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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 10:23

  

Je n’ignore pas que beaucoup d’individus n’acceptent pas l’existence, chez les êtres vivants, d’un corps autre que le corps physique. Je les comprends, car il n’existe rien de tangible, aucune preuve de son existence, car nous ne pouvons le voir à la manière de notre corps et de toutes choses qui nous entourent.

 

Il existe cependant des preuves indirectes de cette existence, de ce corps du temps, qui régule les rythmes biologiques de nos fonctions vitales. Les chronobiologistes (le début des études chronobiologiques date de 1980) se bornent, pour l’instant, à étudier les rythmes vitaux tout en ignorant leurs origines qu’ils supposent génétiques. Ils connaissent certaines conséquences de leurs perturbations, mais le mystère de la palpitation des organes vivants reste entier. Pourtant les cycles du temps sont l’élément qui fonde les parties de notre être en un tout cohérent, et cependant nous sommes peu curieux de cet aspect fondamental de notre nature. La raison essentielle est la dimension inhumaine de notre vie que nous ne voulons pas voir pour des raisons économiques. Les heures de travail ne correspondent en rien à nos heures internes, ce qui contribue à un détraquement de notre horloge biologique et donc de notre santé. Les études sur les perturbations des enfants lorsqu’on passe de l’heure d’hiver à celle d’été restent lettre morte. On impose aux enfants, aux hommes et même aux animaux de ferme, au nom de la productivité, des rythmes mécaniques pathogènes.

 

La première observation qui devrait éveiller l’attention de nos expérimentateurs est une simple mesure. C’est celle de cette immédiate perte de poids du corps au moment même où survient la mort. Cette chute pondérale est, certes, minime mais elle est la même pour tous. Au moment de notre dernier souffle, nous perdons immédiatement 21 grammes d’on ne sais quoi. Certes, il y a de rapides dégradations après le décès, comme celle des médullosurrénales, mais rien n’explique une diminution pondérale aussi soudaine, aussi immédiate (j’insiste sur ce mot). C’est un point d’interrogation qui ouvre la porte à des suppositions, comme celle du corps invisible, ou d’une de ces parties, qui quitterait notre corps. Quoi qu’il en soit, cette mesure de 21 grammes ouvre la porte à des hypothèses et non à des utopies comme ont trop tendance à le dire les néo cartésiens bornés de notre douce France.

Il est vrai qu’il n’est pas envisageable d’expérimenter. Cela n’est pas une condamnation de cette hypothèse car il est possible de dire la même chose à propos de la théorie (je dis bien théories) de l’évolution des espèces.

J’ai, d’ailleurs entendu des inepties à ce propos sous forme d’affirmations péremptoires, et télévisé, sur la découverte d’une preuve que la théorie de l’évolution venait d’être démontrée. La démonstration magnifique et irréfutable je l’ai entendu proférer par une journaliste ingénue du J T. Ce fait incontestable c’est que les poissons se sont adaptés aux filets de pêche en devenant plus petits. Parbleu, il fallait s’y attendre puisqu’on a péché les plus gros ! N’importe quel marin-pêcheur vous le dira en cachette des autorité européennes qui leur impose un quota (hélas douloureux pour eux) pour éviter qu'il ne stérélisent le plateau continental.
Je souligne en passant que si un pareil phénomène s’avérait être vrai il ne s’agit pas d’évolution mais de « variation », ce qui n’est pas du tout la même chose.

 

Voilà ou nous en somme pour les informations que les scientifiques osent accréditer ! Alors ce n’est pas demain la veille que l’on abordera le problème du corps invisible, du corps du temps.

Pourtant un fait devrait attirer l’attention, c’est que les rythmes sont invisibles, nous ne pouvons à aucun moment les percevoir. Ils sont sous jacents à tout ce que nous supposons être constant en nous-même. Pourquoi n’est-il pas possible d’envisager, dans une hypothèse des plus cohérentes, que des rythmes invisibles puissent trouver leur origines dans ce même invisible ?

Pourtant, dans le règne animal et végétal et à tous niveaux d’organisation : écosystème, population, individus, organes isolés, tissus, cellules et même fraction de cellule… il existe des phénomènes qui tendent à accréditer l’existence d’un organisme « extrabiologique » dépositaire de la mémoire.

 

Promenez-vous le long de la plage à midi : des trous minuscules au bord de l'eau découvrent les tunnels habités par ces bestioles presque transparentes et ressemblant aux crevettes on les appelle les puces des sables. Il faut creuser pour les trouver. Mais au coucher du soleil, elle remonte la plage par formations entières. Elles vont se balader, on ne sait où ! Au lever du jour, à nouveau, elles retournent vers le bord de l'eau. Comme elles mangent le plancton qui baigne dans leurs tunnels, leur migration nocturne n'est donc pas une quête pour la nourriture. Il y a mieux. Quand un biologiste italien en transplanta quelques-unes de l'autre côté de la botte de l'Italie, sur les plages de la mer Adriatique, et qu'il les relâcha au bord de l’eau, il vit ses bêtes minuscules se détourner de l'eau et se diriger par voie de terre dans la direction d'où elles étaient venues.

Ces petits crustacés, tout comme les abeilles qui emmagasine le miel, où les oiseaux migrateurs, semble bien avoir une horloge, qui mesure l’invisible, située au-dedans d’eux-mêmes et qui les aident à s'orienter dans l'espace par rapport à des points de repère tels que le soleil et la Lune.

 

Je ne surprendrais personne en disant que l’homme est un être complexe. Sans m’appesantir sur l’originalité de ses fonctions cérébrales, son rapport au temps est des plus étonnants. En effet, sa perception s’avère variable en fonction de l’âge et de l’état de santé, comme si son corps du temps s’intégrait progressivement à son corpq physique.

 

Voici un dialogue, avec un enfant, des plus instructif. Il est rapporté par le professeur Suisse bien connu Jean William Fritz Piaget (1896-1980) :

 

« Quel âge as-tu ?

-         Sept ans.

-         Est-ce que tu as un ami qui est plus vieux que toi ?

-         Oui, celui qui est à côté de moi a huit ans.

-         Très bien. Lequel de vous deux est né le premier ?

-         Je ne sais pas. Je ne connais pas le jour de son anniversaire.

-         Mais voyons, réfléchi un peu. Tu m’as dit que tu avais sept ans et qu’il en avait huit, alors lequel de vous deux est né le premier ?

-         Il faudra que vous le demandiez à sa mère, je ne peux pas vous le dire. »

 

 

Le fait que les enfants n’ont pas la même conscience de la durée que les adultes est interprété par les sciences matérialistes (remarquez le pluriel) comme provenant probablement du rythme différent des fonctions physiologiques. Pour la science spirituelle (remarquez le singulier) il est probable que la conscience de l’enfant ne dépasse pas celle de son être non matériel qui a un age indéfinissable. À sept ans l’enfant ne vit pas encore pleinement les rythmes biologiques d’un organisme adulte. De ce fait sa référence au temps est extra biologique et donc sans référence bien définie par rapport à notre monde.

Un ami me disait qu’étant enfant, il écrivait des lettres qu’il cachait pour les ouvrir plusieurs jours après. Il avait l’impression étrange que c’était un autre que lui-même qui les avait écrites.

Nous voyons donc que le moi est encore indéfini et de ce fait l’individu est dépourvu de référence temporelle.

 

J’ai déjà parlé de l’élément feu interne caractérisant la présence de l’esprit dans les êtres à sang chaud. LES 4 ÉLÉMENTS des Francs-Maçons & des Rose+Croix 1. LES 4 ÉLÉMENTS des Francs-Maçons & des Rose+Croix 2.  Quand le feu interne augmente, ce qui correspond à une augmentation de la température corporelle, et donc à la fièvre, la notion du temps est perturbée.

 

Le docteur Hudson Hoagland rapporte dans The Voices of Time qu’un jour où sa femme souffrait d’une grippe avec une fièvre de 40 degré il alla sur sa demande à la pharmacie. Il s’absenta une vingtaine de minutes seulement, elle n’en fut pas moins persuadée qu’il était parti pendant des heures. Troublé, Hoagland prit un chronomètre et sans lui fournir d’explication demanda à sa femme de compter jusqu’à soixante à raison d’un chiffre par seconde. Celle-ci, musicienne accomplie, avait un bon sens du temps, néanmoins elle compta jusqu’à soixante en bien moins d’une minute. Il réitéra le test et parvins à la conclusion suivante : Quand la température de son corps était élevée sa femme comptait plus vite ; quand elle était basse, elle comptait moins vite.

 

Le feu interne qui augmente la température du corps est donc un accélérateur temporel.

Mais la négentropie, ou construction d'un organisme, semble un ralentisseur temporel alors que l'entropie ou destruction d'un organisme semble au contraire accélérateur temporel. De ce fait notre notion du temps varie en fonction de l’age. De l’enfant à l’age adulte et à la vieillesse il y a une baisse de l’activité négentropique très importante. Il est donc possible que la forte négentropie chez l’enfant, soit à l’origine du fait que le temps lui parait s’écouler si lentement, alors que chez les personnes âgées dont la négentropie est très basse, le temps passe rapidement. Telle est, pour le moment, l’explication (au conditionnel) des sciences matérialistes.

 

En ce qui concerne la science spirituelle le ralentissement du temps, pour un enfant, serait du à la descente de l’esprit ou Feu, puissant générateur de négentropie, pour permettre d’acquérir la phonation et le langage, et aussi la posture nécessaire à la locomotion. Si la locomotion peut être imputée à une croissance normale de l’organisme, l’acquisition de la pensée et du langage nécessite un investissement massif de l’élément Feu pour adapter le cerveau. D’où un important ralentissement du temps relatif. Mais un tel investissement du Feu (qui n’engendre pas de fièvre !) ne dure que quelques années. À la suite de quoi, surtout à partir vingt-cinq ans, le temps relatif s’accélère sérieusement et finit par passer trop vite, comme l’on dit. Ce n’est pas sans raison que la sagesse populaire, détentrice d’une connaissance initiatique, veut que les jeunes filles parvenues à cet âge coiffent la Ste Catherine.

 

On peut remarquer que les opinions des sciences matérialistes et de la science spirituelle ont des points de convergence à travers une terminologie différente qui peut paraître déroutante. Quoi qu’il en soit, la composante temporelle demeure relative.

 

J’ai beaucoup aimé l’explication d’Albert Einstein désireux d’expliquer la relativité :

 

« Quand vous passez deux heures auprès d’une charmante jeune fille, vous avez l’impression d’être là depuis une minute seulement. Mais quand vous êtes assis sur un poêle bouillant depuis une minute vous avez l’impression d’être là depuis deux heures déjà. C’est ça la relativité. »

 

Dans cette analogie qui n’est pas anodine, la subtilité entre deux feux, l’un interne (hormonal peut-on dire), l’autre externe, détermine la relativité du temps. Le choix de cette anecdote donne un autre visage d’Albert Einstein. Elle laisse rêveur quand à l’origine de son génie. 

 

 

 

Si vous voulez franchir plusieurs fuseaux horaires, maigrir sans souffrir, mieux travailler, mieux aimer, mieux vous soigner, mieux vous distraire, compulsez la petite bibliographie. Vous ne le regretterez pas !

 

Nota : Je ne suis pas payé pour la pub.

 

 

Petite bibliographie.

 

COUDRON O. Les rythmes du corps, éditions Nil. Paris 1997.

 

GIENGER M. Rytmes biologiques et pierres précieuses selon Hildegarde de Bingen. Editions Véga, Paris 2003.

MAGNIN P. Le Sommeil et le Rêve. Éditions PUF  "Que Sais-je", Paris 1990. 

MAGNIN P. Des rythmes de vie aux rythmes scolaires. Éditions PUF, Paris 1993

MARSAUDON E. Initiation à la chronobiologie, éditions Dangles, Paris 2002.

 

MONTAGNER H. En finir avec l'échec à l'école : l'enfant, ses compétences, ses rythmes. Édition Bayar, 1996.

 

REINBERG A, LABRECQUE C, SMOLENSKY MH. In : Chronobiologie et chronothérapeutique. Flammarion Paris, 1991. 2003.

 

RENBERG A. Nos horloges biologiques sont-elles à l’heure ? éditions le Pommier, Paris 2004.

 

RENBERG A Chronobiologie médicale, chronothérapeutique. Édition Flammarion  Paris 2003.

  

SCHWOB M. Les rythmes du corps - Chronobiologie de l'alimentation, du sommeil, de la santé... Éditeur Odile Jacob, Paris 2007.

 

TOUITOU Y. Rythmes de vie chez l’enfant. Arch Pediatr 1999, 6 : 289S-291S

 

TOUITOU Y, BOGDAN A, AUZEBY A, SELMAOUI B.Mélatonine et vieillissement. Thérapie 1998, 53 : 473-478

 

TOUITOU Y. La mélatonine : hormone et médicament. C R Soc Biol 1998b, 192 : 643-657

 

 

 

 

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commentaires

(
<br /> Bonjour,<br /> <br /> Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.<br /> <br /> Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.<br /> <br /> La Page No-24, THÉORÈME DU FEU<br /> <br /> Le feu interne a chaque être humain:<br /> C'EST MATHÉMATIQUE !<br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> Clovis Simard<br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> Merci pour ce précieux renseignement.<br /> <br /> <br /> <br />
E
Votre article est très intéressant, il fait le lien entre une certaine forme d'ésotérisme et des considérations humanistes...L'homme contemporain est devenu un acteur économique et on tient bien peu compte de ses rythmes biologiques, ce qui cause stress puis maladie. Quant à nos savants "droits dans leur bottes", bien difficile de leur faire accepter l'existence de l'invisible, et pourtant, c'est dans ce domaine qu'il faudrait chercher, en particulier dans la direction de "l'inconscient collectif" peut-être!<br /> Je vous souhaite une bonne fin de week-end, j'espère sous le soleil!
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H
<br /> Merci pour votre intérêt et aussi pour vos remarques pertinentes (elles sont si rares !) Vous dites avec raison que nos savants sont « droits dans leurs bottes », même s’ils sont incapables<br /> d’expliquer bien des choses. C’est le choix de l’intellectualisme pur et dur qui les a conduits là. Ils ne veulent pas accepter que la pensée ne soit pas qu’intellectuelle. Tout doit être prouvé !<br /> Un jour j’ai bien ri en voyant la tête d’un scientifique auquel je demandais s’il pouvait définir l’amour qu’il portait à sa femme. L’inconscient collectif invisible existe certainement, puisque<br /> existe l’âme d’un peuple qui émerge en chacun de nous. Mais les rythmes nous rattachent à l’univers entier dont nous sommes une émergence et de ce fait nous sommes sa conscience, mais encore<br /> faut-il être prêt ! Escusez ma rêverie ésotérique, j’espère qu’elle ne vous a pas trop froissé.<br /> <br /> <br />

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