicanisme moderne ?
Mais si vous aviez voulu faire une jonction entre gallicanisme moderne et alchimie de Montpellier vous auriez pu vous référer à l’alchimiste Don Belin, évêque du
Belley et prélat gallican ! Cet évêque qui fut nommé par Louis XIV fut membre de l’école d’alchimie des ducs de Nevers. Il est l’auteur d’une apologie du Grand Œuvre dont le texte fut
repris intégralement, dans l’ouvrage "La philosophie céleste", écrit en 1803 par Louis Grassot médecin alchimiste de l’université de Montpellier. En réalité Grassot ne fut pas médecin de cette
université. Alors, pourquoi affirmer ce titre si ce n’est pour dire sa filiation avec Dom Belin et son appartenance à l’école d’alchimie de la Faculté de médecine ?
Par ailleurs vous ignorez que le gallicanisme ancien dont je parle dans mon livre et pour lequel j’ai mon titre d’enseignant, c’est celui qui correspond
chronologiquement à l’architecture romane, époque où l’Église Orientale et Occidentale vivaient sous le même toit. Elle prit fin en 1054 lors de la séparation entre les deux Églises.
Il n’y a rien d’alchimique dans les propositions de Bossuet, dans lesquelles vous cherchez les probables prémisses de mon alchimie, et ne les trouvant pas
(en ignorant Mgr Dom Belin et le docteur Louis Grassot) vous en concluez que l’alchimie que je pratique alimente vos « plus sombres pressentiments » ! C’est assez misérable comme
documentation.
Vous dites que je fais une « dernière assertion relative à une alchimie contemporaine qui vous laisse franchement perplexes »
Vous parlez de mon enseignement initial auprès de Roger Caro, c’est ça l’assertion à une alchimie contemporaine qui vous rend perplexe ? En d’autres termes
vous m’auriez pardonné si j’avais été l’élève de Fulcanelli ou de Canseliet, mais en dehors de cet enseignement que vous jugez (apparemment) comme le seul sérieux, point de crédibilité ?
Qu’est-ce qui vous dit que mon alchimie n’a pas de rapport avec cette école ? Posez la question aux adeptes intelligents et éclairés, qui m’ont lu sérieusement. L’avez-vous
fait ?
Pourriez-vous vous interroger un instant sur le sens de mon invitation à la cérémonie du 28 novembre 2009 rendant hommage à Eugène Canseliet ? Croyez-vous que
les organisateurs auraient pris le risque de me laisser venir leur raconter des balivernes et manifester une alchimie marécageuse avec mon « alchimie contemporaine qui vous laisse
franchement perplexe » et croyez vous que je soit assez obtus (ou paranoïde selon vos termes expéditifs) pour raconter des salades et injurier la mémoire de ce grand adepte en présence
de sa fille et de sa petite fille ? Convenez que mon alchimie douteuse ne l’est pas puisqu’elle vaut une conférence de ma part en présence des amis d’Eugène Canseliet que j’ai en haute
estime.
Votre perspicacité à vouloir trouver des bêtises là où il n’y en a pas est admirable. M’auriez-vous pris en grippe comme un instituteur tendancieux vis-à-vis d’un
de ses élève qu’il a dans le nez ?
Et vous poursuivez sur le même registre après avoir mis en chantier l’œuvre de démolition de mon alchimie abhorrée. La principale statue à mettre bas est dictée par
la suite logique de ce que vous tirez en pressurant mon bref cursus : abattre Roger Caro.
Selon votre méthode vous interprétez la quatrième de couverture jusqu’aux limites de l’inconvenant, et cherchez à lui faire dire ce qu’il ne dit pas
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Charles Beaupere :
« l¹auteur décrit (les symboles architecturaux) avec une phraséologie alchimique qui n¹appartient qu¹à lui. »
Réponse :
La phraséologie alchimique que j’emploie n’appartient qu’à moi ? Il suffit d’avoir quelque verni en cabale pour la comprendre et de compulser les livres
d’Eugène Canseliet et le dictionnaire alchimique de Don Pernéty pour découvrir que je ne suis pas l’inventeur de cette phraséologie. Évidemment, pour le savoir il faut avoir lu ces auteurs et
surtout savoir abandonner son rationalisme pour accéder au surrationnel. Pour saisir cela référez-vous aux neurosciences ou à mon livre « Holoscopie de la spiritualité
occidentale ».
Que je sache, le sel, le soufre et le mercure ne sont pas de mon invention, pas plus que la manière de les accommoder ainsi que la succession des couleurs et le
solve et coagula. Vous jugez ma phraséologie défectueuse ? Soit, mais donnez-moi alors un exemple de celle qui ne l’est pas. Où est la référence en la matière ? Quel alchimiste parle
bien selon vous ? De cette accusation il découle que vous avez une sainte horreur de l’alchimie… spirituelle, d’où qu’elle vienne. La tonalité désobligeante de votre article en est la
démonstration.
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Charles Beaupere :
« Roger Caro, pseudo-alchimiste contemporain, radiesthésiste et Patriarche-impérator des Frères Ainés de la Rose-Croix (F.A.R+C) société dont nul n¹avait
jamais entendu parler auparavant, il fut également le fondateur et le patriarche-archevêque de l¹Eglise universelle de la Nouvelle Allliance. »
« L¹alchimie dont nous entretient doctement Léon Gineste n¹est en fait que la référence aux bizarres manipulations métallurgiques du maître dont il se
recommande au bout de quelques pages : Monseigneur Caro. »
Réponse :
La manière de présenter Roger Caro fait fi de l’histoire de chaque individu. C’est comme si l’on disait d’un charpentier (que j’ai été) qui devient docteur après
des études de biologie et de télédétection à l’Université qu’il est en réalité un bizarre charpentier biologiste en mettant en doute sa compétence qui lui a demandé plus de dix ans d’études dont
certaines très pénibles en autodidacte !
Ainsi Roger Caro s’intéressa à la radiesthésie dans sa jeunesse (années 50, puis l’a abandonnée) avant de devenir alchimiste puis, plus tard encore, consacré évêque
afin d’assumer la dimension spirituelle de l’alchimie pour la relier au Christ historique à travers la table de succession apostolique.
Notre journaliste expert en alchimie tend donc à nous montrer le pseudo alchimiste de pacotille Roger Caro comme tenant un pendule dans une main et un goupillon
dans l’autre. Il ne manque plus qu’un bon coup de rouge dans le nez (chacun a sa manière de comprendre l’œuvre au rouge !) et une mitre posée de travers sur sa tête pour achever le tableau
d’un vieux fou sérieusement déglingué taquinant une cornue sans savoir ce qu’il fabrique…
Quelle surprise de découvrir que le docteur es lettre Serge Hutin, auteur de nombreux ouvrages dont le Que-sais-je ? sur l’Alchimie se réfère à Roger
Caro dans son histoire de l’alchimie ou il lui consacre deux pages en couleur reproduisant les photos de son Grand Œuvre au laboratoire.
Par ailleurs, un ouvrage collectif paru en 1999 intitulé « Ces Hommes qui ont fait l’alchimie du XXe Siècle » dans
lequel un chapitre est consacré à chacun des adeptes suivants : Fulcanelli, Eugène Canseliet, Louis Cattiaux, Emmanuel D Hoogvorst, José Gifreda, Henri Coton-Alvart, Henri La
Croix-Haute, Roger Caro, Alphonse Jobert, Pierre Dujols De
Valois...
Un individu qui fait de « bizarres manipulations » placé parmi les grands du XXe siècle, ça fait désordre. Qu’est-ce
qu’il peut y avoir comme auteurs incompétents de nos jours ! Impossibles de se fier aux spécialistes qui nous roulent dans la farine. Entre nous je suis persuadé que Serge Hutin est un
ignorant et menteur et que le collectif qui écrivit « Ces hommes qui on fait l’alchimie du XXe siècle » sont une bande de canaille. Heureusement que nous avons des
journalistes consciencieux et hypercompétants, comme monsieur Charles Beaurepere alias docteur Watson, pour rétablir la vérité.
Comment se fait-il qu’un pseudo alchimiste aux « bizarres manipulations metallurgiques », autrement dit Roger Caro, puisse être confondu,
par un spécialiste de la question, avec un alchimiste véritable ? :
« Eugène Canseliet, nous dit encore Serge Hutin, n’est pas le seul alchimiste aujourd’hui actif. Pour ne citer que la France, il est d’autres artistes actuels.
Par exemple Roger Caro. »
Je demanderais à notre journaliste qui catalogue de bizarres les manipulations de Roger Caro, ce qu’il entend par manipulations orthodoxes et donc sérieuses. Je
présume que ses connaissances en alchimie doivent êtres suffisamment avancés pour lui permettre un pareil jugement. J’attends donc qu’il m’explique précisément ce qu’il entend par l’orthodoxie
des manipulations alchimiques. Il est temps, face à de pareilles opinions, de se pencher sérieusement sur les faits qui sont à l’origine d’un tel jugement. S’il n’y en a pas, cela a un nom dans
l’arsenal juridique.
Les Frères aînés de la Rose+croix « nul n’en à entendu parler » avant mon livre ?
Il vaudrait mieux dire que tout le monde en a entendu parler sauf Charles Beaupere puisque Umberto Ecco les cite et donne même leur adresse postale dans son best-seller Le
pendule de Foucault. Ce livre à grand succès ne fut pas publié en 2009 ou 2010, après l’édition de mon livre, mais en 1988 ! La même année fut publiée par les éditions Albin Michel un
livre extrêmement documenté intitulé « Alchimie » ou la très sérieuse bibliographie constitue un chapitre de l’ouvrage où les livres de Roger Caro sont présentés et donc ceux qui
concernent les Frères Aines de la Rose Croix que chacun pouvait acheter s’il le souhaitait.
Plus ancien encore (1973), le livre de Jacques Sadoul intitulé « Le grand art de l’alchimie » signale les frères aînés de la Rose+Croix. Cet ouvrage ayant
eu un succès suffisant pour qu’il soit réédité la même année dans la collection de poche « j’ai lu ». Les Frères Aînés de la Rose+Croix (dont l’association fut déclarée à la Préfecture
du Var) est même cité par les spécialistes de Rennes le Château tel Franck Marie en son livre « Rennes le Château étude critique » (1978) et la même année dans la réédition du livre de
l’Abbé Boudet : La vraie langue celtique et le Cromleck de Rennes-les-Bains. aux éditions Belfond.
Cher monsieur, votre « nul n’en a entendu parler » est déconcertant. Permettez-moi de considérer ces quelques mots comme une information
suffisamment défectueuse pour être qualifiée de désinformation et même d’acharnement destructeur puisque cela fait 37 ans que le public est au courant sauf vous. Je suis obligé de m’interroger
sur le but recherché par de telles affirmations dénuées de références. Mont livre est pour vous insupportable surtout dans sa dimension spirituelle dont vous êtes en complète disharmonie. Cher
monsieur, vous démontrez, à votre corps défendant, que l’enfer n’est pas pavé que de bonnes intentions.
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Charles Beaupere :
C¹est le lieu de rappeler une des plus anciennes et des plus concises définitions de l¹alchimie : elle est la science dont le but est d'arracher l'accident qui a
perverti la matière en en faussant la pureté naturelle dont Allah l'avait dotée on la doit à l'émir égyptien Aydamur Jildaki (XIVè siècle.
Réponse
Ho là là le docte érudit qui a pompé sa référence sur internet (j’ai fais la recherche en tapant sur google : « définition de l’alchimie » !).
J’ai pris l’habitude de ce genre d’investigaétions depuis que les thésards paresseux cherchent des chemins de traverse.
Disons en passant que je ne dis pas autre chose que ce que raconte l’émir Aydamur Jildaki ! Cette phrase, – très restrictive à l’image du matérialisme de
certains courants de l’Islam,– aurait pu figurer en bonne place dans mon livre sans pour cela définir l’alchimie, loin de là ! C’est à se demander ce que vous me reprochez ! Je voudrais
tout de même vous signaler que la définition de cet art n’a pas attendu le Moyen age pour être élaborée puisque l’alchimie musulmane provient de celle des Grecs d’Alexandrie. L’Islam ne date que
de 632 de notre hère (année de la mort de Mahomet) alors que « Physica » (Physique), le premier traité d’alchimie grecque date de 200 avant Jésus-christ. Il fut écrit dans la ville de
Mendès par Bolos démocritos (le pseudo Démocrite).
Les alchimistes grecs donneront une définition de l’alchimie beaucoup plus élevée que celle que vous citez, en voici un résumé :
« Les alchimistes grecs d’Alexandrie, nous dit Serge Hutin, s’accordaient dans leur quête fondamentale :
« les exercices spirituels, les rites d’illumination se trouvaient liés (on remarquera toujours ce double caractère de l’alchimie traditionnelle, tout au long
des siècles) à une pratique persévérante des procédés matériels visant à la réussite du Grand Œuvre : calcination, sublimation, fusion, cristallisation, distillation ; autant de
processus matériels, mais en correspondance analogique avec le processus spirituel. »
En lisant votre citation on comprend pourquoi vous avez une telle attitude dépourvue de compréhension face à mon livre : Vous ne considérez pas la
dimension spirituelle de l’alchimie, mais uniquement la perception de la matière ce qui traduit bien votre attitude. Avec votre citation, vous comptez effacer tout ce que je dis sur
l’alchimie pour la ramener à « l’arrachage d’un accident matériel ». Je suis sûr que les alchimistes du monde entier douteront de la pertinence matérielle de ce concept très
restreint qui ne donne aucune directive pour parvenir à la divinisation et n’en parle même pas. Car l’alchimie est la recherche de l’absolu si bien illustré par l’épitaphe d’André Breton :
« Je cherche l’or du temps »…
Charles Beaupere :
Ce que notre auteur appelle voie du cinabre - le cinabre étant le nom commun du sulfure de mercure - vient de son interprétation matérialiste de l¹unique matière
première que les achimistes prétent à l¹élaboration des métaux dans le sein de la terre et qu¹ils appellent : mercure, la semence fertilisante de tous les métaux.
Réponse :
Qu’est-ce que vous êtes savant ! Vous parlez en « alchimiste » érudit cher docteur Watson. Comme je suis
un tantinet polisson, je vais avoir l’outrecuidance de vous conseiller une lecture.
Référez-vous au livre : « Ces Hommes Qui ont fait L’Alchimie Du XXe
Siècle » et la vous apprendrez que la voie du cinabre n’est autre que la voie humide par laquelle tout alchimiste doit commencer. Par ailleurs, vous confondez le cinabre (semence fertilisant tous les métaux), avec le sel qui est
appelé parfois mercure animé ou mercure étoilé.
Libre à vous d’interpréter autrement mais de grâce ne devenez pas intégriste en cherchant à imposer aux lecteurs votre conception de
l’alchimie que vous considérez comme véritable. En toute circonstance les détenteurs de la vérité sont dangereux et sectaires. Autant dans mes articles que dans mon livre que vous critiquez, j’ai
toujours admis que je pouvais me tromper tant que je n’avais pas atteint un éveil dont vous ignorez l’existence – sinon l’idée ne vous aurait pas effleurée d’écrire un pareil article – et qui est
le substrat de l’alchimie.
Observez que je parle de ce que j’ai compris ou cru comprendre… Comment raisonner autrement dans notre monde relatif ? En alchimie je n’ai jamais cherché à me dresser contre quiconque sauf contre les mauvais
coucheurs.
Cher docte « alchimiste » nous ne partageons pas la même philosophie, et je comprends votre déplaisir à me lire.
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Charles Beaupere :
Dans cet ouvrage foisonnant on trouve : une évocation de la première Église des gaules
mentionnée dans la Bible, mais c'est selon lui une erreur de s'imaginer qu'il s'agit de la Galatie orientale ! Des considérations paranoïaques sur la
science officielle, une initiation à la langue des oiseaux, mais aussi une démonstration délirante de la constitution d'une école alchimique à Montpellier par les juifs et les tziganes
principalement.
Réponse
Je n’ai jamais parlé de la première Église des Gaules orientale mentionnée dans la Bible mais de l’Église des Gaules, qui existait avant
celle de Rome. C’est celle de Sainte Marie-Madeleine, de St Lazare, St Maximin, st Paul Serge, etc, qui furent les premiers à évangéliser la Gaule.
Dans mon livre je précise qu’il ne faut pas la confondre avec celle de la Galatie Orientale. Décidément vous me cherchez des
poux !
Pour l’école d’alchimie de Montpellier je vous renvoie à ce que j’ai dit précédemment à propos Du Docteur Louis Grassot.
« Des considérations paranoïdes sur la science officielle. »
Ben voyons, ne nous crevons pas les méninges, après tout les insultes peuvent faire office de preuve ! C’est plus confortable de
traiter de barjo les individus qui nous déplaisent. Pas besoins d’expliquer ce qui est paranoïde dans mon écrit puisque l’auteur est timbré.
Docteur Watson, si vous considérez que j’ai une tendance parano, il va falloir que j’aille consulter mon médecin ! Débiter des gros
mots, c’est un peu facile pour me tailler une veste. Ce n’est vraiment pas sérieux pour un « alchimiste » sensé cultiver l’urbanité la vérité et la bienveillance.
Au fait, vous travaillez pour qui ? Je suis disciple du Christ (j’essaye de faire de mon mieux) et vous ?
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Charles Beaupere :
« Une démonstration délirante de la constitution d'une école alchimique à Montpellier par les juifs et les tziganes principalement »
C’est vrai, docteur Watson que je délire ? C’est grave ça parce qu’en vous lisant je vois un cochon rose ! Qu’est-ce que je
m’amuse depuis que je suis cinglé !
Je sors un pseudopode dans la réalité pour vous faire remarquer que l’école d’alchimie ne saurait être mieux illustrée par les très nombreux
alchimistes qui fréquentèrent l’université. De ceux-là vous ne parlez pas car ils desservent votre thèse ! Ce n’est pas bien ça d’évacuer ce qui gêne. Votre résumé abrupt comme une
falaise me donne le vertige.
Je n’ai jamais démontré que l’école d’alchimie fut créée par les Tsiganes mais que les Manouches étaient dépositaires des lois de Manou ou
lois de la création, ce qui suppose l’alchimie. Je n’ai jamais écrit qu’un Manouche créa l’école d’alchimie de Montpellier. J’ai suggéré une influence. Quant aux juifs il suffit de lire
l’histoire de Nicola Flamel pour savoir qu’il appris l’alchimie à partir d’un livre qui s’appelait « Le livre d’Abrahams le Juif » et que celui qui l’enseigna était le médecin juif
maître Canche ou Sanchez. D’autre part vous n’ignorez pas que Montpellier comporte un monument juif du moyen age que l’Europe nous envie. De là à traiter de délirant la participation des juifs à
l’université et à la transmission de l’alchimie je ne vois pas où est l’exagération au point d’être la manifestation d’une altération de ma santé mentale. Dire cela c’est une exagération qui
caractérise un certain déséquilibre de la cognition.
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Charles Beaupere :
Le plus désopilant est sa vision de la fameuse langue des oiseaux utilisée, selon lui, par les alchimistes. Le premier a avoir introduit ce concept c¹est
Fulcanelli dans des ouvrages célèbres publiés au début du vingtième siècle : Le Mystère des cathédrales et les Demeures Philosophales. Il s¹inspirait des
"Matériaux Cryptographiques" de Grasset d'Orcet (1828 - 1900), archéologue et mythologue français, créateur d¹une cabale phonétique basée sur l¹assonance, les anagrammes et les jeux de mots
et calambours pour déchiffrer les vestiges du passé. Cyrano de Bergerac que l¹on fait passer dans les milieux ³ésotéristes² comme un adepte de l¹alchimie avait déjà décrit dans son ouvrage : Les
Etats et empires du soleil sa rencontre avec un oiseau merveilleux qui lui parlait en chantant et qui citait des poètes ayant réussi à parler la langue des oiseaux tel Apollonius de Tyane.
Réponse :
Désopilant ! Encore un mot glycériné, préparant à faire accepter au lecteur, que vous prenez pour un naïf, une opinion non fondée. C’est facile comme une farce de carabin mais cela reste méprisable. Vous êtes indécrottable docteur Watson !
J’ai dit que Fulcanelli était le premier auteur moderne à remettre au goût du jour la cabale à des fins alchimiques. Je n’ai pas dit autre
chose.
« Au demeurant, écrit Eugène Canseliet (préface de la deuxième édition du mystère des cathédrales de Fulcanelli), si le mérite du Mystère des
Cathédrales était à justifier, on y suffirait largement en signalant que ce livre a remis en pleine lumière la cabale phonétique dont les principes et leurs applications étaient tombés dans le
plus total oubli. »
C’est cela que j’ai dit et rien d’autre. C’est au lecteur de juger si c’est désopilant.
Bravo pour votre culture, vous possédez vos classiques de l’alchimie. C’est dommage que vous n’ayez pas compris l’essentiel de la voie du cœur et que l’alchimie est
d’abord, et dans tous les sens du terme, une science de la Vie. Votre philosophie, autant que cet écrit, dessert profondément l’alchimie, c’est incontestablement ce que vous visez.
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Charles Beaupere :
L’auteur mélange ce concept (celui de cabale phonétique ou langue des oiseaux) avec celui de langue des chevaux.
Réponse
Il est bien évident que la confusion n’est pas dans mon camp, puisque la cabale dérive de cavale qui veut dire cheval. Toute cabale est
langue du cheval :
« Connaître la cabale c’est parler la langue de pégase, (le cheval ailé) la langue du cheval » nous dit Eugène Canseliet dans son alchimie expliquée dans
ses textes classiques.
Notre critique intellectuel confond le procédé (langue des oiseaux, phonétique) et son résultat qui permet « d’accéder à la plénitude du savoir en enfourchant
métaphoriquement la cavale, véhicule spirituel dont l’image-type est le Pégase ailé des poètes helléniques. Lui seul facilitait aux élus l’accès des régions inconnues ; il leur offrait la
possibilité de tout voir et de tout comprendre, à travers l’espace et le temps, l’éther et la lumière… »
L’alchimiste René Alleau qui fut l’élève de Fulcanelli et ami d’Eugène Canseliet mélange donc langue des oiseaux et langue du cheval et se trompe en écrivant à
propos des équivalences phonétiques :
« Ce procédé, couramment utilisé en alchimie par nombre d’auteurs, a reçu le nom de « langue des oiseaux » ou de « langue du cheval » et,
parfois, de « cabale phonétique ».
La cabale phonétique est appelée langue du cheval car elle permet à notre cerveau intuitif de se développer jusqu’à accéder à ce savoir qui ne peut être véhiculé
par un langage vernaculaire. À ce propos je vous renvoie aux actes du colloque de l’université Paul Valérie sur l’hologramorphisme de la pensée, et l’holoscopie.
C’est dans ce sens que Fulcanelli dit dans le tome 2 de ses demeures philosophales :
« Le latin caballus et le grec kaballès, signifient tout deux cheval de somme ; or, notre cabale soutient
réellement le poids considérable, la somme des connaissances antiques de la chevalerie ou cabalerie médiévale, lourd bagage de vérité transmis par elle à travers les âges. C’était la
langue secrète des cabaliers, cavaliers ou chevaliers. »
Michel Butor l’exprime fort bien :
« Le langage alchimique est un instrument d’une extrême souplesse… Le lecteur qui veut comprendre l’emploi d’un seul mot dans un passage précis ne peut y
parvenir qu’en reconstituant peu à peu une architecture mentale ancienne. Il oblige ainsi au réveil des régions de conscience
obscurcies. »
Vous finissez votre critique en n’épargnant pas Fulcanelli, Eugène Canseliet et René Alleau puisque pour vous, ils ont confondu (comme moi) la Langue du Cheval et
celle des oiseaux ! Vous vous baladez où au juste docteur Watson ?
Cela confirme votre désir de détruire mon livre et de nuire à l’alchimie tout entière.
Vous présentez mon texte en méprisant le double langage afin que le lecteur le trouve absurde, ce qui est foncièrement malhonnête.
Monsieur, vous critiquez et c’est votre droit. Cependant, même si vous possédez un verni trompeur de culture, votre texte manque de bienséance et de respect. À
travers vos affirmations exaltées où les mots ne correspondent plus à une réalité et deviennent sarcasmes vous manifestez un manquement moral et spirituel qui ne peut que traduire une image
fausse de l’alchimie et donc agresser, au-delà de moi-même, l’alchimie dans sa noblesse. Je vous rappelle cet idéal aristocratique du savoir exprimé par Nicolas Valois que vous illustrez fort
bien sans entrer dans les détails de votre diatribe :
« En perdant la pureté du cœur, on perd la science. »
Léon Gineste.
P.S. La critique de monsieur de Beaureper est une commande en rapport avec cet article : LETTRE
OUVERTE A UN INITIE QUI NE L’EST PAS