Il s'agit ici d'Initiation christique, de lien entre le christianisme initiatique ancien et les différents courants de la mystique permettant une fructueuse transformation de la pensée(métanoïa) pratiquée par les alchimistes. Des sujets divers sont abordés : Spiritualité, initiation, alchimie, cabale, mythologie, symbolisme...
Pour des raisons de recherches et d'occupations diverses dévoreuses de temps je suis dans l’obligation de limiter considérablement la parution des articles. Vous avez dû constater déjà un net ralentissement. Aussi l’ennéagramme vous offrira matière à réflexions pendant longtemps, du moins je l’espère. Évidemment vous pouvez m’envoyer vos messages, j’y répondrais.
Cet article est considéré par l’auteur comme l’un des plus important de ce blog. J’ai fait de mon mieux pour le rendre digeste sans pour cela le réduire à son ombre. Parfois il peut donc paraître ardu, sauf pour ceux qui désirent comprendre réellement ce qu’est l’alchimie. D’autres seront choqués par mon attitude vis-à-vis de l’inventeur de l’ennéagramme qui est le célèbre et insaisissable Georges Gurdjieff. Je ne puis pas grand-chose au fait que sa science spirituelle soit aussi sèche que les caillasses des oueds africains.
Ce n’est pas parce que 10 000 êtres sont dans l’erreur que cela devient une vérité. Proverbe Chinois.
L'ennéagramme est un symbole graphique ésotérique, découvert et interprété en 1916 par Georges Gurdjieff qui voyait à juste titre, dans cette antique figure, « la porte pour acquérir la Pierre Philosophale ». L’auteur de cette phrase significative entrepris par la suite divers développements symboliques qui flirtent avec l’alchimie sans toutefois aborder avec précision l’acquisition de la pierre philosophale ou manière de la fabriquer appelé Grand Œuvre (qui s’écrit au masculin quand il s’agit d’alchimie).
Après cette définition prometteuse, Gurdjieff élude la question du Grand Art (alchimie) et se limite à dire que :
« La signification de ce symbole était estimée d’une telle importance par ceux qui la connaissaient qu’ils ne voulurent jamais la divulguer. » (p 405 Fragment d’un enseignement inconnu de Ouspensky. Éditions Stock, Paris 1974).
C’était là, flatter notre besoin de sensationnel et de merveilleux dont nous n’avons nul besoin… à moins qu’il ne veuille asseoir sa notoriété de gourou ?
Nonobstant ses digressions plus ou moins empreintes de vérité, il ne vise pas le cœur de la cible, car le seul développement qui puisse démontrer sans ambiguïté l’antiquité de cet idéogramme est celui de ses liens étroits avec la fabrication de la pierre philosophale. Ors, il le laisse de côté. C’est comme si on lui avait confié cette figure sans rien lui expliquer et qu’il la glana peut-être sur quelques antiques gravures ornant un antre secret d’un temple oublié. Peut-être cette phrase lui fut dite sans commentaire, car pour obtenir plus de précision il faut montrer des attitudes plus nobles que celles qui sont exprimées par Gurdjieff durant toute sa vie.
Gurdjieff élude donc le cœur du sujet pour associer ce symbole à la loi de l’octave qui satisfait le musicien qu’il était mais qui caractérise, apparemment à son insu, une étape du travail au laboratoire si bien décrite par l’alchimiste Eugène Canceliet en son bel ouvrage l’Alchimie expliquée sur ses textes classiques (1972).
En fait, il semble évident que notre ancien marchand de tapis erre dans les limbes du sujet, évitant d’y mettre les pieds autant par prudence que par impéritie.
L’artifice des interprétations s’éclatant en multiples collatérales ou en approfondissements abstraits est un procédé qui lui permet d’éluder la dimension d’aide mémoire pour l’alchimie pratique et spirituelle (les deux étant inséparables). Telle est mon opinion que je me garderais bien de vous asséner comme une vérité surtout si vous êtes disciple avoué ou non de cet instructeur venu essentiellement pour accentuer les perturbations de l’élan spirituel occidental amplifié par les dérives et scissions de l’orientalisme prôné par une Société Théosophique en pleine déconfiture, surtout après le départ de Rudolf Steiner et de Jiddu Krisnamurti, qui fut inopportunément intronisé incarnation du Christ !
Soyons clair, il est difficile d’accréditer Gurdjieff quand on sait qu’il était adepte du payement en nature ou de l’extorsion de fond contre l’ascension spirituelle ! L’ascension dont il est question ici ne pouvait qu’être à rebrousse-poil et ne conduisait pas plus haut que le ciel de lit tout en flattant l’intellectualisme réducteur et le symbolisme abstrait et abscond cher à la quasi-totalité des centres d’ésotérismes actuels. D’où l’actuelle dégradation jusqu’à la spiritualité bidon de ces société dites « initiatiques ».
L’interprétation de cette figure vers le développement personnel m’apparaît comme une dérive verbeuse de ce « maître » très particulier et hâbleur. Il avait la particularité d’accentuer les déviations de notre pensée vers l’intellectualisme et le matérialisme pour conduire ses disciples vers une vision dont il pouvait infléchir la déformation jusqu’à l’absurde. Il fit brillamment ce genre d’inversion avec parfois un humour féroce. À mon avis, il avait totalement raison sur un point : Nous sommes tous (je ne m’exclus pas) des ordures. Ceux qui pensent le contraire se bercent d’illusions.
Le fidèle Ouspensky avala naïvement (cela me fut confirmé par un vieil alchimiste taoïste) et au premier degré ! les développements parfois fantaisistes de son maître plein de verve et de facéties élaborant doctement des analogies tirées par les cheveux.
Certe, la fausse piste est une technique d’initiation, mais pas le mensonge. Ceux qui ne sont pas assez lucides pour séparer le bon grain de l’ivraie ne sont pas prêts car ils ont une confiance absolue en un maître. Ils n’ont pas encore saisi qu’il ne faut pas mettre une lumière au-dessus de sa tête.
Il suffit de lire attentivement le gros livre Fragments d’un enseignement inconnu (traduit par Philippe Lavastine) publié chez Stock en 1949, 1950, 1961, 1974 et en 2008 chez Dervy, pour comprendre que Gurdjieff envoyait le gentil Ouspensky, et ses amis, la tête dans le rideau. Cependant le travail d’Ouspenski reste dépositaire de bribes éparses d’un enseignement noyé sciemment dans la brume et qu’il faut savoir trouver à la manière des pièces d’un puzzle.
Cela signifie que j’accorde à Gurdjieff une connaissance réelle sur certains points mais il les a « adaptés » d’une manière particulière pas
très à cheval sur l’orthodoxie par son enseignement d’un « éveil » douteux ou est exclu le réel sens de la bonté et de la bienveillance. Ce genre de formation est qualifié de
« noire » par les sages de tous horizons, ce qui n’empêche nullement l’éveil de certaines capacités paranormales, et rend encore plus nocif un individu ainsi formé et lui ferme les
portes du Royaume.
Le graphe de l’ennéagramme.
Le symbole de l’ennéagramme est un cercle divisé en neuf arcs égaux dont les extrémités numérotées de 1 à 9 sont reliées entre elles selon un ordre particulier.
Le mot a été construit avec la racine grecque ennea qui signifie neuf et gramma dont le sens est graphe, figure. Le voici selon l’encyclopédie Wikipédia :
Restons-en à la définition fondamentale qui est déjà tout un programme et dont Gurdjieff donna lui-même la définition que je rappelle ci-dessous :
L’ENNÉAGRAMME EST UNE PORTE POUR ACQUÉRIR LA PIERRE PHILOSOPHALE.
Sachant que la Pierre philosophale est le résultat du travail alchimique au laboratoire et à l’oratoire, il est normal de commencer l’étude de cette figure par sa dimension hermétique.
L’ennéagramme de l’alchimie théorique.
Le mot « porte », de la définition ci-dessus, signifie entrée, introduction, car ce schéma est en effet, une introduction à l’alchimie à la manière de ce texte de quelques lignes qui résume tout le Grand Œuvre, que l’on appelle « la Table d’Émeraude » qui fut écrite par Hermès Trismégiste. (voir mes autres articles).
Le cercle seul, dans lequel s’inscrit ici un réseau de lignes, désignait au XVIIe siècle l’alun (à cette époque on ne connaissait pas l’aluminium) indispensable pour la fabrication du feu de cheveux ainsi appelé par l’alchimiste Gébert (VIIIe siècle) car constitué de cristallisations filamenteuses issues d’un amalgame. Ce même cercle était aussi le symbole chimique de l’or. Cela ne manque pas de cohérence puisque le feu de cheveux est en effet nécessaire pour fabriquer la pierre philosophale.
Enfin le cercle est le symbole du feu de roue qui caractérise les régimes de cuisson de la pierre, se superposant aux quatre saisons. Fulcanelli l’exprime ainsi au tome second de ses Demeures Philosophales (p. 161, édit. 1964) :
« Ce double feu [1] [l’un entrant en action dans la première partie où solve, l’autre dans la seconde où coagula] est le pivot de l’art et, selon l’expression de Philalèthe, « le premier agent qui fait tourner la roue et mouvoir l’essieu » ; aussi le désigne-t-on souvent par l’épithète de feu de roue, parce qu’il paraît développer son action selon un mode circulaire, dont le but est la conversion de l’édifice moléculaire, rotation symbolisée par la roue de Fortune et dans l’Ouroboros. »
Le cercle de l’ennéagramme est divisé en 9 arcs numérotés de 1 à 9. Le chiffre 9 étant placé en exergue à la partie supérieure. Les 8 points restants sont numérotés ensuite, de 1 à 8, dans le sens des aiguilles d’une montre. (Voir la figure).
Gurdjieff trace en pointillés le triangle équilatéral qui relie les chiffres 3, 6, 9, indiquant par là que l’alchimie repose sur le ternaire. Ce triangle est surtout le triangle de feu. En effet, quand l’adepte a obtenu la pierre blanche il va lui appliquer le feu secret, à trois reprises et à intervalles réguliers. La première application aura lieu le troisième jour, à la suite de quoi la pierre manifestera la couleur jaune. La deuxième application, aura lieu le sixième jour où la pierre manifestera la couleur orangée, et enfin le neuvième jour où la pierre prendra la couleur rouge. Le chiffre 9 correspond donc à la pierre philosophale. Les autres nombres traduisent en bref la manière de la fabriquer.
Le 1 (phonétiquement alun) représente l’élément primordial ou sel, qu’il ne faut pas confondre avec le chlorure de sodium de nos cuisines.
Le 2 est le minerai constitué par deux corps recevant 1, ce qui fait 3.
Le 4 ou matière (3 + 1) enfermée dans le ballon et manifestant la couleur noire après 4 jours (les 40 jours du déluge).
Le 5 est la quintessence qui surnage le compost noir (mer rouge, massacre des Innocents).
Le 7 traduit les 7 aigles (ou sept petits bains = 7 nains) nécessaires pour blanchir la pierre.
Le 8 est l’adjonction du 5 sur le 3, formant le triangle 3,6,9.
Le polygone central a sept côtés montrant l’importance capitale des sept aigles ou sept bains que les alchimistes appellent bains de Naaman, ce Général Syrien au temps de Joram, roi d’Israël qui fut guéri de sa lèpre par Élisée qui lui demanda de se baigner sept fois dans les eaux du Jourdain. À ce stade la pierre blanche est obtenue et l’alchimiste est au bout de ses peines, d’où la place centrale de la figure à sept côtés.
Quant aux liens unissant les six chiffres, ils sont des plus expressifs.
Le 1 est lié au 7 et au 4 car il est essentiel pour les sept bains et l’obtention de la couleur noire.
Le 2 est associé au 8 et au 4, car il est essentiel pour coagula rouge et la matière noire. Il est évident que sans 2 rien n’est possible.
Le 4 est relié au 1 et au 2 car le 4 contient le 2 traité avec 1.
Le 5 provient du 7 et de la couleur rouge du 8.
Le 7 est lié au 1 et au 5 car sa substance est la même que celle de 1 qui donne l’essentiel de 5.
Le 8 est le résultat de l’action de 5 sur 2 qui est en réalité 3.
Pour comprendre les lignes qui précèdent, les « glandeurs » ne pourront franchir l’obstacle ainsi que ceux qui sont conditionnés par des sociétés dites « initiatiques ». Je ne m’attends donc pas à une foule de lecteurs, mais ceux qui s’accrocheront seront le nec plus ultra, véritablement initiable. N’en doutez pas, ils ne vont pas se bousculer au portillon. Si vous croyez avoir compris écrivez-moi la solution en privé. Je vous donnerais mon opinion. Tout le texte que vous me communiquerez doit être en langage clair et surtout ne vous attendez pas à une critique méchante ou moqueuse. Je respecte ceux qui font des efforts et je les estime beaucoup, même s’ils se trompent.
L’ennéagramme et l’Église primitive ou Gallicane ancienne.
Dans l’Église catholique ancienne (avant 1968) et gallicane ancienne (avant le concile de trente qui dura de 1545 à 1563), le chiffre 9 est extrêmement important. On le trouve représenté par le linge sacré plié en 9 carrées égaux[2] que l’on appelle corporal. Ce nom provient de l’hostie consacrée qui devient le corps du Christ après sa consécration par un prêtre valide ayant reçu séparément les six ordinations[3] précédant celle de sa prêtrise. L’hostie « transmutée » en corps du Christ est déposée sur le carré central de ce linge blanc à neuf plis, ce qui lui valut son nom de corporal.
Le nombre de 9 carrés marque le corporal pour une raison fondamentale. C’est le symbole des neuf hiérarchies spirituelles représenté au portail de Notre Dame de Paris par une dame symbolisant l’Église et l’alchimie. Elle tient appuyée contre elle une échelle à neuf barreaux, qui représentent aussi bien les neuf opérations successives du labeur de l’alchimiste que les neuf hiérarchies spirituelles qui accompagnent l’homme dans sa réalisation.
Les neuf opérations du labeur alchimique se superposant aux neuf valeurs successives de l’ennéagramme son :
1 – Fabrication du sel.
2 – Séparation des trois corps.
3 – Solve.
4 – Œuvre au noir.
5 – Quintessence.
6 – Œuvre au blanc.
7 – Jaune.
8 – Oranger.
9 – Œuvre au rouge.
Nous voyons que dans l’ennéagramme le 3 est le noir naissant de solve, le 6 est l’œuvre au blanc et le 9 l’œuvre au rouge ou pierre philosophale. Le noir et le violet correspondent traditionnellement au bleu. Cela donna le bleu, le blanc et le rouge du drapeau national.
Dans les églises sont accrochées aux murs les stations du chemin de la croix du Christ qui débute lors du jugement par Ponce Pilate et s’achève à la crucifixion. Il y a en tout 14 stations représentées par 14 tableaux.
Dans l’ennéagramme on trouve, autour de la figure centrale à sept côtés, 15 polygones à côté rectilignes généralement triangulaires.
Il y a là un rapport évident avec les 14 stations du chemin de croix.
Les 15 polygones (en noir et en gris)
analogues aux stations du chemin de
la croix dans les églises.
Tout au long de ce chemin de 14 étapes se déroule le calvaire du Christ qui sera crucifié sur le mont golgotha.
La station 1 correspond à la condamnation à mort.
La station 2 est le chargement de la croix sur l’épaule du condamné.
La station 3, le Christ tombe pour la première fois.
La station 4, le Christ rencontre sa mère.
La station 5 est aidé à porter la croix par Simon de Cyrène.
La station 6 (à la place de la 7) Véronique le visage ensanglanté.
La station 7 (à le place de la 6) Deuxième chute du Christ.
La station 8, le Christ souffrant console les femmes qui le suivent.
La station 9, troisième chute.
La station 10, le Christ est dépouillé de ses vêtements.
La station 11, le Christ est cloué sur la croix.
La station 12, mort sur la croix.
La station 13, le corps est descendue de la croix.
La station 14 Le corps est mis au tombeau.
Dans les églises anciennes où le prêtre célèbre l’office en tournant le dos aux fidèles, la disposition des tableaux représentant les stations de ce chemin débutent logiquement du côté droit du maître-autel, appelé côté épître car c’est là que le prêtre ou le sous-diacre lisent les lettres ou épîtres des apôtres. Il fait le tour de l’église et la 14ème station s’achève du côté gauche de l’autel appelé côté évangile, car c’est là que le diacre, ayant une ordination supérieure à celle du Sous-diacre, lit les évangiles. L’aboutissement du chemin de croix ne peut que se superpose aux paroles du Christ et non à celle des apôtres. De nombreuses églises comportent un chemin de croix inversé, soit par ignorance, soit intentionnellement comme dans l’église de Rennes le Château (11).
En réalité il y a 15 stations. La 15e se déroule devant l’autel ou se trouve dans le tabernacle (petit « placard » placé au milieu de l’autel et dans lequel sont conservées les hosties consacrées ou Saint-Sacrement)
« Il est d’usage, peut-on lire dans Dictionnaire du foyer catholique de 1956 (Éditions de la Librairie des Champs-Élysées à Paris) de prolonger ces quatorze stations d’une quinzième qui consiste en une méditation devant le Saint-Sacrement »
Nous voyons donc qu’autant l’ennéagramme que le symbolisme du chemin de la croix se réfère à une vérité unique confirmée par les stations 3, 6 et 9 correspondant aux trois chutes du Christ et au triangle 369 de l’ennéagramme.
Les trois chutes du Christ ensanglanté sont les trois imbibitions de liquide rouge que l’on applique sur la pierre pour la transformer en pierre philosophale, ce qui justifie pleinement sa présence dans ces deux symboles sacrés : Le chemin de croix et l’ennéagramme. L’alchimie est avant tout un art sacerdotal, ce qui est trop souvent oublié par ceux qui bidouillent dans leurs laboratoires à la recherche de pouvoir et de richesse sous un verni (peu épais) de componction « spirituelle » copieusement affiché. Ah ! combien de pseudos sages tiennent une couche géologique d’inconséquence si épaisse qu’ils ne peuvent comprendre qu’en trompant les autres ils se trompent eux-mêmes !
L’ennéagramme et la Franc-Maçonnerie.
Vous l’avez compris, le rapport essentiel de l’ennéagramme avec la F M est le triangle 3,6,9. C’est le triangle d’or que l’architecte Hiram jeta dans un puits avant de mourir pour en soustraire le secret aux trois compagnons qui l’assassinèrent.
Le FM comme l’alchimiste a trois ans. Les trois ans de l’enfant marquent le temps de l’acquisition de la posture verticale, de la phonation et de la structure du cerveau. Trois points qui nécessitent une puissance qui dépassent les seules capacités biologiques du jeune organisme et nécessite une connivence avec les puissantes forces universelles pour contrecarrer l’entropie destructrice environnante. Après ces trois ans ces forces se retirent car le corps ne peut les supporter et risque de mourir. Cela explique les trois ans de vie publique du Christ s’achevant par la crucifixion choisie à la place d’un anéantissement du corps, et donc d’une mort « naturelle ».
Ainsi dire que l’on a trois ans c’est dire que l’on est dans la puissance du sacré en communion avec l’indicible. C’est aussi dans ce sens que s’interprètent les trois points. Comprenez-vous mieux mes mouvements d’humeur vis-à-vis des Francs-Maçons et de leurs bavardages ?
[1] D’où l’expression de l’homme double igné employé par l’alchimiste Bazile Valentin.
[2] Au XIVe siècle certains corporaux étaient rectangulaires et plié en 12 carrés, quatre dans le sens de la longueur et trois dans le sens de la largeur, pour symboliser les 12 apôtres.
[3] Les six ordinations nécessaires pour que l’Ordination d’un prêtre soit valide sont celles de Portier, Lecteur, Exorciste, Acolyte, sous Diacre et Diacre. Avant ces six ordinations existe la Cléricature ou Ostiariat qui est plus une adoption (une prise d’habit) par l’Eglise qu’une ordination.