Il s'agit ici d'Initiation christique, de lien entre le christianisme initiatique ancien et les différents courants de la mystique permettant une fructueuse transformation de la pensée(métanoïa) pratiquée par les alchimistes. Des sujets divers sont abordés : Spiritualité, initiation, alchimie, cabale, mythologie, symbolisme...
Bonjours à mes amis(es) abonnés à ma newsletter.
Bonjour, à toutes et à tous.
J’espère que vous avez fait le plein d’énergie et de soleil jusqu’à l’année prochaine et que votre progéniture, pourvue de fournitures scolaires plus ou moins digeste… pour votre portefeuille, affronte la rentrée le cœur léger avec l’intention de fournir un bon travail digne des espoirs de chacun.
Moi aussi j’affronte la rentrée avec un mois de septembre consacré d’abord à la préparation d’une conférence pour mes grands amis Belges sur l’origine de l’alchimie templière et méridionale et ensuite j’entame une « promotion » pour mon livre sur les secrets alchimiques de Montpellier.
Cet ouvrage est resté plusieurs années dans mon tiroir. Je l’ai d’abord confié à une maison d’édition lyonnaise qui après trois ans ne l’avait pas encore publié. Ensuite je l’ai donné à un éditeur de Grabels (près de Montpellier) qui après un an a fini par se désister en préférant sa production cinématographique. Puis, je l’ai gardé un an dans mon tiroir en attendant de le flaquer à la poubelle, car je ne suis pas attaché à ce que je fabrique. C’est ma manière d’accepter l’inacceptable et de laisser le temps au temps…
Mon seul remords qui m’empêchait de passer à l’acte était la préface écrite par mes amis architectes directeurs et fondateurs de l’école Cantersel sise sur le Larzac qui accueille de jeunes diplômes du monde entier pour leur ouvrir les yeux sur différents aspects de leur métier. Je m’excuse ici auprès d’eux d’avoir tant tardé.
Donc, je finis par oublier ce livre sur Montpellier. Un jour, mon vieil ami Jean-Pierre de Grabels, petite ville jouxtant Montpellier, m’a fait rencontrer François des éditions Fortuna. J’ai extirpé le CD poussiéreux d’une pile de rebus et je le lui ai confié sans grande conviction. Il l’édite aujourd’hui… C’était donc le moment !
Voici donc sa carte d’identité :
Titre :Les secrets alchimiques de Montpellier.
Éditeur : Fortuna (édition)
ISBN : 978-2-930424-26-2
EAN : 9782930424262
Nombre de pages : 550
De nombreuses illustrations.
Poids : 600 g
Dimensions :16 cm X 24 cm.
Prix : 28 €.
Voici le texte imprimé sur le dos du livre (quatrième de couverture) :
Chaque ville est bâtie sur le mystère de sa fondation.
Une donation, ou une fausse donation comme les moines en fabriquaient par centaines, nous apprend que Montpellier aurait été créé en 985. En effet, le comte de Melgueil aurait fait un don au
sieur Guilhem d'un lieu où demeurait un certain Amalbert. Depuis lors, ce sieur Guilhem, jusque-là parfait inconnu de tous, n'ayant ni titre ni conjoint devint l'ancêtre de tous les seigneurs de
Montpellier. Était-il apparenté à Guihem, comte d'Orange devenu saint Guilhem ? Qui était ce premier habitant Amalbert ? Nul ne le sait.
Après cet acte capital, cette origine obscure, les documents sont devenus rares et toujours incertains dans la mesure où fleurissaient les palimpsestes. Devant l'incertitude des écrits, on ne
saurait déceler le secret de la ville qu'en interrogeant ses vieilles pierres... Où en faisant parler les sculptures à partir de l'analogie. Par exemple, un corps nu féminin désigne en réalité
une cornue...
De la matière œuvrée par l'alchimiste s'élève alors un langage étincelant qui éclaire sourdement le fond des âges, où se profilent les ombres séculaires des mythologies et les silhouettes courbées des vieux maîtres médecins et alchimistes.
Ainsi défilent dans ce clair obscur auréolé de l'énigme alchimique, Arnaud de Villeneuve, François Rabelais, Nostradamus, Jacques Cœur, Pierre-Jean Fabre et bien d'autres encore...L'empreinte de ce savoir fut confiée à la pierre. Livre ouvert mais invisible aux yeux des Montpelliérains devenus inattentifs par l'accoutumance et aussi une certaine méconnaissance liée à la mentalité de notre siècle.
Cet ouvrage vous guide, vous révèle et vous décrit l'esprit le plus intime de la ville, son expression dans la matière animée.
Partez à la découverte du message immortel de la vieille citée Languedocienne, message qui dépasse la seule ville pour rayonner sur toute l'Europe comme le fit jadis Prague sous le règne de
l'Empereur alchimiste Rodolphe II.
Une importante introduction permet de situer d’une manière pertinente (du moins je le crois) ce qu’est l’alchimie. Je n’hésite pas à le considérer comme un ouvrage fondamental sur ce sujet. L’explication est à la foi à la portée de tous tout en donnent une image fidèle de ce que fut et est encore cette manière de comprendre la matière et l’univers.
J’espère que ceux qui veulent à tout prix passer au laboratoire comprendront ce qu’il faut faire d’abord. Quant à ceux, comme de nombreux Francs-Maçons, qui voient dans l’alchimie une démarche psycho-spirituelle, j’espère qu’ils comprendront qu’ils sont à côté de la plaque !
En ce qui concerne la ville j’ai élaboré une balade alchimique que l’on peut faire le livre en main ou en ma compagnie (dans ce cas j’ajoute des explications inédites).
Un exemple d’explication selon l’alchimie, du fronton de la prestigieuse faculté de Médecine de montpellier. La terminologie particulière est expliquée dans le
glossaire ou plus en détail dans mon livre l’Alchimie expliquée par son langage.
Figure 40 Fronton de la plus ancienne Faculté de médecine d’Europe |
Au fronton de la plus ancienne Faculté de médecine d’Europe, figurent les deux liants : le lion rouge à droite et le lion vert à gauche, à l’image des deux lions gardiens du Peyrou. Au centre est le pilon qui permet de concasser le protolithe dans le mortier afin d’obtenir un élément informe, c’est-à-dire un lopin, anagramme de pilon, mot provenant de l’ancien français lope signifiant masse informe, réduite en morceaux et qui laissa son nom à un petit morceau de terrain. Rien ne saurait mieux désigner la préparation du protolithe afin de le traiter avec un élément visqueux et venimeux (fortement basique comme l’alkaest de Paracelse) représenté par le serpent enroulé sur le manche. Le reptile s’enlace quatre fois, ce qui lui donne le sens de quatre éléments. En effet, la substance devant donner les quatre éléments est visqueuse comme la peau d’un reptile. La tête orientée vers le bas indique que l’adjuvant salin devra être joint au protolithe pulvérisé dans le mortier. Il regarde la branche de chêne, montrant ainsi qu’il est issus de ce végétal désignant de ce fait le lion du même côté comme étant le lion vert. L’autre lion est le lion rouge, tel le lion sud de l’entrée du Peyrou. Il regarde vers le haut car à ce moment, la granule se forme dans les airs sous la voûte de verre. Le sens est identique à celui de l’angelot du Peyrou élevant la granule dans sa main. Cette substance tirée du chêne dont une branche est mise en évidence en étant liée à un rameau de laurier montre que dans le chêne l’or y est et renferme le vitriol dans lequel – selon l’anagramme – l’or y vit. Cet or vivant n’est pas du métal, mais la substance la plus précieuse de toutes pour élaborer la médecine universelle, car imprégnée du rayonnement cosmique et contenue dans toutes les cellules vivantes du règne végétal et animal. Ce que la biologie moderne ignore, c’est que le règne minéral en a besoin pour manifester ses magnifiques potentialités et donner une autre image de lui. Pour l’obtenir avec des capacités bio disponibles, il faut donc l’extraire d’un autre être vivant comme le chêne. De mauvaises interprétations sont à l’origine de massacres d’animaux ou de sacrifices humains. Les monstres fascinés par l’or ignorent qu’une mort animale ou humaine, à l’instar du mensonge, est en totale contradiction avec l’alchimie interne et donc avec toute médecine.
Soulignons enfin qu’au moyen age les jeunes docteurs étaient coiffés de baies de laurier ou bacca laurea qui a donné son nom au baccalauréat. Le sens premier du bac signifiait que le lauréat était détenteur de l’or vivant ou or potable ou médecine universelle.
Conclusion impertinente et désabusée à propos de la condition d’écrivain.
À mes amis agriculteurs et éleveurs.
A mes frères de la Martinique.
Si je n’étais pas pressé d’éditer ce livre c’est parce que j’avais des nausées. Inconsciemment je ne voulais pas me confronter au milieu misérable des affairistes qui vous lient avec des contrats dont chaque mot vous saute à la figure comme une injure !
L’écrivain est confronté aux mêmes problèmes que les agriculteurs. Les intermédiaires les réduisent à la misère. Actuellement cette misère atteint des niveaux tels qu’ils poussent progressivement notre pays au rang de ceux du tiers monde. Dans le collège qui est à côté de chez moi, les élèves dont les parents travaillent et ont un logement sont traités avec mépris de nantis ! Ça vous étonne ? Vous n’êtes pas révoltés par les politiques qui se vautrent dans leurs hermines quand ils croisent sur la route un salarié SDF qui paye ses cotisations diverses, couche dans sa voiture et va faire sa toilette (en payant) dans les WC d’une gare ? Et oui, il n’a pas assez de revenu pour honorer un loyer ! Si vous ne rougissez pas allez vous faire voir chez plumeau et surtout n’oubliez pas de payez votre taxe carbone…
De nombreuses professions en arrivent à cette inhumaine extrémité pendant que le politique bien portant, bien habillé en costard sur mesure, bagnole de fonction, essence gratos brillent par la parlerie stérile digne héritière de la réunionite de toute entreprise qui ne se respecte pas.
Ceci étant dit, l’écrivain est dans la même galère que les agriculteurs qui triment tandis que les intermédiaires, notamment la grande distribution font leur beurre et les réduisent à la misère.
Donc, pour ce livre sur Montpellier que vous payez 28 €, je m’enrichis de 1, 96 €. Quel pactole !
Pour 100 livres vendus le boutiquier libraire encaisse 840 €
Le faiseur de carton qui paye le carton et le transport de 60 kg : 840 €.
L’éditeur qui paye la PAO, le correcteur et l’imprimeur 840 €
L’auteur qui a fourni un travail harassant durant un an à 8 heures par jour est payé 196 €.
Si vous trouvez ça normal, vous n’êtes pas mon ami.
Plus on travaille, moins on est payé. Logique ? Qu’en pensez-vous chers agriculteurs ? Qu’en pensez-vous frères des Antilles ? D’un côté il y a les jongleurs qui jouent avec les milliards d’euros et nous précipitent dans la crise financière et économique, de l’autre il y a les travailleurs et les producteurs qui payent les pots cassés sous le regard méprisant de la nouvelle intelligentsia aveugle dont les yeux sont remplacés par des pièces d’euros en argent.
Les marges sont insensées (les parleurs les justifient hypocritement). Dans mon cas, si elles étaient 5 % de moins pour le boutiquier et le faiseur de cartons, l’auteur, avec 17% pourrait vivre ! Un auteur, ça s’exploite car c’est comme les agriculteurs, ça ne mange pas, ça fait bouffer les grosses vaches !
Avec ce petit texte j’ai voulu vous informer de l’immense joie que j’ai de faire éditer ce livre. Si je ne passais pas dans le camp des exploité jusqu’au
trognon vous n’auriez pas le plaisir de me lire, car dans mes écrits j’y place tout mon cœur. Le fait que vous receviez avec intérêt mes exposés me font oublier ma condition d’esclave. Et puis
les fers aux pieds, je ne suis pas seul. Je suis en compagnie des Antillais et plus particulièrement de mes frères bien aimés de la Martinique. Frères, j’entends votre longue mélopée de
souffrance qui se joint à celle de nos miséreux. Ce chant lancinant et lourd de sens n’arrive plus à émouvoir les cœurs de pierre des nouveaux marchands de chair humaine.